I- Yaom'ol Enzar
Quand de par Sa Révélation, Dieu élut notre Prophète comme Son Messager Divin, et lui fit reposer sur les épaules cette grande responsabilité, j'étais le plus jeune membre de sa famille.
En ces temps-là, j'étais toujours aux cotés de l'Envoyé de Dieu, et je faisais tout mon possible pour l'obéir, et j'essayais toujours d'exaucer ses moindres désirs.
Finalement un jour arriva, où le Messager de Dieu invita tous les enfants [grand et petits] d'Abdoul Mottalib chez lui. Il témoigna et attesta sur l'Unicité de Dieu Omnipotent, et leur fit savoir son Message.
Il les invita ensuite à se converti en Islam.
Ils refusèrent tous, et le renièrent. Ils le lâchèrent ensuite à son sort, et essayèrent de garder leurs distances avec lui, et de l'éloigner de leurs rassemblements.
Les autres gens, en voyant cela, augmentèrent leur inimité contre le Prophète, et étant donné que leur cœur cruel ne pouvaient être la demeure de son saint Message, et qu'ils ne pouvaient accepter son invitation, et que leur esprit n'avait pas la capacité de comprendre clairement le sens de l'Unicité Divine, la question de la conversion, leur apparaissait comme une tache difficile et insurmontable. Une chose impossible…
Parmi ces gens, il y avait seulement moi qui s'étais immédiatement converti en Islam. J'étais parfaitement conscient de ma certitude intérieur, et je suivais les préceptes de mon Prophète, et jamais aucun doute n'a effleuré ma pensée!
Ainsi, trois ans s'écoulèrent. Durant ce temps, il n'y avait personne à part moi, et la fille de sieur Khoveyld [Dame Khadijeyh Kobra] sur toute la terre, à vouloir suivre ses préceptes! Et seul deux, nous acquittions de notre prière auprès de l'Envoyé, et certifions et attentions qu'il fût véritablement le Prophète de Dieu…
Jabir JO' fi [celui qui raconte cette histoire] nous fait savoir qu'à ce moment, Ali se tourna vers les gens et demanda: N'était-ce pas ainsi?
Et la foule de répondre: si, c'était proprement ainsi, ô commandant des croyants!
L'homme [juif] dit: Très bien. C'était donc la première épreuve.
II- Leylatol Mabit
«ش frère Juif! Les tribus deQuraychite étaient toujours en main de conspirer pour éliminer le Prophète de Dieu; par conséquent, ils avaient recours à toutes sortes des ruses astucieuses, et de méchants subterfuges.
Un jour arriva finalement, où le Satan qui avait été chassé par Dieu, apparut dans la personne de Aour Saghif, et prit possession de son corps, pour faire ses artifices malicieuses. En ce jour, beaucoup d'hommes s'étaient regroupés à Darol Nadvatt.
Le Satan, par subterfuge, prononçait à haute voix, les opinions et les points de vue de ces hommes qui avaient de l'inimité contre le Prophète de Dieu, soit ouvertement, soit en cachette. Finalement les chefs des tribus de Quraychite décidèrent de choisir chacun un jeune homme capable de leur tribu, et qui sût manier parfaitement l'épée, pour attaquer tous ensemble le Prophète de Dieu, pendant les heures nocturnes d'une nuit à venir, quand il sera endormi dans sa couchette.
Ils devaient tous ensemble, commettre ce crime impardonnable contre la personne de l'Envoyé de Dieu.
Ainsi, personne ne pouvait accuser, voire inculper un individu particulier, de ce crime affreux et impensable
En fait, le sang du Prophète de Dieu, aurait été ainsi versé, sans qu'il y eut quelqu'un à le venger proprement, et selon la loi…
Après qu'ils eussent arrivé à cette solution sordide, l'Ange Gabriel descendit pour visiter le Prophète de Dieu. Il le mit au courant de ces faits.
En fait Il annonça même la date exacte de la mise en exécution de cet évènement, et l'heure exacte e ce crime à commettre.
Il incita et encouragea le Prophète de Dieu à quitter la Mecque, et de se diriger vers une grotte pour se cacher, et rester à l'abri des attaques violentes de ces ennemis jurés.
L'Envoyé de Dieu, en me racontant cela, m'informa que je devais cette nuit-là, dormir à sa place dans sa couchette, et de sacrifier ma vie, pour sa sauvegarde.
Bien évidement, je me précipitai à accepter la commande de mon seigneur, pour me soumettre à sa volonté, et de lui obéir prestement!
Et je dois dire que j'en étais même très content de cela!
