Téhéran déconseille aux pays occidentaux de recourir à la pression ou à l’intimidation ni à une approche conflictuelle vis-à-vis de l'Iran en ce qui concerne ses activités nucléaires légitimes et pacifiques.
Le représentant permanent de l’Iran auprès de l’Office des Nations Unies et d'autres organisations internationales à Vienne Mohsen Naziri-Asl a rappelé que la pression ou l'intimidation ne constituait pas une option adéquate et acceptable car elles ne peuvent aboutir qu'à l'impasse.
« La République islamique est prête à s’engager dans une interaction positive par le biais du dialogue et d’une coopération constructive en vue de parvenir à une solution durable [aux problèmes en suspens] », a-t-il indiqué.
Ces remarques interviennent après que le Conseil des gouverneurs de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), l’organisme de surveillance nucléaire de l’ONU, a adopté une résolution anti-iranienne basée sur une proposition transmise par le Royaume-Uni, la France et l’Allemagne. La résolution réitère les accusations de la troïka européenne et de leurs alliés contre la République islamique d’Iran concernant une coopération insuffisante avec l’AIEA.