Prophète Ibrahim as, traversa des moments difficiles, mais partout, tout le temps, il se soumettait au commandement de Dieu et avançait dans son chemin ; il supporta toutes les souffrances dans la voie vers Dieu, acceptant toutes les épreuves divines et prouvant ainsi son mérite.*
*Pendant sa vie, Ibrahim aimait beaucoup Ismaïl, car le garçon était le fruit de sa vie et la récompense d'un siècle d'afflictions et difficultés ; en outre, il avait été séparé de lui pendant des années et Ibrahim avait enduré avec douleur cet éloignement.* *Cependant, la vie d'Ismaïl, dans tous les objectifs et les voies dans la quête de* *Dieu, s'était entrelacée avec celle d'Ibrahim, dans l'explicite et l'implicite.*
*Dieu voulut aussi tester Ibrahim au sujet d'Ismaïl, une épreuve qui brisait les hommes les plus grands et puissants : Ibrahim devait, avec sa propre main, poser un couteau sur la gorge d'Ismaïl et le sacrifier dans la voie de Dieu. Bien que l'exécution de cet ordre était extrêmement dure pour lui,* *Abraham, le champion de la soumission à Dieu, est également sorti la tête haute de cette épreuve.*
*Un jour Ismaïl, qui était un jeune homme fort et beau, est rentré de la chasse et les yeux d'Ibrahim sont tombés sur la figure et la beauté de son fils. L'amour paternel pour un tel enfant fut aussi ému… Et Dieu le voulut ainsi :* *mettre Ibrahim à l'épreuve avec cette affection.*
*La nuit tomba et Ibrahim rêva que Dieu lui ordonnait de sacrifier Ismaïl.*
*Ibrahim se demanda alors si ce songe était inspiré par Dieu. La nuit suivante il fit le même rêve et la troisième nuit fut pareille. Il fut donc convaincu que c'était un rêve divin et qu'il n'y avait pas de tentation diabolique dans celui-là.* *L'explication était la suivante : Ibrahim voulait avoir le cœur net, et il faisait attention à ne pas être tenté dans cette affaire, étant donné qu'il s'agissait de tuer et sacrifier.*
*Ibrahim avait été placé devant un chemin très dangereux. Maintenant était le temps de choisir. Quelle voie choisir, Dieu ou lui-même ? Ibrahim, qui avait toujours considéré Dieu le maître de sa propre existence, aussi dans cette affaire, si difficile fût-elle, se dirigea vers Dieu. Cependant, Iblis, implacable, le tentait sur son chemin. Par exemple, il lui disait que ce rêve-là était d'inspiration satanique, ou bien qu'il n'était pas logique qu'un être humain sacrifie son jeune enfant.*
*Ibrahim, le briseur d’idoles de l'Histoire, il brisa alors Iblis, il réalisa le grand effort (djihad akbar) et, avec une décision résolue, il fut prêt pour le sacrifice d'Ismaïl.*
*D'abord, Ibrahim partagea cette affaire avec la mère d'Ismaïl, Hajer. Il lui dit : « Revêts mon fils Ismaïl avec des habits propres et rase sa tête, je veux l'amener chez un ami. » Hajer obéit.*
*Au moment de partir, il dit à Hajer : « Donne-moi un couteau et une corde. » Elle répondit : « Tu vas faire une visite à ton ami. Pourquoi tu veux un couteau et une corde ? »*
*Ibrahim lui riposta : « Peut-être qu'ils apportent un mouton pour le sacrifier et qu'on aura besoin d'un couteau et d'une corde. » Hajer lui apporta alors ce qu'il demandait et Ibrahim et Ismaïl partirent vers l'autel du sacrifice.*
*Shaytan se présenta chez Hajer sous la forme d'un vieil homme et avec sympathie et bienveillance lui a dit : « Est-ce que tu ne sais pas où Ibrahim emmène Ismaïl ? »*
*Elle répondit : « Chez un ami. »*
*Shaytan dit : « Ibrahim l'a emmené pour le tuer. »*
*Hajer demanda : « Quel père a tué son fils, spécialement un père comme Ibrahim et un fils comme Ismaïl ? »*
*Sahytan dit : « Ibrahim dit « C'est Dieu qui l'ordonne''. »*
*Hajer répliqua alors : « Que mon âme et celle d'Ismaïl soient sacrifiées mille fois pour l'amour de Dieu ! J'aimerais avoir mille enfants pour les sacrifier dans la voie de Dieu ! » Elle prit alors quelques pierres du sol et les lança sur Shaytan, qui s'éloigna d'elle.*
*Lorsque Shaytan perdit tout espoir avec Hajer, il se dirigea vers Ibrahim toujours sous l'apparence d'un vieil homme et lui cria : « Ô Ibrahim ! Ne tue pas ton propre enfant car c'était un rêve inspiré par Shaytan ! » Ibrahim lui dit avec une ferme conviction :*
*Pendant sa vie, Ibrahim aimait beaucoup Ismaïl, car le garçon était le fruit de sa vie et la récompense d'un siècle d'afflictions et difficultés ; en outre, il avait été séparé de lui pendant des années et Ibrahim avait enduré avec douleur cet éloignement.* *Cependant, la vie d'Ismaïl, dans tous les objectifs et les voies dans la quête de* *Dieu, s'était entrelacée avec celle d'Ibrahim, dans l'explicite et l'implicite.*