La nuit fatidique et prévue arriva, et le Prophète de Dieu quitta la ville; pendant que moi, par contre, je dormais à sa place, dans sa couchette…
Au milieu de la nuit, des hommes de la tribu de Quraychite entrèrent sans hésitation chez lui.
Quand ils ouvrirent la porte, je les attaquai soudainement avec mon épée dégainée et brandie e, l'air, comme tous le savent, et je me défendis comme il se devait!
N'était-ce point ainsi…?
Et tous de répondre: Si, c'était bel et bien ainsi, ô commandant des croyants.
Et l'homme se dit: Voilà la deuxième épreuve.»
III- Ghazwatu Badr (l'an 2 de l'hégire)
Les deux fils de Rabi'é du nom de Chaybeh et Otba, et le fils d'Otba qui se nommait Walid, étaient les trois plus courageux guerriers de la tribu de Quraychite.
Au jour de la bataille de Badr, ils firent face à nous, et demandèrent à se battre [corps à corps] avec les meilleurs de nos combattants. Mais dans notre camp, personne ne se sentait en mesure de se battre avec eux, et de leur tenir tête…
A ce moment-là, le Prophète de Dieu m'invoqua à ses cotés, et m'envoya dans le champ de bataille pour que je me battis avec eux.
J'étais le plus jeune parmi tous les combattants de l'armée de l'Envoyé de Dieu, et de même, j'étais le moins expérimenté, du point de vue de mes capacités guerrières. Pourtant, Dieu fit en sorte que Walid et Chaybeh fussent tués par ma main; en plus, un grand nombre d'ennemis eurent le même destin qu'eux…
Et cela, sans compter les polythéistes que je pris comme prisonniers de guerre.
Ce qui m'arriva, et ce que je dus supporter dans cette expédition [guerre sainte], est indescriptible!
Et aucun de mes compagnons d'armes n'eut les difficultés et les malheurs que je dus affronter ou supporter!
Que Dieu lui accorde la Grace Divine à mon cousin: Obeydat Ibn Haréss qui fut à mes cotés, en ce jour inoubliable et fatidique!
N'était-ce point ainsi…?
Et tous de répondre: Si, c'était bel et bien ainsi, ô commandant des croyants.
Et l'homme accepta la troisième épreuve.
IV- Ghazwatu Ouhd (l'an 3 de l'hégire)
L'année d'après, toutes les tribus arabes et la tribu de Quraychite se rassemblèrent, et se réunirent pour s'allier contre nous, et venger leurs morts, dans la bataille de Badr. Ceux-là mêmes qui avaient été tués comme des polythéistes [parmi les membres de la tribu de Quraychite]. Ils avaient décidé d'attaquer les habitants de Médine.
Cette fois encore, l'Ange Gabriel apparut devant le Messager de Dieu, le mit au courant de cet évènement à venir.
Après cela, le Prophète de Dieu, entouré de ses compagnons d'armes, se rangèrent avec un parfait ordre aux pieds du Mont Ouhd, en attente de l'ennemi rusé.
Les polythéistes de la tribu de Quraychite arrivèrent finalement à cet endroit.
La bataille commença. Dans la première manche, les polythéistes hérétiques furent violement vaincus, mais sous peu, ils commencèrent une nouvelle attaque.
Ils se rangèrent par ordre, et du coup, attaquèrent les Musulmans, et tuèrent beaucoup d'entre nous.
Dans cet ouragan de violence incontrôlable, certains hommes prirent la fuite, et emportèrent certains hommes à leurs flancs.
Seul moi je restai, de tout mon cœur et de toute mon âme, avec le Prophète de Dieu, en toute constance et fermement!
Ceux des Mohagérin [immigrés] et les Ansars qui retournèrent à Médine, pensaient véritablement que le Messager de Dieu et ses compagnons avaient été tués dans le champ de bataille.
Mais Dieu ne laissa pas aux polythéistes le temps de jouir de leur brève victoire. Il leur fit voir de très durs coups. Pendant cette bataille, je reçus plus de soixante-dix blessures sur ma personne, et que vous pouvez voir leurs cicatrices sur mon corps, en ce moment même.
Durant cette guerre, avec l'aide de Dieu, le Seigneur Omnipotent inscrivit une récompense pour moi.
N'était-ce point ainsi…?
Et tous de répondre: Si, c'était bel et bien ainsi, ش Commandant de croyants.
Et l'homme accepta la quatrième épreuve.
Mais pour une raison qui lui seul en connaissait l'origine, son visage changeait de couleur, et des signes de honte et de souffrance apparaissaient sur ses traits crispés.
