Le Calendrier d`Événement de KARBALA avec les paroles de Imam Hussein(P)

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Le Calendrier d`Événement  de KARBALA avec les paroles de Imam Hussein(P)

Samedi 21 avril 680,15 Rajab 60, Location: Médine

Événement: Mort de Moawiya et lettre de Yazid au gouverneur de Médine(Walîd Ibn 'Otbah Ibn Abi Sufiyân,) pour obtenir le serment d’allégeance de l’Imam Al-Hussayn de prêter serment à Yazid comme calife

25-28 Rajab 60 Location: Médine

Événement: Refus de prêter serment de la part de l’Imam Al-Hussayn paix sur lui.

S'adressant à al-Wâlid le gouverneur, il a dit: «Emir! Nous sommes la famille du Prophète, le métal du Message et le lieu de fréquentation des Anges. C'est par nous que Dieu a débuté (le Message) et c'est par nous qu'IL (l')a achevé. Par contre Yazid est un libertin qui ne cache pas son libertinage, un alcoolique et un assassin de l'âme que Dieu interdit de tuer. Quelqu'un comme moi ne saurait donc prêter serment d'allégeance à quelqu'un comme lui. Vous et nous, (nous) allons attendre pour voir lequel d'entre nous est le plus en droit de prétendre au Califat».

Se rendant au tombeau du Prophète (psl) avant de quitter Médine par refus de prêter serment d'allégeance au Califat illégal de Yazid, I'Imam al-Hussayn, Il a accomplit, près du tombeau deux rak'ah de prière et se mit à adresser des supplications à Dieu:

«Ô mon Dieu! Ici se trouve le tombeau de Ton Prophète, et je suis le fils de la fille de Ton Prophète. TU sais ce qu'il m'arrive. Ô mon Dieu! J'aime le bien et je renie le mal. Je Te demande, Ô Toi qui es plein de majesté et de munificence, par ce tombeau et celui qui y gît, de ne me faire faire que ce qui Te satisfait et satisfait Ton Prophète».



Lorsque Om Salma, la femme du Prophète(pslf) le pria d'abandonner son projet en lui disant que son grand-père, le Prophète, avait prédit son assassinat dans le combat qui l'attendait, il ne dit pas autre chose: «Oui, mère, je sais que je serais tué». 

Avant le depart il a confié son testament à son frère Mohammad Hanafy :

Au nom de Dieu Le Clément le Miséricordieux,

Ceci est le testament que Houssein ibn 'Ali ibn Abi Talib (as) a écrit pour son frère Mohammad connu sous le nom de ibn Hanafyàh.

Que moi Houssein (as) atteste qu'il n'y a pas d'autres dieux, sauf Allah, l'Unique et sans associés et que Mohammad (saw) est le serviteur et prophète d'Allah (swt).

Et que je ne suis pas parti pour proclamer ma grandeur ou pour créer la zizanie, mais pour conscientiser la oummàh (communauté) de mon grand-père (Le Prophète). Mon but est de l'appeler vers les bonnes actions et de les arrêter des mauvaises actions; et de marcher sur le chemin de mon grand-père et mon père 'Ali ibn Abi Talib (as). Celui qui considère mon action comme juste et qui l'approuve, alors sachez qu'Allah (swt) est le meilleur soutien des justes. Et contre celui qui me combat, je serai patient jusqu'à ce qu'Allah (swt) fasse justice pure et véritable entre lui et moi ; car Il est Le Meilleur des juges.

Omon frère, je t'adresse ce testament. C'est Allah (swt) qui m'octroie tous les bienfaits et j'ai confiance en lui et c'est à Lui que je m'en remets.

Mardi 23 avril 680,28 Rajab 60  Location: Médine

Evénement: Départ pour la Mecque

Mercredi 9 mai 680,3 Shabãn 60 Location: Mecque

Evénement: Arrivée de l’Imam Al-Hussayn à la Mecque et résidence chez Abbãs Ibn Abd Al-Muttalib

Il y entra en récitant ce verset coranique:

«Il dit, tout en se dirigeant vers Madian: "Il se peut que mon Seigneur me guide sur la Voie Droite». (Coran, XXVIII, 22)

10 Ramadhãn 60 Location: Mecque

Evénement: Correspondance avec les koufites- lettre des koufites à l’Imam par l’intermédiaire de Abdallãh Ibn Wal Tamimi

12 Ramadhãn 60 Location: Mecque

Evénement: Réception par l’Imam Al-Hussayn de plus de 150 lettres de la part des koufites par l’intermédiaire de Qais Ibn Masãhhar et de Abdal Rahmãn Ibn Abdillãh et Ammãre Ibn Obayd

14 Ramadhãn 60  Location: Mecque

Evénement: Réception de lettres des dirigeants kufites par l’intermédiaire de Hãni Ibn Hãni Al-Sabi’i et Saeed Ibn Abdallãh Al-Nakh’ii

Ils avaient écrit des lettres à l'imam pour lui exprimer leur affection et soutien. Imam a écrit des lettres, envoyé    aux habitants de Kuffa et Basrah. Beaucoup des gens qui étaient contre les califats de Muawiya et de son fils Yazid

