L'extraordinaire histoire d' Al Hor ar-Riyahi, rencontre de Al-Hor ar-Riyahi avec Imam hussein(as) jusqu'à son martyre à Karbala. :
Quand al-Hussayn apprit la nouvelle du martyr de Muslim ibn Aqil .. son cousin et Ambassadeur à Koufa .. cette dernière nouvelle l'attrista énormément. . il rassembla sa famille et ses compagnons et leur dit:
«Nos partisans nous ont abandonnés. Ceux qui veulent s'en aller, peuvent le faire. Ils n'ont pas d'obligation envers nous».
Tous ceux qui avaient rejoint le cortège sur la route, se dispersèrent à gauche et à droite, et il ne resta avec al-Hussayn que ceux qui l'accompagnaient depuis la Mecque.
Al-Hussayn passa cette nuit de deuil et de désolation à penser à ses partisans tragiquement assassinés au champ d'honneur, et à réfléchir sur l'avenir de son mouvement et de la Umma. A l'aurore; le cortège se mit en marche, traversant les sentiers arides du désert, cheminant vers un avenir inconnu et confiant son sort entre les mains de Dieu.
Cette marche pénible et angoissante se poursuivit jusqu'à ce que le soleil se soit éclipsé. Le cortège parvint alors à un endroit appelé Charâf. On y passa la nuit. Le lendemain matin, al-Hussayn et ses compagnons reprirent leur marche, et au fur et à mesure qu'ils avançaient, le soleil cuisant de midi devenait insupportable. L'un des marcheurs vit de loin de grandes surfaces noires et aperçut de vagues mouvements. Croyant voir s'approcher les fermes et les dattiers d'Irak, il s'écria: «Allahu Akbar». Tout le monde fit de même.
En fait il ne s'agissait ni d'arbres ni de fermes, mais d'unités militaires en marche, des soldats, des chevaux, des lances, des drapeaux... tramant une mer de poussière.
Grande fut la surprise pour al-Hussayn et ses compagnons trop peu nombreux et non préparés. Comment livrer bataille dans un terrain découvert contre cette grande armée venue vers eux de Qadisiyya?
Après concertation, on décida de se retrancher sur un mont qui se trouvait près de leur position. Dès qu'ils firent mouvement vers cet objectif, l'armée ennemie, forte de mille hommes et commandée par al-Hor al-Riyâhi, se précipita vers ce même objectif stratégique, malgré la chaleur infernale du soleil, la fatigue et la soif dont souffraient les hommes et les chevaux. Al-Hussayn et ses compagnons réussirent cependant à y arriver les premiers; mais ils furent rejoints presque au même moment par l'armée de Hor. Tout en ordonnant à ses hommes de défendre leurs positions, al-Hussayn, voyant les soldats et les bêtes de l'armée ennemie dans un état d'épuisement et de fatigue manifestement insupportables, leur offrit à boire.
Après ces quelques minutes de repos et de rafraîchissement, al-Hussayn constate que c'était l'heure de la prière de Midi, appela tout le monde à se diriger vers la Mecque pour la prière. Après l'Appel à la Prière, lancé par l'un de ses hommes, il fit un prône dans lequel il expliqua ses principes à l'Hor et à ses soldats, leur rappela le contenu de leurs messages de soutien, et leur demanda de respecter leurs paroles et leurs promesses.
Tout le monde garda le silence, et personne ne répondit à ce rappel. Al-Hussayn conduisit la prière et les deux camps prièrent derrière lui. Après quoi, les deux troupes restèrent face à face, mais sans aucun geste de provocation.
Plus tard al-Hussayn accomplit la prière de l'Après-midi et s'apprêta à partir avec ses hommes. Il fit un deuxième discours à l'intention de l'adversaire et vida en guise de rappel deux sacoches pleines de lettres que les Irakiens lui avaient envoyées pour le prier de venir les diriger. Mais al-Hor ne fléchissait pas et entendait empêcher al-Hussayn de poursuivre sa route. Il lui déclara qu'il avait reçu l'ordre de le conduire à Kûfa et de ne pas le lâcher avant de l'amener à 'Obeidullah ibn Ziyad (pour l'allégeance à Yazid).
Al-Hussayn lui dit: «Mais tu seras mort avant d'y arriver». Et il ordonna à ses compagnons: «Partons». Ses hommes enfourchèrent leurs montures et attendirent que les femmes et les enfants fussent prêts au départ. Là, al-Hor et ses soldats leur barrèrent la route. Al-Hussayn se fâcha contre al-Hor et lui dit:
- «Que veux-tu?»
- «Je veux te conduire au gouverneur, 'Obeidullah», répondit-il.
- «Alors, par Dieu je ne te suivrai pas», jura al-Hussayn.
- «Alors, par Dieu je ne te quitterai pas», rétorqua al-Hor.