V- Ghazwatu Khandagh (l'an 5 de l'hégire)
Après la fameuse bataille d'Ouhd, les tribus arabes et de Quraychite, s'allèrent de plus en plus contre nous.
Ils collaboraient toujours ensemble, et conspiraient contre nous, et parmi eux-mêmes, ils avaient conclu un pacte, et prêté un serment d'allégeance entre eux-mêmes: de sorte qu'ils s'étaient jurés de ne point arrêter leurs effort, tant qu'ils n'avaient pas mis fin à la vie du Messager de Dieu. Ils avaient aussi entre autre, décidé de tuer et d'anéantir tous les descendants, et toute la progéniture d'Abdoumotalib…
Avec cette décision, ils allumèrent le feu de la rancune et de la colère dans leurs cœurs, de sorte qu'ils pensaient qu'en envahissant Médine, ils détruiraient la ville et ses habitants. Avec cette pensée, et du fait qu'ils comptaient beaucoup sur le plan de ne pas sortir victorieux de cette guerre, en apparence facile…
Mais encore une fois, l'Ange Gabriel descendit du ciel, et apprit cette nouvelle au Prophète de Dieu.
Le Messager de Dieu, pour leur faire bravement face, avec l'aide des immigrés et des Ansars, se mit à creuser un fossé tout autour de la ville de Médine.
Lorsque l'ennemi arriva tout près de Médine, sans savoir que les habitants de la ville avaient creusé un fossé protecteur, ils se trouvèrent face à cela et restèrent bouche-bée, sans pouvoir croire à leurs yeux!
Néanmoins, ils ne voulaient pas perdre la face devant les Musulmans, et se voyaient encore comme des guerriers forts et invincibles. Par conséquent, ils criaient faisaient beaucoup de rumeur, grinçaient des dents et rugissaient comme le tonnerre.
De son coté, l'Envoyé de Dieu, les invita doucement à se converti en Islam, et parlait de leur parenté avec lui. Mais cela, hélas, ne produisit aucun effet positif dans les cœurs de marbre de ces hommes, et attisait encore plus, le feu de leur inimité.
En ce jour fatidique, leur héros, étant un grand guerrier Arabe du nom d'Amr ibn Abdulwid.
Comme un chameau qui crie et rugit d'une manière particulière et désagréable, il invitait des guerriers Musulmans au combat, et se vantait de ses qualités guerrières, et faisait ses propres éloges avec arrogance.
Il tournoyait parfois sa lance dans l'air, et parfois brandissait son épée au-dessus de sa tête, pour produire la peur et l'épouvante chez les Musulmans. Personne de notre coté, ne voulait accepter de se combattre avec lui.
Aucun des héros Musulmans ne voulait risquer sa propre vie, et ne pensait vraiment pas à pouvoir lui tenir tête…
Par conséquence, personne de notre camp ne s'avançait.
Ni la volonté, ni le préjudice, ne pouvaient produire des sentiments de chevalerie ou de noblesse; ni même la prévoyance, ou l'astuce pouvaient faire naître une sorte de courage dans les cœurs des soldats Musulmans…
A ce moment-là le Prophète de Dieu m'ordonna de me battre avec lui. Avant que je puisse me diriger vers le champ de bataille, il m'honora lui-même avec une attention toute particulier: il fit mon turban, attacha cette épée- que vous voyez en ce moment-même- à ma ceinture, et avec sa sainte main, donna un coup à la poignée de Zulfigar!
Je sortis de mon camp, et me dirigeai vers Amro…
Les médinoises, en prévoyant un triste sort pour moi, pleuraient par pitié pour ma personne…Elles craignaient que je fusse tué en un clin d'œil, par sa main terrible…
Mais Dieu Omnipotent voulut qu'Amro fût tué par ma main!
Ce même guerrier courageux et brave, que dans toute l'Arabie n'avait pas de pareil!
Il faut admettre que lui aussi de son côté, me donna un coup très violent sur la tête [Ali montra sa tête]…
Ainsi Dieu, par le combat que je fis, me rendit victorieux, et une autre défaite s'ajouta aux défaites des polythéistes et des hérétiques…
N'était-ce point ainsi…?
Et tous de répondre: Si, c'était bel et bien ainsi, ش Commandant des croyants.
Et l'homme juif, accepta la cinquième épreuve aussi.
