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Mali

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Le Mali, officiellement République du Mali, est un pays d'Afrique de l'Ouest, frontalier de la Mauritanie et de l'Algérie au nord, du Niger à l'est, du Burkina Faso et de la Côte d'Ivoire au sud, de la Guinée au sud-ouest et du Sénégal à l'ouest.

Ancienne colonie française du Soudan français, le Mali est devenu indépendant le 22 septembre 1960, après l'éclatement de la Fédération du Mali regroupant le Sénégal et le Soudan français. Sa devise est « un peuple, un but, une foi » et son drapeau est constitué de trois bandes verticales verte, jaune et rouge.

La république du Mali a conservé les frontières héritées de la colonisation, celles du Soudan français. Antérieurement, plusieurs royaumes et empires se sont succédé, englobant une partie plus ou moins importante du Mali actuel et des pays limitrophes.

Avec 14, 517, 176 habitants en 20093, la population malienne est constituée de différentes ethnies, dont les principales sont les Bambaras, les Bobos, les Bozos, les Dogons, les Khassonkés, les Malinkés, les Minianka, les Peuls, les Sénoufos lesSoninkés (ou Sarakolés), les Sonrhaïs, les Touaregs, les Toucouleurs.

Le français est la langue officielle, mais la population parle majoritairement les langues nationales, le bambara étant la plus utilisée et sert.

Taux d’alphabétisation :26,2 % (des adultes, UNESCO, 2010)

Avec une économie encore essentiellement rurale, le Mali, pays enclavé, fait partie des 49 pays les moins avancés (PMA) en termes de développement socio-économique.

Le pays fait partie de la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) et de l'Union africaine.

Bamako, ville située au sud-ouest et qui comptait 1 809 106 habitants en 20095, est la capitale du pays.

Religion

L'islam est la principale religion pratiquée au Mali (90 %) alors que les catholiques, protestants et animistes représentent à peu près 10 %. La religion est omniprésente au Mali. Il est rare de trouver un village sans sa mosquée. Mais des cérémonies animistes, pourtant interdites par l'islam, persistent encore dans quelques villages majoritairement musulmans. La grande majorité des musulmans sont sunnites. L'islam malien est mâtiné d'éléments des religions traditionnelles animistes, comme la vénération des ancêtres.

Les ethnies au Mali

L’extension du territoire malien a pour conséquence une très grande diversité de la population qui y vit. Si l’on s’en tient aux principaux groupes ethniques, il est aisé d’en recenser au moins une douzaine parmi lesquels il est possible d’établir une distinction entre ceux de race « blanche » (Maures, Touareg et Peuls) et ceux de « race noire » (Bambara, Sénoufo, Malinké, Sarakollé, Dogon…) distinction anthropologique classique mais dont la pertinence n’apparaît plus aussi évidente aujourd’hui.

Les différentes ethnies:

Touareg :Les touareg sont des nomades berbères Zenega. Ils sont répartis entre une multitude de fractions éparpillées au Sahara jusqu'à Tombouctou.

Les peuls:Il en existe quelques îlots dans certaines régions, tels que les rangabé par exemple, dans la zone sahélienne ; mais la grande majorité de ceux qui se disent peuls est plus ou moins métissé; certains d'entre eux sont d'ailleurs, parfois, plus foncés que les autres Noirs.

Les Sarakolles :Les saracollé ou Soninké, connus également sous le nom de Marka, sont d'extraordinaires voyageurs. Ils constituaient naguère cette corporation de colporteurs traditionnels, qui, avec celle des dioula, sillonnait tout l'Ouest africain.

Les khassonké :Le Khasso (pays des Khassonké) se trouve enclavé dans ceux des peuples saracollé au Nord-Ouest, bambara au Nord-Est et Malinké au Sud.

LES BAMBARA:Les Ban-mâna, de Ban : refus et mâna: Maître, c'est-à-dire ceux qui ont refusé d'être dominés, plus communément connus sous le vocable de bambara que leur a donné le colonisateur européen, tiennent surtout par leur dialecte, dérivé de la langue mandingue, une place importante au sein des autres groupes ethniques du Mali. En effet la popularité du dialecte bambara est telle que l'observation non avertie pourrait s'imaginer que c'est l'ethnie bambara qui prédomine au Mali.

Les Maures :Il s'agit surtout de bouviers, habitués à vivre beaucoup plis avec les autochtones noirs du Sud qu'avec leurs congénères chameliers du Nord et qui tirent l'essentiel de leurs ressources non du palmier-dattiers comme ces derniers, mais de la cueillette de la gomme arabique et des transports par bœufs porteurs.

sonraï :installé à la frontière de l'Afrique blanche et de l'Afrique noire, le peuple Sonraï a bénéficié, de ce fait, à la fois des apports des pays méditerranéens, bien avant les autres, et de ceux des pays du sud qui entretenaient des relations commerciales avec les premiers à travers son territoire.

Les Toucouleur:En effet les Toucouleurs sont venus très tard au Mali où leur implantation s'est faite à partir de la seconde moitié du XIXe siècle.