Il adressa la lettre suivante aux chefs de Basrah et à ses leaders de l'opposition:

"Au nom de Dieu, le Clément, le Miséricordieux... Dieu a élu Mohammad parmi Ses créatures pour lui accorder l'honneur de la mission prophétique. Il l'a choisi pour communiquer Son message. Puis Il l'a appelé vers Lui. Le Prophète a conseillé les serviteurs de Dieu et a communiqué ce pourquoi il fut choisi comme Prophète... Nous étions sa famille, ses amis, ses héritiers présomptifs, ses légataires et les premiers ayants droit à le représenter auprès des gens. D'aucuns parmi notre peuple nous ont usurpé notre droit. Et cependant, nous n'avons rien dit, car nous détestions la division et nous avons voulu favoriser la sécurité, tout en sachant que nous avions plus de droit au califat que ceux qui l'ont confisqué.

«Par ma religion, l'Imam ne peut être que celui qui gouverne selon le Livre, qui établit l'équité, qui a pour religion la Religion Vraie, qui s'en tient scrupuleusement aux Prescriptions de Dieu...»

"Je vous envoie cette lettre avec mon messager et je vous appelle au Livre de Dieu et à la Sunna de son Prophète (P), car, en effet, celle-ci a été assassinée, et l'hérésie ressuscitée. Je vous invite à écouter ma parole, obéir à mes ordres; je vous conduirais vers la bonne voie. Que la Paix, la Miséricorde et les Bénédictions de Dieu soient sur vous".

Et dans une autre lettre, adressée, au habitants de Kûfa qu'il souligne les conditions requises en Islam pour un prétendant à la direction politique des Musulmans, l'Imamat:

«Par ma religion, l'Imam ne peut être que celui qui gouverne selon le Livre, qui établit l'équité, qui a pour religion la Religion Vraie, qui s'en tient scrupuleusement aux Prescriptions de Dieu...»

15 Ramadhãn 60  Location: Mecque

Evénement: Départ de Muslim Ibn Aqil vers Koufa

Aussi leur écrivit-il une lettre dans laquelle il leur rappela le contenu de leurs missives et leur demanda d'accueillir son représentant et cousin Muslim Ibn 'Aqil afin qu'il apprécie la situation sur place et prépare sa venue:

«Au nom de Dieu, le Clément, le Miséricordieux. (...) J'ai reçu vos lettres et vos messagers (...). J'ai pris note de tout ce que vous avez écrit et exprimé dans ces lettres. (...) Je vous envoie mon frère et cousin, mon homme de confiance, quelqu'un de ma famille: Muslim Ibn 'Aqil. S'il m'écrivait qu'il y avait un consensus unanime de la population sur ce que vous avez écrit dans vos lettres... je viendrais auprès de vous bientôt; si Dieu le veut...»

5 Shawwãl 60  Location: Mecque

Evénement: Arrivée de Muslim à Koufa et serment d’allégeance de 18000 koufites à Muslim et départ d’Ibn Ziyãd pour Koufa

Dimanche 9 septembre 680, 8 Dhou Al-Hijja 60  Location: Mecque

Evénement:

L'Imam découvrit que des espions de Calife Yazid étaient entrés à la Mecque comme pèlerins, avec mission de le tuer pendant les rites du Hadjdj, à l'aide d'armes cachées sous leurs habits de pèlerins (ihràm). L'Imam abrégea les rites du pèlerinage et décida de partir.Il ne voulait pas que la Ville Sainte, où il est interdit de tuer même un insecte, soit profanée par son propre sang. L'imam Hussein savait que son assassinat était inévitable, il était déterminé lui aussi à ne pas prêter le serment d'allégeance à Yazid l'imposteur, il quitta donc la Maison de Dieu pour aller vers Koufa (en Iraq), où les gens l'attendaient.

(lorsque son cousin'Abdullah Ibn Ja'far al-Tayyâr lui a demandé de ne pas partir vers Kufa,Imam al-Hussayn lui dit:

«J'ai fait un rêve dans lequel j'ai vu le Messager de Dieu, et reçu de lui l'ordre de faire quelque chose que je vais exécuter jusqu’ au bout».

Lorsque son interlocuteur lui demanda quelle était la teneur de ce rêve, il répondit:

«Je n'en ai parlé à personne, et je n'en parlerais pas jusqu'à ce que je rencontre mon Seigneur».

Il est clair qu'al-Hussayn loin de se soucier d'avoir la vie sauve, était conscient du sort qui l'attendait, et se préparait à affronter courageusement le destin que son grand-père et son père lui avaient prédit.

Et lorsque 'Abdullah Ibn al-Zubayr le conjura de ne pas quitter la Mecque pour Kûfa, il lui répondit:

«Mon père m'a dit qu'elle (la Mecque) aura un bouc par lequel on violera son immunité (de cette ville). Or, je ne voudrais pas être ce bouc».Et d'ajouter:

«Par Dieu j'aimerais mieux être assassiné à un empan de la Mecque qu'à l'intérieur (de cette cité); et à deux empans d'elle, qu'à un empan Par Dieu, même si j'étais dans le nid de l'une de ces chouettes, ils)m'en sortiraient pour obtenir de moi ce qu'ils veulent».)

