OMAR et l’évêque de Najran
Partie1
*- Anas ibn Malik rapporte : « L’évêque de Najran est venu voir deuxième Calif, Omar ibn Khattab, pour lui remettre la taxe, et Omar l’a invité à embrasser l’ISLAM.*
*- L’évêque : « Vous dites que DIEU a un PARADIS, aussi large que les CIEUX, et la TERRE. Où se trouve donc, l’ENFER » ??*
*- Hébété, Omar n’a pas sû répondre. Un groupe parmi les personnes présentes, lui a dit :*
*« Réponds-lui Prince des Croyants, ainsi il ne pourra accuser l’ISLAM d’être FAUX ».*
*- Il a baissé la tête, gêné devant l’assistance, et ne sachant que répondre, pendant une heure.*
*- Et voilà qu’un homme s’est présenté devant la porte de la MOSQUÉE, dont il a obstrué l’entrée par ses épaules.*
*- L’ayant bien fixé, les gens se sont rendus compte, qu’il était la malle de la science, de la PROPHÉTIE, ALÎ ibn Abi Talib (p). Ils ont souri et soulagés par sa venue.*
*- OMAR ibn Khattab s’est alors levé, imité par le groupe de perosonnes qui étaient avec lui, il s’est dirigé vers l’Imam ALÎ (p), et il lui a dit :*
*- « Ô, Mon maître ! Où étais-tu quand cet évêque s’est vanté devant nous, de son discours ??*
*- Réponds-lui vite, car il en veut à l’ISLAM, tu es la Pleine LUNE, la LAMPE dans les TÉNÈBRES, et le cousin du Messager de l’humanité ».*
*- L’IMÂM ALÎ (p) : « Qu’as-tu à dire évêque ? »*
*- L’évêque : « Ô, jeune homme, vous dites que le PARADIS est aussi large que les CIEUX, et la TERRE. Alors où est l’ENFER » ??*
*- L’IMÂM ALÎ (p) : « Lorsque la NUIT apparait, où se trouve le JOUR » ??*
*- L’évêque : « Qui es-tu jeune homme ? Laisse-moi interroger ce rustre discourtois.*
*- Parle- moi ô, Omar de la terre sur laquelle,*
*le soleil a éclairé qu’une heure, et n’a plus illuminé après ».*
*- Omar : « Épargne-moi et interroge ALÎ ibn Abi Talib (p). Réponds-lui Abû HASSAN ».*
*- L’IMÂM ALÎ (p) : « C’est la terre de la mer, que DIEU Le Très Haut a fendu pour MOÏSE, afin qu’il puisse traverser avec sa communauté.*
*- Le soleil s’y est levé une seule heure, puis la mer s’est refermée sur PHARAON, et ses soldats ».*
*- L’évêque : « Tu dis vrai, toi le jeune chevalier de ta tribu, et son seigneur.*
*- Parle-moi de ce qui appartient aux GENS de ce monde, ils en prennent ce qu’ils veulent, sans que son contenu n’en soit diminué, mais plutôt il augmente ».*
*
*- L’IMÂM ALÎ (p) : « Ce sont le CORAN, et les SCIENCES ».*
*- L’évêque : « Parle-moi du premier Messager que DIEU Le Très Haut a envoyé, mais qui n’était ni un HUMAIN ni un DJINN ».*
*- L’IMÂM ALÎ (p) : « C’est le CORBEAU que DIEU Le Très Haut a envoyé, lorsque CAÏN a tué son frère ABEL.*
*- Il est resté PERPLEXE, ne sachant que faire de lui, à ce moment DIEU envoya un CORBEAU fouiller la terre, afin de lui faire voir comment ensevelir le CADAVRE de son frère ».*
*- L’évêque : « Tu dis vrai jeune homme, il reste une question que je voudrai poser à celui-là (Il a désigné avec son doigt, Omar). Ô, Omar, dis-moi où est DIEU » ??*
*- Omar est entré dans une COLÈRE noire, et n’a pas sû répondre.*
*- L’IMÂM ALÎ (p) s’est tourné vers lui, et il lui a dit : « Ne te fâche pas ô, Père de Hafsa, pour qu’il ne puisse pas dire, que tu es incapable de répondre ».*
*- Omar : « Réponds-lui toi ô, Père de Hassan ».*
*- L’IMÂM ALÎ (p) : « Un Jour, j’étais chez le Messager de DIEU (P), lorsqu’un ANGE est venu le voir, et l’a salué. Il lui a rendu les salutations, et il lui a dit : « Où étais-tu ? »*
*- L’ANGE a répondu : « Chez mon SEIGNEUR, au-dessus des SEPT CIEUX ».*
*- Puis, un autre ANGE est arrivé, il lui a demandé : « Où étais-tu ? »*
*- L’ANGE a dit : « Chez mon SEIGNEUR, dans les tréfonds de la SEPTIÈME TERRE ».*
*- Puis, un troisième ANGE est arrivé, à qui il a demandé : « Où étais-tu ? »*
*- Il a dit : « J’étais chez mon SEIGNEUR, là où le SOLEIL se lève ».*
*- Puis, un autre ANGE est arrivé, à qui il a demandé : « Où étais-tu ? »*
*- Et il a répondu : « J’étais chez mon SEIGNEUR là où le soleil se couche ».*
*- Car aucun ENDROIT n’est dépourvu de DIEU, IL n’est dans aucune chose, ni sur aucune chose, et IL ne vient d’aucune chose.*
*- Son TRÔNE couvre les CIEUX et la TERRE, rien ne LUI est semblable, et IL est CELUI qui Entend, et CELUI qui Observe.*
*- Rien ne peut LUI être caché, fût-ce du poids d’un atome, ni de plus GRAND, ou de plus PETIT (que l’atome).*
*- IL sait ce qui est dans les CIEUX,*
*et ce qui est sur la TERRE, point d’entretiens secrets à TROIS, dont Il ne soit le QUATRIÈME, à CINQ dont Il ne soit le SIXIÈME, à moins ou plus,*
*où que ce soit, qu’IL est avec eux ».*
*- Lorsque l’évêque a entendu ces paroles, il a dit à l’IMÂM ALÎ (p) :*
*« Tends ta main, j’atteste qu’il n y a de Divinité que DIEU, que Mohammed est le Messager de DIEU, et que tu es Le lieutenant de DIEU sur SA TERRE, et Le LÉGATAIRE de SON MESSAGER (P).*
*À suivre ..*