Gouvernance
éthique,
- Ali (as) est le nom d'une personne qui est la plus célèbre du monde islamique après le Prophète Mohamad (psl).
Mais une partie importante de son histoire a été «censurée». Fondamentalemen, certains n'aiment pas que cette partie de l'histoire soit expliquée. Même les Safavides, qui ont déclaré que la religion officielle d'Iran était chiite, n'ont mis en évidence que certains aspects de sa vie et de son pouvoir. On nous a montré de lui un certain image ;
Un héros guerrier, un puissant conquérant et un puissant dirigeant dont le court règne a été davantage passé à la guerre. Son nom est associé à l'épée, au sang et au Zulfiqar.
Jetons un coup d'œil sur des images complètement différentes de ce personnage:
1- Rationalisme.
Le jour de son allégeance, un homme s'est levé de la foule et a dit publiquement: "Je vous jure allégeance, mais si vous vous comportez de manière inappropriée, nous vous tuerons ". Sans même froncer les sourcils, Ali(as) ne dit qu'un mot: Acceptez!
2- liberté,
Certaines personnes ont refusé son allégeance, il s'est assis pour leur parler avec une pleine patience et il n'a imposé aucune pression. Certains ont prêté allégeance et d'autres non! Il a garanti la sécurité de ceux qui n'ont pas prêté allégeance.
3- Principe Morale,
Pendant les guerres, en général tout devient sécurisé et quiconque n'accompagne pas devient un traître. Mais à son époque dans l'une des guerres, il a écrit au peuple de Kufa: Je suis soit un oppresseur, soit une personne opprimée. Si vous me trouvez juste, aidez-moi, et si vous me trouvez dans l'erreur, ramenez-moi sur le chemin de la vérité. Est-ce que vous
rouvez un ton un peu autoritaire dans son message ?
Est-ce qu'un
seul cas similaire peut-il être retrouvé dans l'histoire?
4. Mettez-vous à la place d'un commandant de guerre chevronné. Certaines personnes viennent et disent que: "nous viendrons sur le champ de bataille avec toi. Là, dès que
la vérité nous est révélée, nous déciderons d'être avec toi ou avec tes ennemis ".
Que faites-vous honnêtement?
On lui donné une telle proposition !
Non seulement il n'était pas déçu, mais il aimait cette prudence et cette rationalité et les encourageait à porter de tels jugements.
5- Il disait à son peuple: " Si vous voyez mes commandements pour suivre Dieu, vous devez les accompagner, mais si dans mes ordres, vous trouvez la désobéissance dissimulée de Dieu, qu'elle vienne de moi ou d'autre que moi, n'obéissez jamais !!
Il n'a pas exigé l'obéissance du peuple, Il a encouragé tous de chercher la vérité.
6- Il ne s'est pas confiné à un cercle restreint d'amis (initiés).
De nombreux cas ont été rapportés dans l'histoire que l'imam a appelé les gens au dialogue et à la consultation sur les questions les plus importantes, telles que la décision sur son ennemi Mu'awiyah. En particulier, il a concerté avec les anciens et les chefs tribaux, ainsi qu'avec les gens ordinaires des questions importantes comme des guerres.
7- Il s'est rendu compte que certaines personnes faute d'accès ou de honte ou de peur, ne pouvaient pas communiquer leurs plaintes et revendications avec lui, comme solution il a conçu pour la première fois un mécanisme appelé «chambre de pourparlers » afin que les gens puissent le contacter directement.
8- Dans l'un des discours, l'un des soldats s'est levé et lui a fait une déclaration mêlée de flatterie. Imam a poursuivi: ...
" Je déteste que vous me considérez comme quelqu'un qui aime vos éloges. ... Ne me louez pas avec de belles paroles" et il a conseillé : " de me quitter en disant " rien que la vérité ".
9- Il n'a point déclaré le critique contre lui comme la ligne rouge de la société. Dans son gouvernement, la parole autant qu'elle était amer, elle ne serait pas traiter que de bien ! Beaucoup de ses opposants se rassemblaient dans la mosquée où il priait, protestaient et l'insultaient. Mais en contrepartie, imam ne retirait jamais leur part du bien publique. A son temps étant opposition au gouvernement ne coûterait pas chère.
10. Il a fait preuve de patience dans ses affrontements coercitifs et a mis l’accent sur le dialogue, l’interaction et la tolérance, à tel point que
certains l’accusaient d'avoir peur et de craindre.
(Interprétation libre du Dr. Saber Adak, éthique du leadership)
- Ce sont des parties de «l'histoire sombre» de l'imam Ali (as) qui nous est moins racontée.
Celles-ci, avec des centaines de faits historiques cachés, montrent qu'il a fondé son pouvoir sur trois principes:
1- Le principe de rationalité:
Un dirigeant n'est pas Dieu. Le peuple doit avoir le courage de penser et d'évoluer, et les ordres des dirigeants doivent être justes et équitables. L'obéissance sentimentale ne vaut rien. C'est le raisonnement et la mesure qui devraient être la base du choix, et la sagesse collective est basée sur cette rationalité, qui devrait être la base du pouvoir des dirigeants.
2- Le principe de liberté:
La liberté signifie que les gens peuvent penser différemment et exprimer librement leurs opinions les uns avec les autres. La "similitude d'opinion" apporte la tyrannie et la stagnation, et la "différence d'opinion" apporte dynamisme et la liberté publique.
3- Le principe de moralité:
Les dirigeants, en se considérant sur la bonne voie,
ne sont pas autorisés à fouler aux pieds les principes de liberté et de rationalité sous aucun prétexte, même la guerre.
Alors Imam Ali (as)
- Il n'était pas seulement le conquérant de Khyber. Sa réalisation la plus importante est d'ouvrir les yeux sur un nouveau modèle de gouvernance basé sur la flexibilité, la tolérance, la rationalité, le libéralisme et la participation. Il est l'éternel conquérant du demaine de la rationalité et de la liberté.
Indépendamment de ce que nous dirigions, une famille, une ville ou une entreprise internationale, ces trois principes nous inspirent.
Imam Ali as
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