Avant de quitter la Maison de Dieu, l'imam Hussein s'était levé au milieu des pèlerins venus de tous les coins de la région et avait fait un bref discours, il expliqua  les raisons de son révolution. L'Imam al-Husayn, lors de l'annonce de son soulèvement contre Yazid Ibn Muawiya a dit: 
«Je ne me suis pas soulevé de gaieté de cœur, ni pour une quelconque insatisfaction personnelle, ni par subversion ni injustement. Je me suis soulevé pour réformer la Umma de mon grand-père, le Messager de Dieu, pour commander le bien et interdire le mal, et pour suivre les traces de mon grand-père et de mon père...» 

Départ de l’Imam depuis la Mecque vers Koufa. Siège de la citadelle où se trouve Ibn Ziyãd à Koufa par Muslim et ses partisans.

Lundi 10 septembre 680,9 Dhou Al-Hijja 60  Location: Vers Koufa

Evénement: Complot d’Ibn Ziyãd et fuite des partisans de Muslim à Koufa. Bataille de Muslim avec l’armée d’Ibn Ziyãd. Martyr de Muslim Ibn Aqil et Hãni Ibn Orwa sur ordre d’Ibn Ziyãd.

Arrivée de la Caravane de l’Imam Al-Hussayn à Abtah et ralliement d’Ibn Thabit Basri accompagné de ses enfants. Rencontre entre l’Imam et le poète Farazdaq. Il a dit :

- «Les gens y sont avec toi de coeur, mais leurs épées sont plutôt du côté des Omayyades. Après tout, le destin se décide au Ciel, et Dieu fait ce qu'IL veut».

Al-Hussayn acquiesça:

«Tu as raison. Le destin est entre les mains de Dieu, et IL fait ce qu'IL veut. Chaque jour notre Seigneur prend la Décision qu'IL juge bonne. Si cette Décision coïncide avec ce que nous aimons, nous remercions Dieu pour Ses bienfaits. C'est Lui qui est notre Soutien. Et si la Décision ne coïncidait pas avec notre souhait, nous n'aurions pas commis une transgression, tant que notre intention est de servir la vérité, et que la crame révérencielle nous habite»

Arrivée de l’Imam dans la vallée de Aqiq et ralliement d’Aoun et Mohammad, fils de Zaynab paix sur elle. Ecriture d’une lettre à Muslim Ibn Aqil et aux koufites et envoi de Qays Ibn Musahhar Saydawi

Dimanche 23 septembre 680,22 Dhou Al-Hijja 60

Location: Vers Koufa

Evénement: Martyr de Maytham Al-Tammãr, compagnon de l’Imam Ali paix sur lui, à Koufa sur ordre d’Ibn Ziyãd. Envoi d’une lettre aux koufites par l’intermédiaire de Abdallãh Ibn Yaqtar (frère de lait de l’Imam paix sur lui)

Jeudi 27 septembre 680,26 Dhou Al-Hijja 60

Location: Vers Koufa

Evénement: Ralliement de Zuhayr Ibn Qayn à l’Imam. Arrivée de la caravane de l’Imam dans les environs de Koufa. Mise au courant de l’Imam du martyr de Muslim et Hãni. il dit alors à tous ceux qui l'entouraient : "Quiconque vient avec nous va au martyre et quiconque nous abandonne n'aura point de conquête !..."

«Nos partisans nous ont abandonnés. Ceux qui veulent s'en aller, peuvent le faire. Ils n'ont pas d'obligation envers nous».

La plus part de tous ceux qui avaient rejoint le cortège sur la route, se dispersèrent à gauche et à droite, et il ne resta avec al-Hussayn que presque ceux qui l'accompagnaient depuis la Mecque.

Il a dit aussi:«Je ne vois la mort que comme un bonheur, et la vie avec les injustes que comme une source d'ennui ».

Bivouac de la caravane de l’Imam à Thalabiyya pour la nuit

27 Dhou Al-Hijja 60 Location: Vers Koufa

Evénement: Confrontation de la caravane de l’Imam avec le bataillon de Hur Ibn Yazid Riyãhi. Obstruction de Hur envers le mouvement de la caravane de l’Imam vers Koufa.

Al-Hor lui dit: «Ô al-Hussayn, je te rappelle encore de penser à ta vie, car j'affirme que si tu combats, tu seras tué».

«Crois-tu pouvoir me faire peur de la mort?, lui répondit al-Hussayn. Seriez-vous donc si sinistres pour m'assassiner? À cela je ne répliquerais qu'en faisant miens ces quelques vers que le frère d'al-Aws récita à son cousin qui voulait l'empêcher de soutenir le Prophète dans son combat et lui prédisant la mort:

"Je pars, car ce n'est pas une honte pour un jeune de mourir, si son intention est bonne et qu'il combat en Musulman; Et que, par le sacrifice de sa vie, il console les hommes droits, disperse les gens maudits et s'oppose à un criminel".

»Si je survivais, je n'aurais rien à regretter (de mon engagement), et si je mourais, je ne serais pas blâmé. Quant à toi, assez de vivre humilié et d'être insulté».

