«Le Prophète sawas, a dit: "Les Gens de ma Maison sont comme l'arche de Nûh [Noé]. Celui qui y monta fut sauvé, et celui qui le manqua sera noyé."
Si le hadith al-Thaqalayn place Ahl-ul-Bayt aux côtés du Saint Coran, en raison de leur charge de l'expliquer et d'éclairer ses équivoques, ses secrets et son contenu, le hadith al-Safînah indique à la ummah qu'ils sont, après le Prophète sawas, le Bateau de sa délivrance et la source de son salut. par conséquent, ne pas monter à bord de ce Bateau conduirait les retardataires et les manquants au naufrage et au dépérissement; manquer de les suivre (les Ahl-ul-Bayt) équivaut à manquer le Bateau de sauvetage conduisant aux rivages de la guidance et du salut.
Selon Râfi', le serviteur d'Abû Dhar, cité par al-Shibrâwî al-Shâfi'î :
«Un jour, abû Dhar est monté sur le seuil de la Ka’ba et a tenu l'anneau de la porte, en s'écriant: "ô gens ! Celui qui me reconnaît, tant mieux, et celui qui ignore qui je suis, qu'il sache que je suis Abû Dhar ! J’ai entendu le Messager d'Allah dire:
"Les Gens de ma Maison sont comme l'arche de Nûh [Noé]. Celui qui y monta fut sauvé, et celui qui le manqua fut jeté dans le feu." J'ai également entendu le Messager d'Allah dire:
"considérez que les Ahl-ul-Bayt sont par rapport à vous ce que la tête est au corps, et ce que les yeux sont à la tête, car le corps ne peut trouver le bon chemin que grâce à la tête, et la tête ne peut trouver son chemin que grâce aux yeux."»
Selon Abû No'aym, citant Sa'îd ibn Jubayr, citant ibn 'Abbâs, le Messager d'Allah a dit: «Les gens de ma maison sont auprès de vous comme l'arche de Nûh : Celui qui est monté a été sauvé, et celui qui l'a manqué s'est noyé.»
Toujours selon Abu No'aym: Ce hadith est relaté par Al-Hâkim dans "Mustadrak al-Sahîhayn مستدرك الصحيحين " (tome i, p. 343) en disant que ce hadith est sain (Sahîh) selon la condition de Muslim, et il est raconté par Al-Muttaqî dans "Kanz Al-'Ummâl كنز العمّال " (tome vi, p. 216) et par Al-Haythamî dans son "Majma' المجمع" (tome ix, p.168). Il est aussi relaté par Muhib Al-Dîn At-Tabarî dans ses "Dhakhâ'ir الذخائر" (p. 20). Il est relaté par Al-Khatîb Al-Baghdâdî dans son "Ta'rîkh تاريخ البغدادي" (tome xii, p. 19).»
Selon Abu No'aym encore, citant une chaîne remontant à Anas ibn Mâlik, qui a témoigné: «le Messager d'Allah a dit : "Moi et les gens de ma maison sommes comme l'arche de Nûh (Noé) : Celui qui y est monté a été sauvé, et celui qui l'a manqué s'est noyé."»
Abû No'aym écrit aussi, à propos de ce hadith : «Il est également relaté par Al-Suyûtî dans "Al-Dhur Al-Manthûr الدرّ المنثور ", à l'appendice de l’exégèse de cette Parole d'Allah: "nous avons dit : "Entrez dans cette cité; mangez de ses produits à satiété, partout où vous voudrez; franchissez-en la porte en vous prosternant et dites: "pardon !" nous vous pardonnerons vos péchés..."» Al Baqara (2) / 58.
Avec ce commentaire: «Selon ibn Shaybah, 'Alî ibn Abî Tâlib a dit: "nous sommes pour cette umma comme l'arche de Nûh (Noé) et comme la Porte du pardon".
Encore et toujours selon Abû No'aym, rapporteur de ce hadith:
«Il est relaté par Al-Muttaqî dans "kanz al-'ummâl كنز العمّال " (tome vi, p. 216) dans la version suivante : "Les gens de ma maison sont pour vous comme l’arche de Noé: celui qui y est monté a été sauvé, et celui qui l'a manqué a péri ; et comme la porte du pardon chez les banî isrâ'îl", et avec ce commentaire : "rapporté par Al-Tabarânî, citant Abî Dhar."»