Alors que les échanges de propos devenaient de plus en plus virulents, al-Hor finit par se montrer plus conciliant et proposa un compromis au petit-fils du Prophète en lui disant: «Je n'ai pas reçu l'ordre de te combattre, mais seulement de ne pas te quitter jusqu'à ce que tu acceptes de me suivre à Kûfa. Si tu refuses de le faire, alors prends n'importe quel chemin, pourvu qu'il ne te conduise ni à Kûfa ni à Médine. Accepte ce compromis provisoire entre nous jusqu'à ce que j'écrive au gouverneur 'Obeidullah. Peut-être Dieu m'évitera-t-IL de faire quoi que ce soit contre toi...».
Al-Hussayn accepta le compromis et prit une route qui se situait à gauche de celle qui conduisait à Qadisiyya. Al-Hor lui dit encore: «Ô al-Hussayn, je te rappelle encore de penser à ta vie, car j'affirme que si tu combats, tu seras tué».
«Crois-tu pouvoir me faire peur de la mort?, lui répondit al-Hussayn. Seriez-vous donc si sinistres pour m'assassiner? A cela je ne répliquerais qu'en faisant miens ces quelques vers que le frère d'al-Aws récita à son cousin qui voulait l'empêcher de soutenir le Prophète(p) dans son combat et lui prédisant la mort:
"Je pars, car ce n'est pas une honte pour un jeune de mourir, si son intention est bonne et qu'il combat en Musulman; Et que, par le sacrifice de sa vie, il console les hommes droits, disperse les gens maudits et s'oppose à un criminel".
»Si je survivais, je n'aurais rien à regretter (de mon engagement), et si je mourais, je ne serais pas blâmé. Quant à toi, assez de vivre humilié et d'être insulté».
En entendant ces vers qui traduisaient l'obstination d'al-Hussayn (d'aller jusqu'au bout de son combat) et sa résignation (devant la mort), al-Hor s'écarta avec son armée. Désormais les deux armées longeaient les deux côtés de la route qu'al-Hussayn avait consenti d'emprunter.
Cette marche forcée avait l'air de plus en plus d'une course vers la destination finale. Mais quelle destination finale? Al-Hussayn ne semblait plus guère se faire d'illusion quant à la possibilité de voir se joindre à son cortège des renforts venant de ceux qui lui avaient écrit des milliers de lettres de soutien, il n'y avait pas si longtemps. Pourtant, il pressait les pas, accélérait la marche et ne se reposait que peu, comme s'il avait hâte d'atteindre son objectif final! Alors qu'il maintenait cette allure accélérée, il somnola un instant sur sa monture, puis se réveilla subitement et se mit à réciter deux ou trois fois ces paroles coraniques (que les fidèles prononcent généralement, lorsqu'ils sont frappés d'un malheur):
«Nous sommes à Dieu et nous retournerons à Lui... Louange à Dieu, Seigneur des Mondes».
Son fils, 'Ali Ibn al-Hussayn, l'entendit et s'approcha de lui:
- «A quel propos as-tu récité ces paroles?
- Mon fils!, dit al-Hussayn, alors que je faisais un petit somme, j'ai eu une vision dans laquelle un homme s'est approché de moi et m'a dit: "Les gens marchent et la mort vient vers eux". J'ai compris alors, que c'était de nous qu'il s'agissait.
- Mais mon père, - que Dieu t'épargne tout malheur - ne sommes-nous pas dans le droit chemin?, questionna le fils.
- Si!, répondit al-Hussayn. Par Celui à qui retournent les serviteurs!
- Donc nous ne nous soucions pas de mourir dans le Droit Chemin!, insista 'Ali Ibn al-Hussayn.
- Que Dieu t'accorde la meilleure récompense qu'un fils puisse obtenir pour sa bonne conduite envers son père, répondît al-Hussayn reconnaissant et satisfait».
Le cortège d'al-Hussayn, toujours suivi de près par l'armée de Hor Ibn Yazid al-Riyâhi, arriva à un village nommé Naynawâ. Là, les événements commencèrent à se précipiter. En effet al-Hor y reçut un message urgent et véhément contenant les instructions de 'Obeidullah Ibn Ziyâd pour ce qui concernait le traitement qu'il devait réserver à al-Hussayn:
«Rends la vie difficile à al-Hussayn lorsque tu recevras cette lettre et mon messager. Ne le laisse camper que là où il n'y a ni eau ni verdure. J'ai ordonné à mon messager de na pas te quitter avant que tu exécutes mon ordre...».