28 Dhou Al-Hijja 60  Location: Vers Koufa

Evénement: Mise au courant du martyr de Abdallãh Ibn Yaqtar à Koufa sur ordre de Ibn Ziyãd. Bivouac pour la nuit dans Qasr Ibn Muqatil.

Sur la route, il somnola un instant sur sa monture, puis se réveilla subitement et se mit à réciter deux ou trois fois ces paroles coraniques (que les fidèles prononcent généralement, lorsqu'ils sont frappés d'un malheur):

«Nous sommes à Dieu et nous retournerons à Lui... Louange à Dieu, Seigneur des Mondes».

Son fils, 'Ali Ibn al-Hussayn, l'entendit et s'approcha de lui:

- «A quel propos as-tu récité ces paroles?

- Mon fils!, dit al-Hussayn, alors que je faisais un petit somme, j'ai eu une vision dans laquelle un homme s'est approché de moi et m'a dit: "Les gens marchent et la mort vient vers eux". J'ai compris alors, que c'était de nous qu'il s'agissait.

- Mais mon père, - que Dieu t'épargne tout malheur - ne sommes-nous pas dans le droit chemin?, questionna le fils.

- Si!, répondit al-Hussayn. Par Celui à qui retournent les serviteurs!

- Donc nous ne nous soucions pas de mourir dans le Droit Chemin!, insista 'Ali Ibn al-Hussayn.

- Que Dieu t'accorde la meilleure récompense qu'un fils puisse obtenir pour sa bonne conduite envers son père, répondît al-Hussayn reconnaissant et satisfait».

Avant que sa petite troupe ne se mette en marche vers la destination finale, al-Hussayn lui tint le discours suivant:

«Il nous est arrivé ce que vous pouvez vous-mêmes constater. Le monde a changé, s'est renié, et le bien s'est éclipsé... Il n'en reste que quelques égouttures pareilles aux égouttures d'un verre d'eau vidé, et la vilenie, comme dans un pâturage insalubre. Ne voyez-vous donc pas qu'on néglige le vrai et qu'on ne s'interdit plus réciproquement le faux? Que le fidèle pieux s'attache à rencontrer son Seigneur en étant sur le bon chemin. Car je ne vois la mort que comme un bonheur, et la vie avec les injustes que comme une source d'ennui et de lassitude».

2 octobre 680, mardi 2 Moharram 61  Location: Karbalã

Evénement: Arrivée de la caravane à Karbalã et mouvement de l’armée d’Omar Ibn Sa’d vers Karbalã

Imam Al-Hussayn, arrivé sur le lieu prédit de son martyre, KARBAlA, dit à ses compagnons:

"ô mon Dieu! je me protège auprès de Toi du KARB (affliction) et du BAL?' (malheur).Et d'ajouter:
"C'est un lieu d'affliction et de malheur. Descendez de vos montures. C'est ici le terme de notre voyage, le lieu de l'effusion de notre sang et la place de nos tombeaux. C'est ce que m'a dit mon grand-père, le Messager de Dieu".

3 octobre 680, 3 Moharram 61  Location: Karbalã

Evénement: Arrivée de l’armée d’Omar Ibn Sa’d à Karbalã

Quand l'imam, sa famille et ses partisans arrivèrent à Karbala (nom d'un désert près de la ville de Koufa), près de l'un des affluents du fleuve Euphrate ils furent encerclés par l` armée de Yazid composée des milliers d` hommes, comme disent plusieurs historiens. Pendant ce siège, l'imam Hussein consolida ses hommes pour un combat inégal et inévitable. Il avait dit  :

« O gens ! Le Messager de Dieu (P) a dit : ‘Celui qui voit un gouverneur injuste qui rend légal ce que Dieu a interdit, qui transgresse le pacte qu’il a conclu devant Dieu, qui contredit la Sunna du Messager de Dieu, qui agresse les serviteurs de Dieu, sans qu’il s’oppose à lui ni par une parole ni par une action, Dieu lui réservera obligatoirement le même traitement qu’Il réserve à ce gouverneur. Sachez donc que ces gens-là ont choisi d’obéir au Diable et de désobéir à Dieu. Ils ont rendu légal ce que Dieu a interdit et ont interdit ce que Dieu a rendu légal. Ils se sont emparés des biens de la Nation ; ils ont bloqué l’application des lois divines et je suis le premier invité à agir pour le changement du fait que je suis proche du Messager de Dieu (P)’». (Ibn al-'Athir, "Al-Kamel fil Târîkh", Tom. IV, p. 48, éd. 1385 H.)

6 octobre 680, 6 Moharram 61  Location: Karbalã

Evénement: Rassemblement de 20000 soldats dans l’armée d’Omar Ibn Sa’d. Réception d’une lettre d’Ibn Ziyãd destinée à Omar Ibn Sa’d ordonnant de fermer la voie du fleuve Euphrate au campement de l’Imam Al-Hussayn (embargo sur l’eau).