*Dieu voulut aussi tester Ibrahim au sujet d'Ismaïl, une épreuve qui brisait les hommes les plus grands et puissants : Ibrahim devait, avec sa propre main, poser un couteau sur la gorge d'Ismaïl et le sacrifier dans la voie de Dieu. Bien que l'exécution de cet ordre était extrêmement dure pour lui,* *Abraham, le champion de la soumission à Dieu, est également sorti la tête haute de cette épreuve.*
*Un jour Ismaïl, qui était un jeune homme fort et beau, est rentré de la chasse et les yeux d'Ibrahim sont tombés sur la figure et la beauté de son fils. L'amour paternel pour un tel enfant fut aussi ému… Et Dieu le voulut ainsi :* *mettre Ibrahim à l'épreuve avec cette affection.*
*La nuit tomba et Ibrahim rêva que Dieu lui ordonnait de sacrifier Ismaïl.*
*Ibrahim se demanda alors si ce songe était inspiré par Dieu. La nuit suivante il fit le même rêve et la troisième nuit fut pareille. Il fut donc convaincu que c'était un rêve divin et qu'il n'y avait pas de tentation diabolique dans celui-là.* *L'explication était la suivante : Ibrahim voulait avoir le cœur net, et il faisait attention à ne pas être tenté dans cette affaire, étant donné qu'il s'agissait de tuer et sacrifier.*
*Ibrahim avait été placé devant un chemin très dangereux. Maintenant était le temps de choisir. Quelle voie choisir, Dieu ou lui-même ? Ibrahim, qui avait toujours considéré Dieu le maître de sa propre existence, aussi dans cette affaire, si difficile fût-elle, se dirigea vers Dieu. Cependant, Iblis, implacable, le tentait sur son chemin. Par exemple, il lui disait que ce rêve-là était d'inspiration satanique, ou bien qu'il n'était pas logique qu'un être humain sacrifie son jeune enfant.*
*Ibrahim, le briseur d’idoles de l'Histoire, il brisa alors Iblis, il réalisa le grand effort (djihad akbar) et, avec une décision résolue, il fut prêt pour le sacrifice d'Ismaïl.*
*D'abord, Ibrahim partagea cette affaire avec la mère d'Ismaïl, Hajer. Il lui dit : « Revêts mon fils Ismaïl avec des habits propres et rase sa tête, je veux l'amener chez un ami. » Hajer obéit.*
*Au moment de partir, il dit à Hajer : « Donne-moi un couteau et une corde. » Elle répondit : « Tu vas faire une visite à ton ami. Pourquoi tu veux un couteau et une corde ? »*
*Ibrahim lui riposta : « Peut-être qu'ils apportent un mouton pour le sacrifier et qu'on aura besoin d'un couteau et d'une corde. » Hajer lui apporta alors ce qu'il demandait et Ibrahim et Ismaïl partirent vers l'autel du sacrifice.*
*Shaytan se présenta chez Hajer sous la forme d'un vieil homme et avec sympathie et bienveillance lui a dit : « Est-ce que tu ne sais pas où Ibrahim emmène Ismaïl ? »*
*Elle répondit : « Chez un ami. »*
*Shaytan dit : « Ibrahim l'a emmené pour le tuer. »*
*Hajer demanda : « Quel père a tué son fils, spécialement un père comme Ibrahim et un fils comme Ismaïl ? »*
*Sahytan dit : « Ibrahim dit « C'est Dieu qui l'ordonne''. »*
*Hajer répliqua alors : « Que mon âme et celle d'Ismaïl soient sacrifiées mille fois pour l'amour de Dieu ! J'aimerais avoir mille enfants pour les sacrifier dans la voie de Dieu ! » Elle prit alors quelques pierres du sol et les lança sur Shaytan, qui s'éloigna d'elle.*
*Lorsque Shaytan perdit tout espoir avec Hajer, il se dirigea vers Ibrahim toujours sous l'apparence d'un vieil homme et lui cria : « Ô Ibrahim ! Ne tue pas ton propre enfant car c'était un rêve inspiré par Shaytan ! » Ibrahim lui dit avec une ferme conviction :*
*« Ô Maudit ! Tu es Shaytan. »*
*Le vieil homme lui demanda alors :*
*« Ô Ibrahim ! Est-ce que ton cœur te pousse à sacrifier ton enfant bien-aimé ? »*
*Ibrahim lui répliqua : « Par Dieu, si j'avais autant d'enfants que les peuples de l'Est et de l'Ouest, et que mon Dieu m'ordonnait de les sacrifier tous dans* *Sa voie, je me soumettrais à Son ordre. »* *Et en jetant quelques pierres sur* *Shaytan, il le repoussa et le tint loin de lui.*
*Shaytan désespéra d'Ibrahim, avec lui soit la Paix, et, avec la même apparence, alla à la recherche d'Ismaïl et lui dit : « Ô Ismaïl ! Ton père a l'intention de te tuer. »*
*Ismaïl demanda : « Dans quel but ? »*
*Shaytan dit : « Il dit que c'est un commandement de Dieu. »*
*Ismaïl répondit alors : « S'il s'agit d'un commandement de Dieu, il faut s'y soumettre. » Il ramassa ainsi quelques pierres, attaqua Shaytan et le fit fuir.