Mais le signe d'un changement de traits se faisait voir de plus en plus nettement. L'homme était tout agité, et au lieu de continuer à fixer le commandant des croyants de son regard brulant et tourmenté, il baissa la tête, et ne proféra mot…
VI- Ghazwatu Heybar (l’an 7 de l’hégire)
Je me souviens parfaitement bien du jour où, en compagnie de l’Envoyé de Dieu, nous nous approchâmes du châteaufort de Heybar…
Là, auprès des juifs, il y avait les guerriers de Quraychite et d’autres hommes encore. Ils avaient rassemblé une grande armée, et tous les soldats de la cavalerie, se trouvaient à l’intérieur de ce chateaufort invincible, prêts à nous tirer dessous…
Durant le combat à deux, ils s’avançaient un par un, et demandaient à nos combattants de se battre avec eux. Mais de notre coté, tout homme qui sortait de son rang pour le combat, trouvait la mort. Jusqu’à ce que les yeux devinrent tout rouges, à force de la colère…
Après cela, les Musulmans furent invités à se battre en groupe. Mais pendant ce temps aussi, tout homme pensait uniquement à sauver sa propre vie. Finalement, des hommes se tournèrent vers moi et me dirent:«ش, Abul Hassan! Lève-toi!»
Le Messager de Dieu, m’envoya de nouveau vers l’ennemi.
Dans les combats que je menai, en ce jour, personne ne put résister à moi! Tout guerrier qui osait s’aventurer, trouvait la mort. Tout guerrier ennemi qui se tint devant moi, dut tomber inévitablement dans la poussière! Après cela, je tins ferme, et je devins de fer devant les soldats ennemis. Comme un lion qui serre sa proie dans ses poings, je les tenais ferme, sans les relâcher. Quand les juifs virent cela, ils se réfugièrent vers le chateaufort, et fermèrent le grand portail de l’entrée. Mais j’empoignai le portail de Heybar, et je le retirai du sol, et l’envoyai voler au loin![1]
Ensuite, tout seul, j’entrai au chateaufort…
Là, je tuai tout homme qui voulait résister, et je pris les femmes en prisonnières, jusqu’à ce que je pus conquérir la cité, tout seul. Et cela, quand personne excepter Dieu Omnipotent ne vint à mon aide.
N’était-ce point ainsi…?»
Et tous de répondre:«Si, c’était bel et bien ainsi, ô commandant des croyants.»
Et l’homme accepta la sixième épreuve.
Mais il avait pâli entre temps, et baissé la tête, pendant qu’il était honteux des faits et gestes de ses coreligionnaires.
Il comprenait profondément toutes les difficultés qu’Ali avait dû faire face pendant cette guerre, et en son fort intérieur, il admirait énormément Ali en silence…
VII- L’annonciation de la sourate d’exemption
(L’an 9 de l’hégire)
Quand le Messager de Dieu partit vers la Mecque pour la conquérir, il aimait beaucoup inviter ses concitoyens à se convertir en Islam, comme il l’avait déjà fait au passé, et répéter cette invitation pour une dernière fois.
Pour cela, il écrivit une lettre pour ses concitoyens.
Dans cette lettre, il les invitait à arrêter toute guerre et tout combat contre eux. Il les fit craindre la Colère de Dieu, et leur promit qu’il ignorerait leurs actions passées, et leur fit espérer pour le Pardon Divin.
A la fin de la missive, il ajouta la sourate d’Exemption, pour leur connaissance.
Il proposa à tous ceux qui l’entouraient, la mission de porter et de délivrer cette missive aux habitants de la Mecque, et de réciter à haute voix, ladite sourate.
Il les invita à accepter cela, mais tous ceux qui l’entouraient, refusèrent cette mission par trop périlleuse, et chacun à sa mode, essaya de se soustraire à cette ambassade trop délicate et trop dangereuse.
Quand le Messager de Dieu vit cette réaction, il invita un homme [Abou Bakr], et lui donna cette mission.
Mais après le départ d’Abou Bakr, l’Ange Gabriel descendit du Ciel, et lui dit:«ش Mohammad! Cette mission est une chose que seul toi et les tiens pouvez l’exécuter. A part vous, cela ne pourra se faire.»
Alors le Messager de Dieu m’appela à ses cotés, et m’ordonna de rejoindre Abou Bakr au plus vite, et de lui réclamer la sourate d’Exemption, et de la porter personnellement, pour la réciter moi-même à haute voix, aux habitants de la Mecque[2].
G’obéis et exécutai tout cela. Ensuite, j’entrai dans la ville de la Mecque.
Que dire…?
Une ville, où on m’aurait volontiers déchiqueté et déchiré les membres avec le plus grand plaisir, s’ils avaient eu la liberté d’agir à leur guise, pour montrer leur extrême haine et leur inimité envers ma personne…
Ces hommes avaient une telle haine contre ma personne, et ressentaient une telle rancune contre moi, qu’ils étaient prêts à offrir leur vie, leur épouses, leurs enfants et leur fortune, pour avoir le plaisir de me tuer…
Mais je délivrai quand même le message de l’Envoyé de Dieu, et leur lus à haute voix sa missive.