8 octobre 680, 8 Moharram 61  Location: Karbalã

Evénement: Mouvement de Aboul-Fazl Abbãs Ibn Ali(le frère fidèle de Imam Hussein) avec trente cavaliers et vingt fantassins vers l’Euphrate afin de rapporter de l’eau après des heurts avec les soldats d’Omar Ibn Sa’ad. Rencontre nocturne de l’Imam paix sur lui avec Omar Ibn Sa’d. Ordre de déclaration de guerre par Ibn Ziyãd maudit soit-il.

9 octobre 680, 9 Moharram 61(Tassua),Location: Karbalã

Evénement: Marche de l’armée d’Omar Ibn Sa’ad vers le campement de l’Imam.

l'armée ennemie lança un dernier ultimatum à l'imam Hussein, afin de choisir entre : prêter le serment d'allégeance et la mort. L'imam leur répondit que: " Je ne vois en la mort que le bonheur, et en la vie avec les oppresseurs que l'angoisse ".

Et leur demanda un délai pour prier son Seigneur.Ilavait chargé son frère al-'Abbas Ibn 'Ali de demander ce délai:.«Retourne vers eux. Essaie de les retarder jusqu'à demain et de les éloigner de nous pendant cette nuit afin que nous puissions prier Dieu, L'invoquer et Lui demander pardon. Car IL sait que j'aimerais Le prier, lire Son Livre, multiplier mes invocations et mes demandes en pardon».

Transport par Shemr d’une lettre de protection pour Abbãs ibn Ali et ses enfants et refus par Abbãs Ibn Ali paix sur lui. Préparatifs de guerre pour le lendemain.

La nuit, Imam Hussein il appela ses compagnons et, en une brève allocution déclara qu'il n'y avait rien à espérer sinon la mort et le martyre; il ajouta que, puisque l'ennemi n'était intéressé qu'à sa propre personne, il les libérait de toute obligation afin que, s'ils désiraient fuir dans l'obscurité de la nuit ils puissent sauver leur vie.

Ensuite, il ordonna d'éteindre les lumières et la plupart de ses compagnons, qui l'avaient rejoint par intérêt personnel, se dispersèrent. Seuls restèrent une poignée de ceux qui aimaient la vérité -  parmi ses proches collaborateurs - et quelques-uns des Banou Hâchim. (On rapport que 30 hommes de Koufa ont rejoignent Imam avant Achoura).

L'imam Hussein passa la nuit du neuf au dixième jour par des prières, des invocations, des causeries avec sa famille et ses compagnons. Tout le monde était déterminé d'aller jusqu'au bout, personne ne voulait fuir et abandonner le petit fils de l'envoyé de Dieu seul(pslf).

10 octobre 680,10 Moharram 61, Achoura. Location: Karbalã

Evénement:

Dès le lever du soleil, l'armée ennemie commençait déjà à dresser leurs lances, flèches et sabres contre le camp de l'imam. L'imam Hussein entreprit l'organisation de sa petite troupe, et confia l'étendard à son frère Abbas ibn Ali.

La vue de cette armée assoiffée de son sang n'impressionna aucunement al-Hussayn (p) qui ne pensait plus qu'au moment où il rencontrerait son Seigneur. Aussi leva-t-il ses deux mains vers le Ciel et se mit à L'implorer:

«Ô mon Dieu! À qui je me confie chaque fois que je subis une affliction, et en qui je mets mon espoir chaque fois que je suis dans l'adversité. Je me suis confié à Toi pour toutes les épreuves que j'ai subies. Combien de soucis - devant lesquels le cœur s'affaissait, les solutions manquaient, l'ami s'éclipsait et ennemi se réjouissait - que je T'avais confiés (parce que mon amour est dirigé vers Toi exclusivement) n'as-Tu  dissipés? Tu es donc pour moi, le Maître de tout Bienfait, l'Auteur de toute Bienfaisance et l'Objet de tout Désir».

Avant le combat, l'imam Hussein essaya une fois de plus, de ramener les combattants ennemis à la raison, afin de ne pas participer à cette guerre qui leur ouvrait les portes de l'enfer. L'imam avait levé le saint coran et leur dit :

" O gens! Nous avons en commun le Livre de Dieu et la Tradition de mon grand-père, l'envoyé de Dieu. Il continua : Ne voyez-vous pas l'épée de l'envoyé de Dieu, son habit de guerre et son turban sur moi? Ils répondirent : " Si ". Il leur demanda alors :

Pourquoi vous vous battez donc contre moi? Ils répondirent : Par obéissance à l'Emir Obeidullah Ibn Ziyâd ".

Las de les voir se cantonner dans leur position imbécile, il passa du prêche à la stigmatisation:

«Par Dieu, vous n'aurez que le temps de monter à cheval, et le moulin vous emportera et s'agitera autour de vous comme autour d'un axe. C'est une confidence que m'a faite mon père d'après une confidence que lui avait faite mon grand-père, le Messager de Dieu. Mettez-vous d'accord avec vos associés et ne vous inquiétez plus de votre affaire. Prenez ensuite une décision à mon sujet; ne me faites pas attendre!»

«Je me suis confié à Dieu, mon Seigneur, et votre Seigneur. Il n'existe aucun être vivant qu'IL ne tienne par son toupet. Mon Seigneur est sur une Voie Droite».