*Le vieil homme lui demanda alors :*
*« Ô Ibrahim ! Est-ce que ton cœur te pousse à sacrifier ton enfant bien-aimé ? »*
*Ibrahim lui répliqua : « Par Dieu, si j'avais autant d'enfants que les peuples de l'Est et de l'Ouest, et que mon Dieu m'ordonnait de les sacrifier tous dans* *Sa voie, je me soumettrais à Son ordre. »* *Et en jetant quelques pierres sur* *Shaytan, il le repoussa et le tint loin de lui.*
*Shaytan désespéra d'Ibrahim, avec lui soit la Paix, et, avec la même apparence, alla à la recherche d'Ismaïl et lui dit : « Ô Ismaïl ! Ton père a l'intention de te tuer. »*
*Ismaïl demanda : « Dans quel but ? »*
*Shaytan dit : « Il dit que c'est un commandement de Dieu. »*
*Ismaïl répondit alors : « S'il s'agit d'un commandement de Dieu, il faut s'y soumettre. » Il ramassa ainsi quelques pierres, attaqua Shaytan et le fit fuir.
Aujourd'hui, lors des rites de pèlerinage à Mina, il y a trois colonnes (appelées respectivement « la première cible », « la cible du milieu » et « la cible finale ») qui sont lapidées en souvenir de cet événement.*
*Ibrahim amena son cher fils Ismaïl, la prunelle de ses yeux, le résultat d'un siècle de souffrances et difficultés, plus cher à lui que sa propre vie, à l'endroit du sacrifice, dans un parage nommé « Mina »,* *et lui dit : « Mon fils ! Je rêvé que j'étais en train de t'immoler. »*
*Ismaïl, ce jeune adolescent accompli qui possédait en vérité toutes les conditions d'un fils d'Ibrahim, sans hésiter répondit : « Mon père ! Obéis à Dieu. Tu me trouveras, s'il plaît à Dieu, du nombre de ceux qui ont patience. » (37:102)*
*« Père, mon souhait est le suivant : un, tu lies mes mains et mes pieds fermement afin d'éviter que, Dieu nous en garde, lorsque la lame du couteau m'atteigne, je ne bouge et que tes vêtements soient tâchés de sang ; deux, lorsque tu seras rentré à la maison, réconforte ma mère et apaise son esprit ; et trois, lorsque j'aurai posé mon front sur la terre et que je serai prosterné, sacrifie-moi, car ce sera le meilleur moment pour l'immolation. De plus, ne pose pas ton regard sur moi afin que l'amour paternel ne prévale pas sur toi et t'empêche d'exécuter l'ordre divin. »*
*Alors, Ibrahim lia les mains et les pieds de l'enfant avec la corde et il fut prêt pour le sacrifice de son cher fils. La morale suprême d'Ismaïl l'assiste dans l’exécution du commandement. Ibrahim place la dague sur la gorge d'Ismaïl et, afin que l'ordre divin soit effectué promptement, il y fait pression, fermement, mais la lame ne tranche pas. Ibrahim est contrarié par ce délai et jette le couteau à terre avec agacement. Soudain, le couteau commence à parler sous l'ordre de Dieu et dit : « Khalil (l'ami intime, c'est-à-dire Ibrahim) me demande de trancher, mais Jalil (le Sublime, Dieu) m'interdit de le faire. »*
*Ibrahim demande de l'aide à Ismaïl et dit : « Mon fils, qu'est-ce que je fais ? »*
*Ismaïl répond : « Enfonce la pointe de la dague dans ma gorge, tel qu'on égorge d'un chameau. » Ibrahim veut faire ce que son fils lui propose, mais en cet instant précis la voix de Dieu se fait entendre : « Ô Ibrahim ! Tu as validé par l'action ce que Dieu t'a ordonné de faire. » (37:105)*
*Accompagnant cette voix, un mouton, qui depuis un temps pâturait dans les prairies du paradis, fut apporté à Ibrahim. Il entendit alors : « Éloigne ta main d'Ismaïl et, à sa place, sacrifie ce mouton. »*
