Téhéran- Une grande partie de traditions exégétiques vient de l’Imam Sadegh (AS) et de son père. Il a mis à la disposition de la communauté islamique, des connaissances sans lesquelles les oulémas et chercheurs coraniques n’auraient pu connaître une grande partie des sciences cognitives et syntaxique du Coran.
Lors d’une interview accordée à l’Agence Internationale de Presse Coranique(IQNA), l’hojatolislam Abdolkarim Bahjatpour, directeur du département de l’Encyclopédie Coran du centre de recherches pour la culture et la pensée islamique a indiqué : « Le Saint Coran a de nombreux niveaux conceptuels. Après la révélation du Saint Coran, les musulmans avaient l’impression qu’ils devaient en profiter pour atteindre la perfection sans penser à une autre manifestation du Livre Divin. »
Il a ajouté : « En tant que la plus grande richesse de l’humanité, le Prophète (SAWA) est adressé dans le Coran, par le Seigneur qui dit aux musulmans de faire ce que le Prophète (SAWA) leur demande d’accomplir et de quitter ce qu’il leur demande de ne pas accomplir. Cela montre que Dieu parle des prescriptions autres que ce qui est dit dans le Coran, sinon il demanderait aux musulmans de suivre la parole divine formulée dans le Saint Coran. »
Ce chercheur coranique a indiqué : « Après un examen minutieux du Saint Coran on comprend que le Coran dispose des niveaux qui sont directement placés par le Prophète (SAWA) à la disposition des musulmans et un autre niveau défini dans les versets du Saint Coran. Les versets 16-19 de la sourate « Résurrection » précise que le Coran dispose de deux messages apparent et caché. »
L’auteur de « Inaltérabilité du Coran » a précisé : « L’un des fonctionnements de l’imamat chez les chiites, c’est de définir le Saint Coran et ses niveaux cachés au cours des autres périodes, parce que l’Imam Sadegh (AS) avait créé des potentiels nécessaires aux niveaux politique, culturel et social pour permettre les musulmans à atteindre la perfection. »
L’hojatolislam Abdolkarim Bahjatpour a expliqué que le retour aux potentiels coraniques était l’un des devoirs des Imams, ajoutant : « Le Saint Coran est un texte ayant des manifestations extérieures et comprenant des débats liés à l’époque de sa révélation. Mais nous disons que le Coran est un livre pour toutes les dimensions de la vie humaine et répond à toutes les questions de l’homme jusqu’au jour du jugement dernier, cela implique que les Imams en adoptant des méthodes scientifiques minutieuses en tirent de nouvelles idées. »
“Après la chute des Omeyyade, a-t-il dit, et l’arrivée au pouvoir des Abbasside, l’Imam Sadegh (AS) a trouvé l’occasion de définir les niveaux cachés du Saint Coran. En raison des conflits politiques en cours à cette époque-là, l’Imam et ses compagnons ne se trouvaient pas au centre de l’attention du gouvernement. Le vide politique et l’intérêt croissant pour les nouvelles traductions des œuvres d’autres nations … ont fait qu’une grande partie des connaissances divines et coraniques soient transmises en attirant l’attention des gens et des savants et des autres religions vers le Saint Coran. »
Bahjatpour a souligné : “Si on jette un coup d’œil sur les traditions interprétatives, on comprend qu’une grande partie de traditions exégétiques vient de l’Imam Sadegh (AS) et de son père. Il a mis à la disposition de la communauté islamique, des connaissances sans lesquelles les oulémas et chercheurs coraniques n’auraient pu connaître une grande partie des sciences cognitives et syntaxique du Coran. »