Puis s'adressant à 'Omar Ibn Sa'ad (le commandant de l'armée omayyade) qui persistait à vouloir l'abattre, il lui dit:

«Ô 'Omar! Tu comptes me tuer pour que celui qui prétend au califat te nomme gouverneur de Ray et Jarjan. Par Dieu, tu n'auras pas ce plaisir. Je te le promets. Fais-moi ce que tu comptes faire. Mais tu ne te réjouiras jamais après moi, ni dans ce bas-monde ni dans l'autre. Je vois ta tête suspendue à un bâton, entre les mains de gosses qui se la passent les uns aux autres à Kûfa...»

Irrité par cette prédiction, 'Omar Ibn Sa'ad tourna les talons et s'en alla. Emporté par la colère, il appela son porte-drapeau et lui dit:

«Durayd! Avance ton drapeau!» Durayd, s'exécuta. 'Omar Ibn Sa'ad mit alors la flèche au milieu de son arc et tira, en s'écriant: «Attestez que je suis le premier à avoir tiré».

Il y eu un combat terrible. Les braves compagnons d’Hussein(p) se sont battus courageusement.Ils tombèrent les uns après les autres sur le champ d'honneur: son fils, 'Ali al-Akbar, ses frères: 'Obeidullah, 'Othman, Ja'far, Mohammad; ses neveux: Abou Bakr al-Qasïm, al-Hassan al-Muthanna, 'Awn Ibn 'Abdullah Ibn Ja'far al-Tayyâr; les Âl 'Aqil: 'Abdullah Ibn Muslim Ibn 'Aqil, 'Abdul Rahmân Ibn 'Aqil, Ja'far Ibn 'Aqil, Muhammad Ibn Muslim Ibn 'Aqil, 'Abdullah Ibn 'Aqil.(18 membre de Baní Hachem  et les compagnons de l'imam Hussein, Martyr de 72 compagnons de l’Imam Al-Hussayn Ibn Ali paix sur lui.)

Quand  Ali-Akbar le grand fils de Imam a demander la permission de partir au combat, L'Imam Hussein le regarda de longues minutes sans répondre. Il contemplait le visage de celui qui ressemblait à s'y méprendre à l'Envoyé de Dieu. Tout dans ses traits, sa voix, ses manières évoquait son arrière-grand-père Prophète (pslf). l'Imam Hussein se leva. Il enroula le turban du Saint prophète autour de la tête d'Ali Akbar assujettit le fourreau de son arme, et déposa un baiser sur son front. D'une voix blanche, il dit :

- Va Ali- Akbar ! Dieu est avec toi

*****

la prière de Imam Hussein (p)

Il ne restait plus maintenant, avec l'Imam Hussein, que Abbas ,les femmes et les enfants. Et aussi Ali Zayn Abidine, clouer au lit depuis plusieurs jours par une fièvre dévorante, trop faible même pour lever seulement la tête...

Son appel pathétique n'eut pour échos que les cris des femmes et les lamentations affligeantes des enfants. Il comprit qu'il restait presque seul dans ce champ de bataille où planait déjà le climat lugubre de la désolation. Avant de livrer à l'ennemi le combat final, Il fut pris d'un désir ardent de voir son fils cadet, 'Abdullah, Ali-Askar un nourrisson de 6 mois, avant de le quitter pour toujours. Il s'approcha de la porte de la tente et demanda à sa soeur Zaynab de lui apporter l'enfant pour lui faire le baiser d'adieu. Lorsque Zaynab apporta son fils, il l'étreignit et voulut l'embrasser sur ses lèvres asséchées par la soif. Mais une flèche venant du camp ennemi atteignit la gorge du bébé et lui ôta la vie. Quelle pouvait être la réaction, le sentiment, d'un père qui venait de voir assassiner son fils nourrisson entre ses mains, alors que l'ennemi pointait vers lui des milliers de flèches et de lances, et que ses femmes et enfants ainsi que ceux de ses compagnons tués, gémissaient de soif? Al-Hussayn ne s'effondra pas. Il ne fut guère ébranlé dans sa détermination. Il leva calmement les mains vers le ciel, et dit:

«Ce qui me console de ce qui vient de lui arriver, est le fait que Dieu en est témoin».

À ce moment-là, son frère Aboul-Fazl al-'Abbas, le seul survivant du massacre dont ses hommes furent victimes, vint le rejoindre. Tous deux montèrent sur leurs chevaux et se dirigèrent vers l'Euphrate pour apporter de l'eau aux femmes et aux enfants dont la soif attisée par un soleil brûlant et une chaleur insoutenable, devenait insupportable. Mais une charge de l'ennemi les obligea à se séparer, et al-'Abbas qui était le porte-drapeau se trouva entraîné vers le camp des Omayyades où il se battit jusqu'à la mort. Al-Hussayn qui continuait à se diriger vers le fleuve fut attaqué lui aussi par un autre groupe de soldats voulant l'empêcher d'arriver à son objectif. Il fut atteint d'une flèche au menton. Il l'arracha et s'adressa à Dieu:

«Mon Dieu! Je me plains auprès de Toi de ce qu'on est en train de faire du petit-fils de Ton Prophète».

