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Les Heureuses anniverasires en ce mois Cha'ban

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Les Heureuses anniverasires en ce mois Cha'ban

Au Nom de Dieu, le Clément, le Miséricordieux

 Les Heureuses anniversaires en ce mois Cha'ban

Dieu, le Très-Haut, dit dans Son Noble Livre : ((Dieu ne veut qu’écarter de vous la souillure, ô Gens de la Famille, et vous purifier totalement)) (Coran XXXIII, 33).

Nous célébrons au troisième jour de ce mois de sha’bân l’anniversaire de la naissance de l’Imâm al-Hussein Ibn ‘Alî (p), Petit Fils du Prophète(صلی الله علیه و آله و سلم ) né à Médine en l’an 3 de l’Hégire, au quatrieme jour celui de la naissance de Le fidèle frère d'Imam Hussein, Abulfazl-Abbas et au cinquième jour celui de la naissance de l’Imâm ‘Alî Ibn al-Hussein, Zayn al-‘Âbidîn (p).

l’Imâm al-Hussein (p)  a passé son enfance avec le Messager de Dieu (P), son grand-père maternel, avec sa mère Fâtima az-Zahrâ’ (p) et son père ‘Alî (p). Il a pris de la science de son père, de sa raison, de sa spiritualité et de sa vie consacrée au jihâd. Tous les Musulmans savent bien que le Messager de Dieu (p) a dit : « Al-Hassan et al-Hussein sont les deux maîtres des habitants du Paradis » ; et « Al-Hassan et al-Hussein sont deux Imâms qu’ils soient debout ou assis ».

L’Imâm al-Hussein (p) s’est mis en action dans la réalité islamique après et même avant la mort de son père ‘Alî (p) et son frère al-Hassan (p). Son but était de rapprocher les gens de l’Islam. De leur apprendre l’Islam authentique et d’ouvrir leurs raisons vis-à-vis de Dieu. La période qu’il a passée à Médine était celle où il suivait la voie de son grand-père, le Messager de Dieu (P), une voie consistant à instruire les gens, à les diriger et à élever leur niveau de conscience. C’était aussi la voie à emprunter par les gens qui s’opposent à l’injustice sous toutes ses formes et qui s’ouvrent à la justice sous toutes ses formes. Il voulait préparer la société islamique et la conduire loin de la ligne de la déviance suivie par les Umayyades .

L’Imâm al-Hussein (p) a agi en tant qu’Imâm. L’Islam était pour lui un dépôt divin dont il était responsable. Dès que certaines conditions ont pris un aspect favorable, il s’est mis en action pour servir le Message et la cause. Il tenait à servir la ligne d’ordonner le bien et de déconseiller le mal. Et c’est là qu’il a prononcé ses fameuses paroles :

« Je ne me suis pas soulevé de gaîté de cœur ni par arrogance. Je me suis soulevé pour l’assainissement de la communauté de mon grand-père, le Messager d’Allah, pour commander le bien et interdire le mal ».

A la lumière de cet objectif, l’action de al-Hussein (p) était une action pacifique et non pas une action violente. Il a dit : « Si on m’accepte dans la vérité, c’est à Dieu que revient la vérité et si on ne m’accepte pas, je me résigne en attendant le jugement de Dieu ; Dieu est le meilleur des juges ». Mais attachés à l’égarement et à la déviance, et soumis à l’injustice et aux injustes, ses ennemis l’ont traité avec violence. Ils ont voulu l’obliger à se soumettre au pouvoir égaré. Mais il leur a répondu en leur lançant ses paroles demeurées éternelles : « Non par Dieu ! Je ne me soumettrai pas à vous comme un humilié ni ne me baisserai devant vous à la manière des esclaves… Le bâtard, fils de bâtard, nous fait choisir entre deux choses : Entre la mort et l’humiliation. Loin de nous l’humiliation ! Dieu, Son Prophète et les croyants ne l’acceptent pas pour nous.  Nous ne préférons pas l’obéissance aux ignobles à la mort à la manière des personnes nobles ».

En même temps, il a essayé de faire bouger la Nation, d’exciter ses sentiments et de la sensibiliser par rapports aux causes de la vérité et de l’erreur. C’est pour cette raison qu’il a adressé à l’armée qui était venue pour le combattre les paroles suivantes : « Ne voyez-vous pas que la vérité n’est pas suivie et que la fausseté n’est déconseillée par personne ? Que tout croyant ait le désir de rencontrer le Seigneur sans avoir eu à s’écarter de la bonne voie, car je ne vois la mort que comme bonheur et je ne vois la vie avec les injustes que comme abattement ».

