Six ans de prison ferme ont été requis mercredi contre un candidat français à la rébellion arrêté en novembre 2012 au Mali, alors qu'il tentait de rejoindre des groupes extrémistes qui s'étaient emparés du nord du pays.
Français âgé de 26 ans, Ibrahim Ouattara a déclaré mercredi que la lutte armée était "nécessaire" et qu'il voulait "persister dans cette voie".
Il comparaissait depuis mardi devant le tribunal correctionnel de Paris avec deux complices présumés pour "association de malfaiteurs en vue de préparer des actes terroristes".
Estimant qu'il s'agissait d'une de ces "filières rebelles dont on parle tant dans l'actualité", le procureur a souligné que ce type d'activités "créé dans la population un vrai sentiment de peur" en raison du potentiel retour de ces rebelles sur le territoire français.
"Quand on rejoint de telles zones, on sait où on va et pourquoi on y va", a-t-il poursuivi, soulignant que certains jeunes Français ayant rejoint les rebelles dans le nord du Mali avaient ensuite "combattu contre les troupes françaises" engagées dans l'opération Serval menée contre ces groupes à partir de janvier 2013.