Quand les gens de Bassora s’enfuirent lors de la guerre de Jamal, ils furent poursuivis par l’armée de l’islam. Dans cette poursuite, une femme enceinte tomba et avorta. Quand l’Imam ‘Ali (AS) fut mis au courant de cet incident, il fut très peiné et ordonna qu’on lui amène son mari. Il demanda aux témoins qui de la mère ou de l’enfant, était décédé en premier. Les témoins dirent que c’était l’enfant qui était décédé le premier. L’Imam ‘Ali (AS) ordonna alors que la moitié du prix du sang soit donnée au mari pour la femme qui sera donné aux membres de la famille, et un tiers pour l’enfant.
Cheikh Tussi, Tahzib-ol-Ahkãm, vol 8, Koleiny, Forou kãfi, p. 354
L’étude des droits de l’homme et des règles qui existaient à l’époque du Prophète de l’islam (AS) montrent qu’il y eut une révolution à cette époque, dans le domaine des valeurs et de la juridiction.
Bien que les gens de Bassora aient lancé cette rébellion et tué 500 partisans de l’Imam ‘Ali (AS) avant la guerre de Jamal, qu’ils aient commencé le combat et été vaincus, l’Émir des croyants (AS) a respecté leurs droits et vivement regretté cet évènement.
Diriger un pays sans politique est une chose impossible et dans certaines visions, cela exige des détours, des compromis et des transactions. Si la sincérité n’est pas une chose courante chez les politiciens dans le monde, l’Imam ‘Ali (AS) n’a jamais utilisé ces méthodes.
L’Imam ‘Ali (AS) a toujours eu des positions claires et sans équivoques, et n’a jamais accepté les compromis pour renforcer son pouvoir. Le conseil des six personnes pour le califat, les avertissements de l’Imam ‘Ali (AS) aux gens avant leur allégeance et le rejet de certaines personnes qui lui conseillaient de collaborer avec Mo’awiyya, sont trois exemples de la sincérité de l’Imam ‘Ali (AS) dans le domaine politique.
Source: Tebyan.net