Imam Hassan as

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Imam Hassan as
Au Nom de Dieu, le Clément, le Miséricordieux

 

Voici un bref aperçu sur la vie d'Imam  Hassan ibn Ali (p) :
Le noble Prophète de l’Islam que la paix soit sur lui et les siennes, avait quelques fils, mais ils sont tous morts pendant qu’ils étaient enfants. Néanmoins, sa fille bien-aimée, Fãtima Az-Zahrã a survécu. Le Prophète (p) aimait beaucoup sa fille et disait qu`elle était la maitresse des dames du monde.
Elle s’est mariée avec l’Imam Al-Ali en l’an deux de l’Hégire et elle a donné naissance à son premier enfant, Al-Hassan, le 15 Ramadhãn de l’année suivante. Il était beau.

Le Prophète (p) lui a donné le nom d’Hassan (=beau). Il aimait beaucoup ce petit-fils qu’il avait l’habitude d’appeler «mon fils». Il ressemblait beaucoup à son grand-père, le Prophète, quant à son comportement et sa bonté. Il avait huit ans lorsque son grand père, Prophète (p) est mort.
 Le Messager de Dieu (P) disait : « Al-Hassan et al-Hussein sont les deux maîtres des jeunes du Paradis. Celui qui les aime m’aime et celui qui les déteste me déteste » 
Ces propos, et beaucoup d'autres ont été émis par le Prophète (P) alors que al-Hassan et al-Hussein (p) étaient encore très jeunes. C'était, pour lui, une façon de parler aux Musulmans de l'avenir de ses deux petits-fils. Une façon de leur dire qu'à partir de leur attachement à Dieu, de leur fidélité à Dieu, de leur appel à Dieu, de leur action pour assainir la religion de leur Grand-père, de leur lutte pour la cause de Dieu, leur avenir est celui de deux personnes qui allaient vivre au Paradis en tant que les deux seigneurs de ses habitants.
Il existe un Hadîth que rapportent les Sunnites et les Chiites, à savoir le Hadîth dit de la "Couverture". On le trouve dans les "Sunan" de Tirmidhî, qui le tient  qui le tient de 'Umar Ibn Abû Salama qui a été élevé par le Messager de Dieu (P). Il y dit : "Ce Verset,  ((Dieu ne veut qu’écarter de vous la souillure, ô Gens de la Famille et vous purifier totalement)) (Coran XXXIII, 33) a été révélé dans la maison de sa mère, 'Umm Salama, l'épouse du Messager de Dieu (P). Le Prophète (P) avait appelé Fâtima, 'Alî, al-Hassan et al-Hussein (p) et, se glissant tous sous une couverture, il a dit : 'Voilà les Gens de ma Famille ! Seigneur, Fais écarter d'eux la souillure et fais-les purifier totalement !'. Alors Umm Salama a dit : "Suis-je avec eux, ô Messager de Dieu ?". Il a répondu : "non mais Tu as ta place et tu auras du bien".
Ce même Hadîth a été rapporté de 'Umm Salama par Ma'qil Ibn Yasâr, Abû al-Hamrâ' et Anas Ibn Mâlik.
Ibn 'Asâkir, qui le tient de Zayd Ibn Arqam, a dit : "Je me trouvais avec le Messager de Dieu dans sa Mosquée. Et voilà qu'accompagnée de ses deux fils, al-Hassan et al-Hussein et suivie par 'Alî, Fâtima sort de sa maison et se dirige vers la chambre du Messager de Dieu (P). Alors, le Messager (P) m'a regardé en disant : 'Celui qui aime ceux-là m'aime, et celui qui les hait me hait' ''.
 Un autre rapport que relate al-Barâ' Ibn 'Azib dit : "J'ai vu le Messager de Dieu (P) portant al-Hassan Ibn 'Alî (p) sur son épaule en disant : "Seigneur, je l'aime. Aime-le donc". Anas Ibn Mâlik a dit : "Personne ne ressemblait au Messager de Dieu autant que al-Hassan Ibn 'Alî. Lorsque le Messager de Dieu (P) manquait aux gens, il regardaient al-Hassan pour y voir les traits du Messager".
D'autres savants affirment que "Al-Hassan (p) était le plus magnanime parmi les gens et le plus facile de caractère". Il supportait les préjudices qu'on lui portait, il pardonnait ceux qui les lui portaient. Il ne répondait pas à leurs mauvaises actions que par des bonnes. Ces conduites étaient celles du Messager de Dieu (p) à partir desquelles l'Imâm al-Hassan et l'Imâm al-Hussein (p)   étaient éduqués.
Le Prophète Mohammed (pslf) a dit: 

