Par la voix du porte-parole de son ministère des Affaires étrangères, l’Iran a affirmé que la décision de la Cour pénale internationale (CPI) contre le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et son ancien ministre des Affaires militaires Yoav Gallant aurait dû inclure le crime de génocide qui est évident.
La Chambre préliminaire de la CPI a émis ce jeudi des mandats d’arrêt contre Netanyahu et Gallant « pour crimes contre l’humanité et crimes de guerre commis au moins à partir du 8 octobre 2023 jusqu’au 20 mai 2024 » dans la bande de Gaza.
Y réagissant, Esmaïl Baghaï a publié, le vendredi 22 novembre, un message sur X, indiquant que quatorze mois après le début de la guerre génocidaire du régime d’occupation à Gaza, marquée par les atrocités les plus déchirantes, la Chambre préliminaire I de la CPI a enfin émis des mandats d’arrêt contre les deux principaux criminels Netanyahu et Gallant.
« Bien sûr, leur acte d'accusation aurait dû inclure le crime de génocide qui est manifeste », a-t-il ajouté.