Les Bozo et Somono :En effet, au point de vue ethnique, le groupe se compose d'un mélange de plusieurs races : bambara, soninké, bobo, etc. Aussi, les somono ont-ils, pour la plupart, conservé les coutumes de leurs groupes d'origine avant d'adopter finalement les règles coraniques, à la suite de la conquête de leurs lieux de résidence par les Toucouleurs d'El Hadj Oumar

Les Diawara :En vérité, les Diawara constituent un peuple à part, une sorte d'enclave au sein d'un groupe numériquement plus important mais qui n'a pu les absorber en raison des particularités qui leur sont propres et dont ils n'ont jamais voulu se départir afin de conserver leur originalité intacte.

Politique intérieure

Le Mali est une république avec un parlement unicaméral. Le pouvoir exécutif est représenté par le président et son gouvernement. Le pouvoir législatif par l'Assemblée nationale. La plus haute autorité judiciaire est la Cour suprême.

Depuis l'indépendance du Mali, six chefs d'État se sont succédé :

Modibo Keïta, entre 1960 et 1968, renversé par un coup d'État ;

Moussa Traoré, de 1968 à 1991, renversé par un coup d'État ;

Amadou Toumani Touré, président du Comité transitoire pour le salut du peuple (CTSP) 1991-1992 ;

Alpha Oumar Konaré, élu en 1992 réélu pour un second mandat en 1997 ;

Amadou Toumani Touré, élu en 2002 et réélu lors de l'élection présidentielle du 29 avril 2007 avec 70,88 % des voix

Actuel président de la République du mali : Ibrahim Boubacar Keïta élu le11 août 2013 avec 77,6 % des voix,( L'élection présidentiel lieu en 2013, après le coup d'État et la guerre contre les djihadistes)

Chef du Gouvernement : M. Moussa Mara(Le Premier ministre Oumar Tatam Ly a démissionné le 5 avril 2014, sept mois après sa nomination. Le Président Keïta a alors nommé Moussa Mara au poste de Premier ministre.)

Après avoir renversé le dictateur Moussa Traoré en 1991, le général Amadou Toumani Touré (dit « ATT ») a conduit une transition démocratique exemplaire, conclue en 1992 par l’élection d’Alpha Oumar Konaré qui s’est appuyé sur l’ADEMA (Alliance pour la démocratie au Mali) durant ses deux mandats.

2012-2013, des conflits croisés

Le Mali, ce pays d’Afrique occidentale souffre de multiples crises - un coup d’État militaires, la guerre civile, la famine et enfin une invasion guerrière dirigée par les Français.Deux lignes symétriques de bouleversements se sont développées en même temps au nord et au sud du pays. D’un côté, le Mouvement National Touareg pour la libération de l’Azawad (MNLA) a déclaré son indépendance dans le nord et a rapidement été rejoint par Ansar Dine, Al-Qaïda au Maghreb Islamique (AQMI) et le Mouvement pour l’Unité et le Jihad en Afrique de l’Ouest (MOJWA ). De l’autre côté, Amadou Haya Sanogo, capitaine de l’armée malienne et formé aux États-Unis, procéda à un coup d’État dans la partie sud du pays, renversant le président Amadou Toumani Touré.Alors que la France, les États-Unis et les pays de l’Union Européenne décident de l’avenir du Mali via des actions militaires et des feuilles de route politiques, le pays lui-même est trop affaibli et politiquement déstabilisé pour imaginer n’importe quelle possibilité de s’opposer à ces interventions extérieures.

En fait le 22 mars 2012, à quelques semaines de l’élection présidentielle qui devait se tenir en avril 2012, un coup d’Etat mené par un groupe de militaires a renversé le président ATT et pris le pouvoir à Bamako. Face à la pression de la communauté internationale, qui a unanimement condamné ce putsch, et à la mobilisation de la Communauté des Etats d’Afrique de l’Ouest (Cédéao) pour aider le Mali à sortir de la crise, un accord cadre a été signé le 6 avril par la junte et la Cédéao pour mettre en place une transition politique. Dans ce cadre, M. Dioncounda Traoré a été désigné le 12 avril comme président intérimaire de la République du Mali, et M. Cheick Modibo Diarra Premier ministre de transition, mettant en place son gouvernement. Un second accord a été conclu le 20 mai entre les putschistes, les autorités de transition et la Cédéao pour prolonger cette transition pour un an à compter du 22 mai.

Le 6 avril 2012, le Mouvement National de Libération de l’Azawad, mouvement indépendantiste qui avait lancé une offensive dans le Nord Mali le 17 janvier 2012, a proclamé unilatéralement « l’indépendance de l’Azawad ». Cette annonce a été unanimement condamnée .

Une analyse : la crise au mali c’est simple. Les entreprises françaises et américaines ont découvert des gisements d’énergie sous le sol de mali.

Pour sécuriser se gisement ; les français et américains demande aux salafistes extrémistes d’Arabie saoudite de terroriser le peuple du mali. Les medias français font la propagande du danger salafiste à travers les medias durant des jours et semaines. Et après le lavage de cerveaux sur plusieurs pays. La communauté internationale prend la décision de soi-disant sauver le peuple de mali en autorisant à l’armée française de tuer les salafistes en même temps de sécuriser les gisements découverts sur le sol du mali. Donc il y a une étroite collaboration entre l’Arabie saoudite et les compagnies pilotées par les lobbys sionistes mondiale.

 

 

 

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