*Dieu n'est pas assoiffé de sang. Il ne veut pas tuer des humains, mais plutôt les parachever. Ibrahim et Ismaïl, par le biais de tous leurs sacrifices, leur soumission et leur endurance dans les examens divins les plus difficiles, sont devenus des conquérants héroïques.*
*Sources :*
*______________________________________*
*1. Majma' al Bayan, Tabarsi*
*2. Tafsir-e-Abu al Futuh, Abu al Futuh Razi*
*3. Me'raj-e-Sa'ade, Mawla Ahamd Naraqi*
*4. Nur-e-Zaqalayn, al Hoize*
*Ibrahim amena son cher fils Ismaïl, la prunelle de ses yeux, le résultat d'un siècle de souffrances et difficultés, plus cher à lui que sa propre vie, à l'endroit du sacrifice, dans un parage nommé « Mina »,* *et lui dit : « Mon fils ! Je rêvé que j'étais en train de t'immoler. »*
*Ismaïl, ce jeune adolescent accompli qui possédait en vérité toutes les conditions d'un fils d'Ibrahim, sans hésiter répondit : « Mon père ! Obéis à Dieu. Tu me trouveras, s'il plaît à Dieu, du nombre de ceux qui ont patience. » (37:102)*
*« Père, mon souhait est le suivant : un, tu lies mes mains et mes pieds fermement afin d'éviter que, Dieu nous en garde, lorsque la lame du couteau m'atteigne, je ne bouge et que tes vêtements soient tâchés de sang ; deux, lorsque tu seras rentré à la maison, réconforte ma mère et apaise son esprit ; et trois, lorsque j'aurai posé mon front sur la terre et que je serai prosterné, sacrifie-moi, car ce sera le meilleur moment pour l'immolation. De plus, ne pose pas ton regard sur moi afin que l'amour paternel ne prévale pas sur toi et t'empêche d'exécuter l'ordre divin. »*
*Alors, Ibrahim lia les mains et les pieds de l'enfant avec la corde et il fut prêt pour le sacrifice de son cher fils. La morale suprême d'Ismaïl l'assiste dans l’exécution du commandement. Ibrahim place la dague sur la gorge d'Ismaïl et, afin que l'ordre divin soit effectué promptement, il y fait pression, fermement, mais la lame ne tranche pas. Ibrahim est contrarié par ce délai et jette le couteau à terre avec agacement. Soudain, le couteau commence à parler sous l'ordre de Dieu et dit : « Khalil (l'ami intime, c'est-à-dire Ibrahim) me demande de trancher, mais Jalil (le Sublime, Dieu) m'interdit de le faire. »*
*Ibrahim demande de l'aide à Ismaïl et dit : « Mon fils, qu'est-ce que je fais ? »*
*Ismaïl répond : « Enfonce la pointe de la dague dans ma gorge, tel qu'on égorge d'un chameau. » Ibrahim veut faire ce que son fils lui propose, mais en cet instant précis la voix de Dieu se fait entendre : « Ô Ibrahim ! Tu as validé par l'action ce que Dieu t'a ordonné de faire. » (37:105)*
*Accompagnant cette voix, un mouton, qui depuis un temps pâturait dans les prairies du paradis, fut apporté à Ibrahim. Il entendit alors : « Éloigne ta main d'Ismaïl et, à sa place, sacrifie ce mouton. »*
*Dieu n'est pas assoiffé de sang. Il ne veut pas tuer des humains, mais plutôt les parachever. Ibrahim et Ismaïl, par le biais de tous leurs sacrifices, leur soumission et leur endurance dans les examens divins les plus difficiles, sont devenus des conquérants héroïques.*
*Sources :*
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*1. Majma' al Bayan, Tabarsi*
*2. Tafsir-e-Abu al Futuh, Abu al Futuh Razi*
*3. Me'raj-e-Sa'ade, Mawla Ahamd Naraqi*
*4. Nur-e-Zaqalayn, al Hoize*