La femme FATEMIYYA

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Au Nom d'Allah Le Très Miséricordieux le Tout Miséricordieux
Et les Louanges sont à Allah Seigneur des mondes


La femme FATEMIYYA


« Lorsqu'on annonce à l'un d'eux la naissance d'une fille, Son visage s'assombrit, il suffoque, il se tient à l'écart, Loin des gens,,, à cause du malheur qui lui a été annoncé. Va-t-il conserver cet enfant malgré sa honte ? Ou bien l'enfouira-t-il dans la poussière ? Leur jugement n'est-il pas, détestable ? » (Sourate16 : 58)

Tous les prophètes de Dieu se sont trouvés confrontés à une situation sociale des plus alarmante. L'oppression et, la corruption régnaient souvent en maîtres. Toutefois, cette tyrannie, ce despotisme, se manifestaient différemment selon l'endroit et l'époque.
Pour ce qui est du cadre social dans lequel le Sceau des prophètes, Muhammad vit le jour, l'ambiance était à la misogynie et au patriarcat démesuré.


En effet, la femme « préislamique "connaissait la pire des humiliations, celle qui faisait d'elle un objet convoité ou rejeté !

Par exemple, quand le père venait à mourir c'était le fils aîné qui héritait de tous des terres, du bétail, des dinars et ... des femmes, y compris sa propre mère !

Les hommes firent d'elle une créature qui symbolisait la honte et le déshonneur. Tout individu privé de fils était, à cette époque, surnommé « al-Abtar », le sans postérité, le dépouillé...

C'est ainsi que les pères purent justifier leurs crimes odieux, enterrer leurs filles vivantes Le moment était venu de mettre un terme à cette barbarie sans nom.

Comment?


Le Coran la baptisée « KAWTHAR », ce qui signifie abondance, profusion...

Plus concrètement l'heure était au bouleversement, à la révolution menée par un père et sa fille.
Le père, il s'agit de sa Majesté le Prophète, Muhammad, miséricorde pour les mondes.
La fille, enfant du Messager et de Hazraté Khadija, c'est Fatema dit « az-Zahra »
L'enseignement révolutionnaire peut commencer et c'est Fatema qui nous ouvre la voie :

-Relation entre une fille et son père : RESPECT

-Relation entre une femme et mari : COMPLICITÉ
-Relation entre une mère et ses enfants ; AFFECTION

Ce mouvement engagé par ces êtres chers était « blanc ». Il n'a pas mis un terme au respect des filles pour leur père, ni à celui des femmes pour leur mari, et ce par souci de vengeance.

Il n'a pas renversé les bases de la vie familiale pour faire payer aux hommes leurs atrocités à l'égard des femmes. Non, il n'a rien fait de semblable.

Ce mouvement, issu du noble enseignement islamique, était fondé sur l'étude profonde, logique et psychologique de la société humaine.


Et pourtant, combien nombreux sont les, enseignements que l'on peut puiser de cette courte et brève existence.

Peut-être avons-nous,-nous femmes désireuses de recouvrir notre véritable statut, besoin de faire le point sur ce qui nous semble être notre « voie ».

Tout d'abord, il est impératif de noter que la femme a toujours fait l'objet de toutes les convoitises. Aujourd'hui, il semblerait qu'on veuille la placer devant un véritable dilemme idéologique : Le conservatisme ténébreux ou le modernisme fallacieux.


I. CONSERVATISME-TRADITIONNALISME.


Certaines femmes, soucieuses de faire preuve de fidélité à l'égard de leur cher Islam, sont persuadées qu'être musulmane signifie se réfugier dans l'imitation aveugle des coutumes et autre mœurs en vigueur il y a quatorze siècles !


Elles font l'amalgame avec ancienneté et tradition (sunna). Le Prophète (pslf)avait une méthodologie qui consistait à respecter le contenant mais à modifier le contenu !! Conserver à tout prix les habitudes du passée, en pensant qu'elles font parties intégrantes de la religion est une erreur que la société actuelle n'acceptera jamais, car les us et coutumes sont limités dans le temps et l'espace.