L'imam Hussein lança un dernier appel pour la protection des veuves et des orphelins de la famille de l'envoyé de Dieu en ces termes :

" N'y a-t-il donc personne pour défendre la famille de l'envoyé de Dieu ? N'y a-t-il pas un monothéiste qui craint Dieu pour ce qui nous arrive ? N'y a-t-il personne qui nous vienne en aide par amour de Dieu ? "

-Soldats de Yazid ! Pour ceux d'entre vous qui ne me connaîtraient pas, je suis Hussein, le petit-fils du Prophète Mohammad, que vous reconnaissez comme le Prophète de l’Islam ! Je suis le fils de Fatima, la fille du Prophète, et d'Ali, le cousin du Prophète. Je suis le dernier des cinq personnes à propos desquelles le Prophète a parlé maintes et maintes fois. Nombreux sont ceux parmi vous qui ont vu et entendu le Prophète. A ceux-là, je demande s'ils ne se souviennent pas avoir vu le Prophète me porter sur ses épaules, en même temps que mon frère Hassan, quand nous étions enfants ? N'ont-ils pas entendu le Prophète dire que j'étais le plus cher de ses enfants ? N'ont-ils jamais vu les yeux du Prophète mouillés de larmes lorsque j'avais la moindre peine, le moindre chagrin ? Le Prophète n'est plus, mais moi je suis ici devant vous ! Vous avez blessé mon cœur en massacrant sans pitié mes fils, mes frères, mes neveux, mes fidèles compagnons. Vous n'avez pas épargné mon fils Abdallah, pauvre nourrisson innocent qui ne vous avait fait aucun mal ! Chacun d'eux a été tué alors qu'il souffrait de la faim et de la soif et depuis plus de trois jours vous avez refusé à toute ma Famille la moindre parcelle de nourriture, la moindre goutte d'eau, malgré la chaleur étouffante qui règne dans cette plaine. Au Nom de Dieu, je vous demande ce que je vous ai fait pour mériter un tel traitement ?

-Omar fils de Saad répondit à l'Imam Hussein :

Hussein, tu nous fatigues avec tes discours ! Nous t'avons laissé la possibilité de reconnaître le Calife Yazid comme ton Maître spirituel et ton Chef politique. et te soumettre à ses lois et à sa volonté dans tous les domaines. Reconnais le comme Commandeur des Croyants et Successeur du Prophète ! Tu sauveras ta vie, et tu épargneras souffrances et humiliations à ta famille. Tu n'as pas d'autre choix !

- Omar fils de Saad ! Ton père était un Compagnon du Prophète (pslf). Toi-même tu as été témoin de ce que j'ai dit car tu accompagnais souvent ton père quand il rendait visite à mon grand-père. Crois-tu que je vais reconnaître un débauché comme mon Maître spirituel et comme le Successeur du Prophète ? Crois-tu que je vais accepter les changements et les déviations qu'il veut introduire dans la Religion sans rien dire ? Crois-tu que je me soumettrais à une telle abjection pour sauver ma vie et épargner souffrances et humiliations aux femmes et aux enfants de la Maison du Prophète ? Si l'abandon des Principes de l'Islam et des Enseignements du Coran est le prix que tu demandes pour ma vie et l'honneur de ma Famille, sache que je rejette ton offre méprisable !

Cela suffit, Hussein ! Tu refuses la seule et unique chose que nous te demandons reconnaître autorité religieuse du Calife Yazid, et le droit pour qui de décider ce qu'il veut dans toutes les questions religieuses. Tu ne discutes avec nous que pour gagner du temps. Nous savons bien que tu n'as aucune chance contre toute notre armée. Dans l'état où tu es même le plus faible de mes soldats te vaincrait sans effort...

L'insulte proférée par Omar fit bouillonner le sang de l'Imam Hussein Lui, le fils du Lion de Dieu mit la main au fourreau, sortit son glaive et rugit, d'une voix puissante :

- Omar fils de Saad ! Je propose le combat en duel non seulement au plus fort et au plus courageux de tes hommes, mais encore à tous ceux que tu voudras envoyer me combattre, l'un après l'autre!

Comme un serpent glacé et hideux, la peur s'insinua dans les veines, se lova dans le cœur des cinq mille hommes massés en face de l'Imam Hussein Tous se souvinrent d'Ali, le père de Hussein, qui avait de la sorte provoqué et défait tant et tant d'adversaires autrement courageux qu'eux ! Aucun n'eut le courage de relever le défi lancé par cet homme âgé de près de soixante ans, couvert de blessures, épuisé, affamé, à moitié mort de soif ! Omar fils de Saad ordonna à ses archers de lancer une volée de flèches vers l'Imam Hussein, à sa cavalerie et à son infanterie de manœuvrer pour l'encercler…

...Et voyant à ce moment-là les soldats omayyades investir les tentes en flammes, qui n'abritaient plus que femmes et enfants, il s'écria:

«C'est moi qui vous combats. Les femmes n'y sont pour rien. Je vous interdis de vous en prendre à ma famille tant que je serais vivant».

