Les traductions du Coran en langues africaines locales témoignent des besoins langagiers et spirituels de l’Afrique

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Le représentant de la République du Mali à l’exposition internationale du Saint Coran a affirmé que l’existence des traductions du Saint Coran en langues africaines locales témoignait des besoins langagiers et spirituels de la population de ce continent pour se libérer de la dépendance en écriture latine.

Jamal Dimbour, responsable du stand de la République du Mali au secteur « Coran et Culture des Nations » à la 21e exposition internationale du Saint Coran de Téhéran et expert des questions islamiques a indiqué lors d’une interview accordée à IQNA: « Jusqu’il y a quelques années, toutes les traductions du Saint Coran en Afrique notamment au Mali étaient en français ou en anglais, ou elles étaient transcrites en latine, mais aujourd’hui, les peuples de ce continent se libèrent de la dépendance langagière et essaient de lire la Parole Divine en leurs langues locales.»

« Le secteur « Coran et Cultures des Nations » nous a offert l’occasion de présenter les activités coraniques en république du Mali et la façon d’enseigner le livre divin dans notre pays aux visiteurs iraniens », a-t-il ajouté.

« Les Iraniens, a-t-il précisé, ont beaucoup d’intérêt pour les traductions non latines et cherchent à obtenir plus d’information sur elles. »  Exprimant son étonnement du grand intérêt accordé par les Iraniens aux thèmes coraniques, Jamal Dimbour a souligné : « C’est pour la première fois que je participe à l’exposition du Saint Coran de Téhéran et la présence de tant de visiteurs, en dépit du mois béni de ramadan et la grande chaleur m’a étonné. J’espère voir de telles expositions s’organiser dans tous les pays islamiques. »

Converti il y a quelques années au chiisme, le responsable du stand de la république du Mali à l’exposition internationale du Saint Coran de Téhéran a expliqué : « Le chiisme était méconnu avant la victoire de la révolution islamique en Iran. Les gens n’avaient pas beaucoup de connaissance sur les enseignements et les croyances de cette école, mais après la révolution et la publication des livres sur le chiisme et la présence des Iraniens dans les pays africains, les Africains ont commencé à se familiariser avec la réalité de l’école de l’Ahl-ul-Bayt(AS). Moi, c’est après beaucoup de recherches que je suis entré au chiisme. »

« Le secteur « Coran et Cultures des Nations » de l’exposition internationale du Saint Coran de Téhéran a permis aux représentants de 30 pays du monde à définir le mode de vie coranique employé dans leurs pays pour les visiteurs iraniens. De même, il leur a permis de se familiariser avec les croyances et les idées des Iraniens sur les musulmans du monde et de ce point de vue il a permis le renforcement de la solidarité au sein des musulmans », a-t-il conclu.

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