« Si l'Intelligence était un homme, celui-ci serait Al-Hassan ».
Les biographes de l’Imâm al-Hassan (p) affirment qu’il ressemblait le plus au Messager de Dieu (P). Anas Ibn Mâlik dit à ce propos : « Personne ne ressemblait au Messager de Dieu autant que al-Hassan Ibn ‘Alî ». l’Imâm Zayn al-‘آbidîn a dit que « Al-Hassan Ibn ‘Alî Ibn Abû Tâlib fut le plus dévot parmi les gens à son époque, il était le plus ascète. Quand il faisait le pèlerinage il y faisait le parcours à pied. Il lui arrivait d’y aller en marchant pieds nus. Il évoquait Dieu dans toutes les situations. Il était le plus sincère parmi les gens et ses paroles étaient les meilleures. Chaque fois qu’il arrivait devant la Mosquée, il levait sa tête et disait : ‘Seigneur ! Ton hôte est devant Ta Porte. ش Celui qui est bienfaiteur ! Celui qui est malfaiteur vient vers Toi ! : Pardonne la laideur de ce que nous avons par la beauté de ce que Vous avez’ ». L’Imâm Zayn al-‘Âbidîn (p) continue de parler de son oncle en disant : « Priant, il tremblait entre les mains de son Seigneur, à Lui la Grandeur et la Gloire. Évoquant le Paradis et l’Enfer, il grelottait comme celui qui est mordu par un serpent ; il demandait le Paradis à son Seigneur et demandait refuge auprès de Lui contre l’Enfer. Chaque fois qu’il lisait dans le Noble Livre l’expression «Ô ceux qui ont cru », il répondait : « Me voici, ô mon Seigneur, me voici ! ». /Il pensait que les paroles sont adressées à lui, et il répondait par l’affirmative/. On l’a jamais vue, dans toutes les situations de sa vie, sans être en devoir d’évoquer Dieu, à Lui la Grandeur et la Gloire ». Il le faisait seul ou lorsqu’il est accompagné, lorsqu’il montait sur une monture ou lorsqu’il se déplaçait à pied, car Dieu a demandé aux hommes de L’évoquer : ((Ô vous qui croyez ! Invoquez souvent le nom de Dieu ! Bénissez-Le au point du jour comme au crépuscule)) (Coran XXXIII, 41-42).
On dit que chaque fois qu'il faisait ses ablutions, il prenait un teint pâle et tremblait de tous son corps. Interrogé sur ce qui lui arrivait, il a répondu : 'Il est normal, pour tout chacun qui se tient devant le Seigneur du Trône, de pâlir et de trembler". 
L’Imâm al-Hassan (p) fut parmi les plus généreux parmi les gens. Il a donné, par deux fois, tout ce qu’il possédait, et a fait partager, avec Dieu, par trois fois, tout ce qu’il possédait.
 Il baignait depuis son enfance dans l’ambiance spirituelle du Messager de Dieu (P), en plus de la spiritualité de sa mère la Dame , Fatima az-Zahrâ’ (p). Il était proche de Dieu en la compagnie de son père, l’Imâm ‘Alî (p) qui vivait une expérience d’amour absolu envers Dieu, à Lui la Grandeur. L’Imâm ‘Alî (p) s’adressait à Dieu en disant : « Suppose, ô mon Seigneur que je pourrais supporter être supplicié par Toi, Mais comment supporterais-je le fait d’être éloigné de Toi ? Suppose que je pourrais supporter l’ardeur des feux de Ton Enfer, mais comment supporterais-je le fait de ne pas regarder Tes bienfaits ? »(Dua Komeyl).  
L'Imâm al-Hassan (p) et son père, 'Alî (p) insistaient sur la nécessité de mettre par écrit la science, à savoir les Hadîth du Messager de Dieu (P). As-Suyûtî écrit, à ce propos, que des dissensions séparaient les Ancêtres, les Compagnons et les Suivants sur cette question de la mise par écrit de la science. Nombreux parmi eux n'y étaient pas d'accord et s'y opposaient, car ils craignaient les voir se mélanger au Coran. Mais beaucoup d'autres, dont 'Ali et son fils al-Hassan l'ont fait, en partie du fait des différences qui distinguaient le style du Coran de celui du Hadîth.
Parmi ses paroles,  où il s’adresse à chaque homme : « O fils d’Adam, depuis que tu as quitté le ventre de ta mère, ta vie a commencé à diminuer. Ainsi, suffis-toi à ce que tu as entre les mains pour l’Au-delà, parce que le croyant prend ses provisions de ce monde tandis que le mécréant en prend ses plaisirs ».
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