L'imam resta seul sur le champ de bataille, après une forte résistance il finit par être atteint d'une flèche au menton…

«Mon Dieu, au Lieu très élevé, à la Puissance grandiose,

au Châtiment terrible, qui n’a pas besoin des créatures,

à l’Orgueil immense, Puissant sur tout ce que Tu

veux, à la Miséricorde proche, à la Promesse sincère, aux

Bienfaits étendus, à l’Epreuve bonne, Tu es Proche si Tu

es appelé, cernant ce que Tu as créé (rien ne T’échappe),

acceptant le repentir de celui qui se repent et revient à

Toi, Puissant sur tout ce que Tu veux, Tu saisis ce que

Tu demandes ! Tu es Reconnaissant si Tu es remercié, Tu

Te rappelles si on se souvient de Toi.

Je T’invoque, étant dans le besoin! Je Te désire, étant

démunis! Je Te crains, étant apeuré! Je pleure étant dans

la détresse! Je T’appelle à mon aide étant faible! Je compte

sur Toi, ne me satisfaisant que de Toi! Mon Dieu, statue

entre nous et les gens, car ils nous ont trompés, ils nous

ont humiliés, ils nous ont trahis, ils nous ont tués.

Nous sommes la famille de Ton Prophète, le fils de

Ton Bien-aimé Mohammad (p) que Tu as choisi pour Ton

Message, à qui Tu as fait confiance pour la révélation,

alors, délivre-nous, ô le plus Miséricordieux des miséricordieux!

Patience dans ce que Tu as décidé, ô Seigneur!

Pas de divinité autre que Toi! Ô Secours de ceux qui

T’appellent au secours.»

Après cela Chimr ibn al Jawchan avança et lui coupa la tête. Au crépuscule, Les combattants de l'armée de Yazid pillèrent et brûlèrent les tentes qui abrités les femmes et les enfants. Ensuite les ennemis de l'islam coupèrent les têtes des combattants de l'imam, les mirent à nus et les laissèrent sur le sol sans les enterrer. Passage au fer de cheval des cadavres des martyrs.

Emprisonnement des survivants. Ils emmenèrent les membres restant de la famille de l'imam ainsi que les têtes des martyrs, à Koufa pour les exhiber dans les rues, puis a Sham(Damas) auprès de Yazid.

11 Moharram 61 Location: Koufa

Evénement: Départ des prisonniers vers Koufa

12 Moharram 61 Location: Koufa

Evénement: Entrée des prisonniers à Koufa. Discours de son Excellence Zaynab bin Ali paix sur elle, Oum Koulsoum et Fatima dans les rues de Koufa. Enterrement des cadavres de Karbalã par des survivants de la tribu de Bani Asad. Discours d’Ibn Ziyãd à la mosquée de Koufa et opposition de Abdallãh Afif et emprisonnement et martyr de Abdallãh Afif.

Lundi 15 octobre 680,15 Moharram 61 Location: Koufa

Evénement: Départ des prisonniers depuis Koufa vers Damas.

Mercredi 31 octobre 680,1er Safar 61 Location: Damas

Evénement: Arrivée des prisonniers en Syrie (Sh ã m) après dix-huit jours de trajet. Discours de Zaynab bint Ali paix sur elle dans le palais de Yazid maudit soit-il. Discours de l’Imam Sajjad paix sur lui dans la grande mosquée de Damas

20 Safar 61 Location: Karbalã

Evénement: Arrivée de Jabir Ibn Abdallãh à Karbalã pour visiter la tombe de l’Imam. Arrivée de la caravane des prisonniers à Karbalã pour visiter les martyrs. Départ de Karbalã vers Médine.

Dimanche 30 mars 682,15 Rajab 62

Evénement: Décès de Zaynab bint Ali paix sur elle

Que Dieu maudisse tous ceux qui ont assassiné l'imam Hussein, qui ont comploté contre lui ou qui ont réjoui de son assassinat.

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C'est ainsi que l'Imam Hussein (psl) décida de se sacrifier pour réveiller la communauté musulmane que les Omeyyades dorlotaient depuis vingt ans. Il voulait donner un coup d’arrêt à la légalisation et à la généralisation de la déviation du Message de l’Islam par les Omeyyades.

La place particulière qu'al-Husayn occupait dans le cœur du Prophète(psl)  et des Musulmans, le sacrifice inégalable qu'il a consenti pour défendre la cause sublime à laquelle il s'est identifié, les pratiques odieuses et la répression sanguinaire des autorités illégitimes qu'il a combattues, tous ces facteurs ont fait du soulèvement du petit-fils du Messager de Dieu, le symbole de la résistance à tous les pouvoirs tyranniques et déviationnistes, et l'inspirateur de maintes révoltes et révolutions que les masses musulmanes ont déclenchées depuis lors contre des gouvernants despotiques qui avaient tendance à faire passer le souci de la conservation du pouvoir ou "la raison d'État" avant la morale islamique et les préceptes de la Charia.

La commémoration de martyr d`Imam Hussein apprend aux musulmanes le courage, la résistance et l`espoir en Allah et que la victoire tôt ou tard est pour les opprimes comme promis dans le saint coran. Prions tous pour la victoire des opprimés dans le monde.

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