C'est cet état d'esprit qui est à l'origine du dénigrement de l'Islam et c'est cette vision des choses qui génère l'oppression et l'obscurantisme (Algérie, Afghanistan, Arabie Saoudite ... ). Nous ne sommes pas loin de l'époque jahilite.


II. MODERNISME-REFORMISME.


Il S'agit de toutes ces femmes qui, écœurées par certain traditions cruelles et surannées se lancent corps et âmes dans un autre «moule», celui de la modernité. Certes les contours sont plus attrayants, on y voit clignoter les mots LIBERTÉ - DROIT- PROGRÈS.


Elles se sentent renaître parce qu'elles ont tout rejeté jusqu'y compris leur identité. Ici le piège est plus grand, car ce style de vie offre un certain confort, celui de l'insouciance. Le réveil peut s'avérer brutal, le moule est présent !

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Alors sommes-nous condamnées à prendre parti pour l'une de ces voies ? Bien sûr que non, et c'est ainsi qu'on réalise la nécessité d'une troisième voie, d'un modèle :

La femme FATEMIYYA

Il faut se referer au paroles de notre bien aime Prophete mohammad (pslf) qui: ((Il ne tient langage de passion, car ce n’est qu’une révélation qui lui est révélée)) (Coran LIII, 3-4), lorsqu'il a dit, à l'endroit de Sayyida az-Zahrâ' (p), qu'elle est la Maitresse des dames des Mondes dans ce monde-ci, et la Maitresse des dames du Paradis.


Voilà pourquoi il est fondamental d'exiger de nos savants et autres enseignants de tracer un portrait juste et complet de la Dame des dames, Fatima az-Zahra.

Reste ensuite à en faire notre compagnon de route et d'être :

  • Pieuse et croyante
  • Active et révolutionnaire
  • Consciente et éveillée
  • Fière et humble
  • Fraternelle et bienveillante



FATEMA VÉCUT AINSI ET MOURUT AINSI.




Fatema la radieuse


Fille du prophète Mohammed (pslf) et de Khadija (AS), Fatema est née le 20 Jumada second à la Sainte Mecque, cinq années après le début de la Révélation de la Sainte Écriture Coranique. Elle fera partie de l'émigration imposée par les censeurs mecquois, polythéistes, idolâtres et superstitieux qui refusaient d'accréditer la charge de Messager confiée par Dieu, exalté soit-il, à son bien aimé Prophète Mohammed (SAW). Elle a quitté ce monde ici-bas, le 3 Jumada second, durant la onzième année de l'hégire, à Médine. L'endroit de ses funérailles sera tenu au secret par son époux, L'Imam Ali (AS) et leurs proches, selon la dernière volonté de Fatema Az-Zehra.



Épouse de Ali Ibn Abî Talib et mère d'Al Hassan et d'Al Hossein, elle fut la seule fille du prophète(pslf) qui jouit d'une grande renommée.


Soit parce qu'elle vécut plus près de son père, resta plus longuement en vie et lui donna une nombreuse descendance qui se répandit dans tout le monde musulman.


Soit parce que sur elle se réfléchit les grandeurs de son père et l'importance qu'eurent dans l'histoire son mari et ses fils.


Soit parce qu'avec le temps, les musulmans lui découvrirent des qualités extraordinaires.


Il fut demandé au sixième Imam Jafar as-Sadecq (AS): « Pourquoi Fatema s'appelait-elle Zahra ? » -Zahra signifie « briller ». Lorsque Fatema se trouvait dans le Mirhab - lieu avancé dans la mosquée - la lumière qu'elle dégageait était visible par tous les habitants des cieux, autant que la lumière des étoiles est visible par tous les habitants de la terre. C'est pour cette raison qu'elle fut aussi appelée Zehra. Loin de vous toute idée qui voudrait faire de Fatema une femme commune !


L'Islam a voulu honorer toutes les femmes en faisant de Fatema l'unique héritière de la guidance prophétique, Quelle révolution pour les siècles.

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