L’Imâm al-Hussein (p) ne s’arrêtait pas là. Pendant qu’il conduisait sa révolution, il dialoguait matin et soir avec l’armée qui était envoyée pour le combattre. Il appelait ses ennemis à Dieu et tentait d’ouvrir leurs raisons vis-à-vis de la vérité dans l’espoir de les voir abandonner leur erreur. Mais ils avaient fermé leurs raisons. L’un d’eux lui a répondu en disant : « Nous ne comprenons pas ce que tu dis, ô Fils de Fâtima. Pourquoi ne te soumets-tu pas à la volonté de tes cousins ? ». Mais l’Imâm (p) a insisté à s’opposer à l’injustice et à l’erreur. L’Imâm (p) est donc tombé en martyr, au plus haut degré du martyre. Il est tombé avec ses enfants, ses cousins et ses compagnons. Il est tombé en disant : « Ce qui m’arrive est facile du moment où Dieu en est le témoin ». Un poète s’est identifié à lui et a adressé en son nom ces paroles au Seigneur :

« Par amour de Toi,

J’ai abandonné toute la créature.

Pour Te voir,

J’ai rendu mes enfants orphelins.

Même si, pour m’obliger à ne pas T’aimer,

Tu me coupes en morceaux,

Le cœur ne fera que T’aimer ! ».

L’Imâm al-Hussein (p) est tombé en martyr. Mais, de par son programme, ses slogans et ses buts, sa révolution a élu domicile dans la conscience de toutes les générations. Elle a été, pendant les différentes étapes de l’histoire, à l’origine de beaucoup d’autres révolutions et de résistances face à tout injuste et à tout arrogant, pour que la parole de Dieu soit la supérieure et celle des injustes l’inférieure.

C’est pour cette raison que l’Imâm al-Hussein (p) est resté une lumière éclairante. Une lumière qui éclaire les raisons, les cœurs et la vie. Une lumière qui incite la Nation à être forte, ferme et libre face aux injustes et aux arrogants.

le message de Zayn al-‘آbidîn (p)le fils de Imam Hussein(p)

Pour ce qui est de l’Imâm ‘Alî Ibn al-Hussein, Zayn al-‘آbidîn (p), Il est l’Imâm qui a rempli son temps en matière de science, de piété, de vérité et d’esprit. C’est lui qui a laissé ses empruntes sur toutes les dimensions de la culture islamique. D’un côté, il apprenait aux gens les concepts de l’Islam et ses lois. D’un autre côté, il liait les hommes à Dieu par l’intermédiaire de ses invocations qui représentent toute un programme spirituel et moral. Ecoutons-le : « Seigneur ! Je me suis complètement donné à Toi, je me suis entièrement dirigé vers toi, j’ai détourné mon visage de quiconque ait besoin de Tes dons, je ne demande rien à celui qui a besoin de Ta grâce, je pense que celui qui est dans le besoin et qui demande à celui qui est également dans le besoin fait une sottise. Seigneur ! J’ai tant vu des gens qui ont sollicité la grandeur par une voie autre que la tienne, ce qui les a amenés à être humiliés. J’ai tant vu des gens qui ont sollicité la richesse à d’autres que Toi, ce qui les a amenés à être ruinés. J’ai tant vu des gens qui ont sollicité la hauteur, ce qui les a amenés à être rabaissés ».

Il disait aussi : « Seigneur ! Empêche-moi d’avoir à l’esprit qu’un pauvre est vilain ou qu’un riche est honorable. L’honorable est celui qui le devient en T’obéissant ; le puissant est celui qui le devient en T’adorant ».

Dans son invocation dite « Des nobles caractères », l’Imâm Zayn al-‘آbidîn (p) dit : « Seigneur ! Aide-moi à répondre à celui qui tente de me berner en lui fournissant le bon conseil, à répondre à celui qui m’abandonne en étant charitable envers lui, à récompenser celui qui me prive en lui donnant, à gratifier celui qui rompt avec moi en me rapprochant de lui, à dire du bien de celui qui me médit. Seigneur ! Aide-moi à reconnaître ce qu’on me fait comme bonnes actions et à négliger ce qu’on me fait comme mauvaises actions ».

L’Imâm Zayn al-‘آbidîn (p) montrait aux gens la voie qu’ils devaient suivre dans leurs relations sociales et politiques en disant : « Le fanatisme qui est péché consiste, pour quelqu’un, dans le fait de considérer les mauvaises personnes parmi les siens comme étant meilleures que les bonnes personnes appartenant à un autre clan ». ses invocations sont rasse,bler dans le livre Les psaumes d islam

Les Gens de la Maison (le descendant du prophète (psl)) voulaient élever nos raisons au niveau de l’ouverture vis-à-vis de la vérité. Ils nous demandaient de vivre l’amour et l’unité entre nous. Ils nous demandaient d’être équilibrés et droits sur la voie. C’est en cela que consiste le sens de la reconnaissance de l’Autorité des Gens de la maison

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