Affection d'Ahlulbayte envers les croyants
*Une personne du nom de Rumayla raconte :*
*Du temps d’Ali ibn Abi Talib (as), j’étais sérieusement malade. Le vendredi, ma santé s’améliora un peu. Je me dis à moi-même :*
*« Comme agréable ce serait si aujourd’hui je prenais mon bain et priais derrière Ali (as). »*
*Aussi, je me levai et, après avoir pris un bain, je me dirigeai vers la mosquée.* *Pendant qu’Ali (as) était en train de délivrer le sermon du vendredi, mon état se détériora de nouveau.*
*Après la prière, Ali (as) se rendit à une place et je l’accompagnai aussi. Il me demanda :*
*« Ô Rumayla, pourquoi es-tu mal à l’aise ? »*
*Je lui fis part de ma maladie et lui expliquai dans quel état je me trouvais.*
*Alors Ali (as) me dit :*
*« Ô Rumayla, quand un croyant devient malade, alors nous (Ahl al-Bayt ع) aussi sommes affectés par sa maladie. Si quelqu’un est chagriné et peiné, alors nous aussi sommes chagrinés. Si quelqu’un prie, alors nous disons ‘amin’ pour sa supplication. Et quand il cesse (de prier), alors nous prions pour lui ! »*
*Rumayla demanda à Ali (as) :*
*« Mon maître, êtes-vous en train de faire allusion à ces croyants qui sont en train d’habiter dans cette place (où nous sommes) ? Qu’en est-il de ceux qui habitent dans les différents coins de la terre ? »*
*Ali (as) lui répondit :*
*« Ô Rumayla, il n’y a pas un croyant, dans l’est comme dans l’ouest, qui soit caché de nous (et au sujet des affaires duquel nous ne soyons pas au courant) ! »*
*•Basa’ir al-Darajat, al-Saffar, v 16 p1•