Les défenseurs des droits dénoncent les « abus systématiques » contre les détenus palestiniens

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Les défenseurs des droits dénoncent les « abus systématiques » contre les détenus palestiniens

Les défenseurs des droits avertissent que les prisons israéliennes comptent un nombre record de Palestiniens depuis le début de l'agression israélienne contre Gaza, affirmant que les détenus sont soumis à des « abus systémiques » et à de la torture.

Des membres de plusieurs ONG israéliennes se sont rendus à Genève en début de semaine pour tirer la sonnette d’alarme devant les Nations unies sur la grave « crise » qui règne dans les prisons du régime.

« Nous sommes extrêmement, extrêmement inquiets », a déclaré à l'AFP Tal Steiner, directrice exécutive du Comité public contre la torture en Israël (PCATI).

« Ce à quoi nous sommes confrontés est une crise », a-t-elle déclaré, ajoutant que neuf personnes étaient mortes derrière les barreaux depuis le 7 octobre 2023, date à laquelle l’armée israélienne a lancé ses offensives terrestres et aériennes incessantes contre la bande de Gaza assiégée.

« Il y a actuellement près de 10 000 Palestiniens détenus par Israël, (...) une augmentation de 200% par rapport à toute année normale », a souligné l'activiste, indiquant que la situation s’était considérablement détériorée depuis qu'Israël mène sa guerre sanglante contre Gaza.

Au moins 31 490 Palestiniens, pour la plupart des femmes et des enfants, ont perdu la vie depuis le 7 octobre, début de la guerre génocidaire israélienne à la suite de l’opération-surprise Tempête d’Al-Aqsa menée par le Hamas. Quelque 73 439 autres Palestiniens ont également été blessées dans cette guerre.

L’offensive militaire israélienne a laissé une trace de destruction à Gaza, laissant les hôpitaux en ruines et déplaçant environ la moitié des 2,4 millions Gazaouis.

Israël a en outre imposé un blocus total à l’enclave palestinienne, coupant le carburant, l'électricité, la nourriture et l'eau à plus de deux millions de Palestiniens.

Miriam Azem, du centre juridique d'Adalah, a également déclaré que son organisation avait réussi à documenter « 19 cas évidents » de torture, y compris de violences sexuelles, dans les prisons israéliennes depuis le début de la guerre à Gaza. 

 
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