Al-Hor, après avoir lu cette lettre, la montra à al-Hussayn. Celui-ci lui demanda alors de le laisser camper soit à Naynawâ, soit à al-Ghâdhiriyyah soit à Shafiyah. Al-Hor récusa cette requête, prétextant la peur des espions de 'Obeidullah dans son armée. Un compagnon d'al-Hussayn proposa alors à ce dernier de cantonner dans une région proche, appelée al-'Aqr. Mais al-Hussayn refusa, et se résolut à poursuivre sa marche vers Karbalâ' qu'il semblait fixer désormais comme destination finale.
Avant que sa petite troupe ne se mette en marche vers cette destination finale, al-Hussayn lui tint le discours suivant:
Avant que sa petite troupe ne se mette en marche vers cette destination finale, al-Hussayn lui tint le discours suivant:
«Il nous est arrivé ce que vous pouvez vous-mêmes constater. Le monde a changé, s'est renié, et le bien s'est éclipsé... Il n'en reste que quelques égouttures pareilles aux égouttures d'un verre d'eau vidé, et la vilenie, comme dans un pâturage insalubre. Ne voyez-vous donc pas qu'on néglige le vrai et qu'on ne s'interdit plus réciproquement le faux? Que le fidèle pieux s'attache à rencontrer son Seigneur en étant sur le bon chemin. Car je ne vois la mort que comme un bonheur, et la vie avec les injustes que comme une source d'ennui et de lassitude»
"Si vous n'arrivez pas à etre de bons croyants, soyez au moins des hommes libres."
L'Imam Hussayn (P) se dirigea vers Karbala afin d'y établir son campement
Al Hor Ben Yazid ar-Riyahi
Issu d'une tribu noble,Al Hor ar-Riyahi était considéré comme un homme fort et très courageux.Son charisme et sa robustesse inspirait de la crainte à quiconque oserait se dresser devant lui Dans la terminologie arabe,le mot "Al Hor" signifie "Libre ou Homme libre" lorsqu'il attribué à une personne Al Hor ar-Riyahi était le commandant de l'armée de Yazid sous les ordres d'Obeydoullah ibn Ziyad.Lorsque ce dernier lui donnera l'ordre d'empecher à tout prix,l'Imam Hussayn d'établir son campement,Al Hor se sentit soudain mal à l'aise et hésita un moment et dit :
"Qu'avez-vous à lui reproché dans ce qu'il vous a exposé ?"
"Que t'arrive t-il,tu parais hésitant.Par Dieu !je ne t'ai jamais vu ainsi Si on m'avait demandé quel est homme le plus courageux de Kufa,je t'aurais immédiatement cité.Alors que t'arrive t-il ? " Lui dit Omar ben Saad.
"Par Dieu !je me vois choisir entre le Paradis et l'Enfer.Par Dieu !je ne préférerais rien au Paradis meme si je devais etre coupé ou brulé." Lui dit Al Hor.
Mais c'est dans la conscience d'Al Hor que tout se déroulait et qui le rendait indécis ou il devra faire un choix capital ...
La décision est prise :
Soudain,son amour pour Dieu,Son Messager et ses descendants (P) l'envahit à tel point qu'il donna un coup de flanc sur son cheval et rejoignit le campement de l'Imam Hussayn (P).
Il arriva devant l'imam, descendit et s'inclina devant l'imam..descenda à ses pieds en pleurant..
-Sayidi Aba Abdellah, c'est par ma faute si tu te trouve la..
Sayidi, je me repend..est ce que Allah(awj) me pardonnera ?
L'imam Lui dit Tu est le bienvenue "Hor" Allah (awj) le Généreux t'a pardonner.. tu es libre comme ton prénom l'indique qu'Allah(awj) t'honnore..
Ne comprenant pas pourquoi Al Hor avait quitté le camp,les soldats de Yazid,commencèrent à charger Al Hor les repoussa et les harangua de manière que plusieurs d'entre eux tombèrent. Blessé au front,il continua à se battre comme un lion Il rejoignit le campement de l'Imam Hussayn (P) qui pansa sa blessure.
"Peut-etre,serai-je de ceux qui serreront la main de ton grand-père Mohammad (P) demain...au jour du Jugement ?"
Puis d'une intépidité extraordinaire,il repartit aussitot sur le champ de bataille.Les flèches et les lances fusaient en tout sens.Le cheval de Hor fut touché,celui-ci sauta de son cheval et poursuivit son combat à terre.Les soldats l'assaillirent de toutes parts et Al Hor continuera à se battre juqu'à son dernier souffle.Son corps sera amené dans le campement de l'Imam Hussayn (P) qui Serrant fortement Al Hor dans ses bras,des larmes coulant de ses yeux dit :
"Tu es libre (Hor),comme ta mère t'a nommé,libre sur terre et dans l'au dela.
L'extraordinaire histoire d' Al Hor ar-Riyahi, rencontre de Al-Hor ar-Riyahi avec Imam hussein(as) jusqu'à son martyre à Karbala.
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