Après cela, ils me menacèrent de mort. Certains d’autres se promirent beaucoup de choses, et certains d’autres étaient fâchés, et exprimaient clairement et ouvertement leur inimité de longue date, envers ma personne.
Mais je terminai ma mission, comme il se devait.
N’était-ce point ainsi…?
Et tous de répondre: «Si, c’était bel et bien ainsi, ô commandant des croyants.»
Et l’homme accepta la dernière épreuve.
A ce moment-là, Ali se tourna vers l’homme et lui dit:
«Ces sept évènement, se produisirent durant le temps où le Messager de Dieu était encore en vie.
Je fus éprouvé par Dieu, et à chaque occasion, il me trouva soumis et obéissant à Ses Commandements.
Ainsi, il ne me donna aucun partenaire dans l’accomplissement de tous ces faits. Et si j’avais du temps, je vous dirais d’autres choses.
Mais Dieu Omnipotent, a interdit la vantardise aux hommes.»
L’homme juifs, ne pouvait plus proférer la moindre parole, tant étaient grandes sa joie et son excitation!
Son cœur battait la chamade, et il avait envie de s’envoler, dans le ciel de ses désirs.
Si à ce moment-là, les compagnons intimes du Messager de Dieu qui se trouvaient là, n’avaient pas ouvert la bouche pour exprimer leur admiration, il se serait mis à pleurer à chaudes larmes, car il se sentait très proche de son ultime souhait, et ne pouvait plus supporter le silence…
Les Témoins Historiques
Après que le commandant des croyants eut fini de parler, ceux qui avaient été les compagnons intimes du Messager de Dieu, et qui entouraient Ali, se mirent à parler et dirent: «Tu as dit juste, ô commandant des croyants!
Nous jurons au nom de Dieu que tout ce que Dieu n’a pas accordé aux autres hommes, il les a tous accordés à toi!...
Non seulement pour ce que tu as été le parent du Messager de Dieu, mais aussi pour avoir eu la félicité et le bonheur d’avoir été le frère du Messager de Dieu!
Et le fait que ta position est comme la position de Haroun, aux cotés de son frère Moise! Et aussi ta supériorité indéniable, est inconditionnelle sur tous les autres hommes, dans toutes les guerres et tous les évènements survenus en tout temps!
Ainsi, Dieu Omnipotent a mis en provision, tout ce que tu nous as racontés, et tout ce que tu as omis de divulguer, sur ton compte. Et Il n’a fait participer aucun Musulman en tout cela, et personne n’est ton partenaire en tout cela! Nous, qui étions les proches compagnons du Messager de Dieu, nous certifions et témoignons cela, et les générations futures témoigneront aussi de leur côté![3]
Ils dirent ensuite: «ش commandant des croyants! Raconte-nous maintenant les sept tourments que tu as dû supporter après la disparition du Messager de Dieu, et dont tu as fait preuve de patience, de soumission et d’obéissance…»
Si nous avions la permission [morale], nous les aurions énumérés un par un, par la connaissance et la certitude que nous possédons sur ce sujet. Mais nous préférions les entendre de ta propre bouche.
Comme les occasions que tu as énumérées, durant le temps où vivait encore notre Envoyé de Dieu, maintenant raconte-nous les autres, et dis-nous comment tu as dû faire preuve de patience et de soumission…»
Ali se tourna vers l’homme et lui dit:«ش, frère juif! Dieu Omnipotent, après la disparition du Messager de Dieu, m’éprouva par sept fois, et dans chacune de ces épreuves, Il me trouva patient et soumis.»
[1]- Dans une autre place, L’Imam Ali dit: “ Je jure au nom de Dieu que je n’ai pas retire le portail de Heybar avec la force et la puissance physique de mon corps, mais j’ai pu faire cela, grâce à une puissance céleste et Divine, et un souffle qui avait été illuminé avec la Lumière Divine, et je fus ainsi approuvé!» Bihâr Anwar volume 40
[2]- Dans un hadiths, Ali se tourne vers Salman et Abou Zar et leur dit: «Comment est-ce possible qu’un homme qui ne reçut point la permission de réciter une sourate et de lire une lettre à haute voix, par manque de mérite, pouvait mériter d’être l’Imam d’un peuple…?» [Bihâr Anwar- volume26]
[3]- Nous aussi, nous certifions et témoignons tout cela, et prenons Dieu Omnipotent comme notre Témoin! [Auteur de ce, livre, traductrice de ce livre, éditeur de ce livre]