Le silence des Occidentaux face au massacre des musulmans en Birmanie

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Des dizaines de musulmans ont été tués le 4 juin 2012, lors d'une attaque perpétrée contre un autobus par un terroriste de la région de Rakhaing à population majoritairement bouddhiste dans la région occidentale de Birmanie près de la frontière du Bangladesh.

La chaine iranienne Press TV a annoncé que l'Occident pour préserver ses intérêts économiques et son marché en Birmanie, et empêcher un contrôle économique de la Chine, est resté silencieux face aux problèmes et au massacre des musulmans de Rohingyas, au nord de ce pays.

Ramzy Baroud, auteur du livre "La deuxième intifada palestinienne", dans un article présenté sur Press TV le 16 juillet 2012, a déclaré que le Rohingyas traverse une des plus violentes étapes de son histoire.

"Des dizaines de musulmans ont été tués le 4 juin 2012, lors d'une attaque perpétrée contre un autobus par un terroriste de la région de Rakhaing à population majoritairement bouddhiste dans la région occidentale de Birmanie près de la frontière du Bangladesh.

De nombreux musulmans ont tenté ces deux dernières années, de fuir le pays par barques", a déclaré Ramzy Baroud qui a accusé les médias d'indifférence et de superficialité dans leur présentation de ces événements, et qui a rappelé que ces musulmans minoritaires tentent d'échapper à la mort, à la torture et aux persécutions organisées par les gens de cette région à majorité bouddhistes et soutenus par le gouvernement.

Il a aussi critiqué Aung San Suu Kyi, secrétaire générale de la Ligue nationale pour la démocratie (LND), pour son silence et son indifférence.

"Les attaques sauvages contre minorités birmanes ont commencé quand les Etats-Unis et l'Angleterre ont abandonné leur combat pour la démocratie contre la junte militaire au pouvoir. La compétition des compagnies occidentales pour l'accès au marché birman, a commencé avec la levée de l'interdiction des investissements américains en Birmanie par Barak Obama, et l'ouverture d'une chambre de commerce anglaise à Rangoun le 11 juillet 2012.

Tin Sin, Président de Birmanie, envisage d'expulser les 800000 musulmans de Rohingyas, confinés dans le nord de l’État, qui ne font pas partie des minorités ethniques reconnues par le régime de Naypyidaw, ni par beaucoup de Birmans et de les envoyer dans des camps de réfugiés organisés par l'ONU.

Le gouvernement birman contrôlé par la junte, qui a été accusé à maintes reprises, de violations flagrantes des droits de l'homme, ne veut pas reconnaitre la nationalité des musulmans du Rohingyas et les considère comme des immigrés illégaux alors que ces musulmans vivent depuis plus de 1000 ans, dans cette région.

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