15 du mois béni de Ramadan, Heureuse naissance de Imam Hassan, Le Petit fils du Prophète sawas.

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15 du mois béni de Ramadan, Heureuse naissance de Imam Hassan, Le Petit fils du Prophète sawas.

Toutes nos félicitations au Prophète Mohamad (sawas), à l’Imam Ali (as), à Sayida Fatimah Al-Zahra (sa), et à toute leur sainte famille (as) et pieuse descendance (as) pour la naissance de l’Imam Al-Hassan (as), le premier petit-fils du Messager d’Allah qui eue lieu le 15 du mois béni de Ramadan en l’an 3 de l’Hégire à Médine.


Lorsque Fatimah Al-Zahra proposa à l'Imam Ali de donner un nom au nouveau-né, il lui dit qu'il ne pouvait pas se permettre de devancer le Messager de Dieu dans cette tâche.
C'est que l'Imam Ali savait d'ores et déjà que le Prophète sawas, considérait ce premier enfant de sa fille comme son propre fils et combien cette naissance lui tenait à cœur.
La bonne nouvelle parvint au Prophète sawas. Exultant de joie, il se rendit chez sa fille pour exprimer sa réjouissance et féliciter le couple bienheureux. Om Salama - ou Asmâ' Bint 'Umays selon certaines sources, apporta l'enfant et le présenta au Prophète, lequel le prit dans ses mains, l'embrassa et l'étreignit. Puis il récita l'azan dans son oreille droite, l'iqâmah dans son oreille gauche, afin que la voix du Vrai soit la première chose qui parvienne à son ouïe.
Puis, s'adressant à l'Imam Ali, il lui demanda:
- Quel prénom as-tu donné à «mon» fils?
- Je n'aurais pas osé t'y précéder, répondit l'Imam Ali.
- Pas plus que moi-même je n'oserais y précéder mon Seigneur !
Ce dialogue entre le Prophète et Imam Ali, n'était pas encore tout à fait terminé que la révélation divine parvint au Messager de Dieu l'informant que le Créateur avait nommé le nouveau-né «Hassan». 
Il est à noter que le nom «Al-Hassan» était inconnu dans la jahiliyyeh (le pré-islam) et signifie le «Bienveillant».
Le septième jour de la naissance d'al-Hassan le Prophète revint chez Fatimah Al-Zahra pour parachever les rites. Il égorgea un mouton dont il donna un quartier à la sagefemme. En plus d'un dîner en témoignage d'estime pour ses efforts. Ensuite il rasa la tête du nouveau-né et offrit en aumône une quantité d'argent équivalent au poids des cheveux coupés. Puis, il enduisit la tête de l'enfant d'un parfum (Khalouq) à dominante de safran (annonçant à cette occasion l'interdiction de la coutume jahilite consistant à enduire la tête de l'enfant de sang). II ordonna enfin, que l'on procède à la circoncision du nouveau-né.
L'ensemble des rites que le Messager pratiqua à l'occasion de la naissance de son petit-fils seront désormais des Traditions que les Musulmans suivront.

L'Amour du Prophète sawas, pour Al-Hassan.
Si la naissance d'Al-Hassan et avant elle le mariage de ses parents étaient deux occasions pour le Prophète de fixer à travers les êtres les plus aimés de son cœur, des Traditions à la Ummah, l'amour qu'il continuera d'exprimer à l'égard de son petit-fils pendant les quelques années qu'il lui restait à vivre, lui permettra de tracer aux Musulmans beaucoup d'autres lignes de conduite et d'apporter à ce dernier (Al-Hassan) les premiers éléments indispensables à l'équilibre de la personnalité.
En effet, le tendre baiser et la douce étreinte dont le grand-père a couvé le nouveau-né le jour de sa naissance inaugura une période de plus de sept ans au cours de laquelle le Prophète sawas, ne manquera aucune occasion d'entourer al-Hassan de son amour, de ses bons soins, de sa tendresse, de ses caresses et de toutes sortes de marques d'affection.
Cet amour et cette affection du Messager pour le premier descendant de la «Maison du Message» étaient devenus d'autant plus de notoriété publique qu'ils contrastaient avec l'attitude généralement assez distante d'un père envers son enfant dans les milieux bédouins de l'époque.
Ainsi, un jour, un bédouin voyant le Prophète embrasser, étreindre et renifler le petit Al-Hassan, dit à son adresse: «Moi aussi j'ai un fils ! Mais je ne l'ai jamais embrassé». Le Messager, indigné de cette réflexion, répondit: «Ce n'est pas ma faute si Dieu a ôté la miséricorde de ton cœur».
On dirait que chaque fois que le Prophète laissait déborder ses sentiments d'affection envers son petit-fils devant les visiteurs ou les Compagnons, il tenait à faire passer un message ou un enseignement aux Musulmans. Les exemples suivants confirment l'exemple précédent à cet égard:
Selon Abou Hurayrah cité par l'Imam Ahmad:
Un jour le Prophète (saw) est venu nous accueillir en portant Al-Hassan et Al-Hussayn chacun sur une épaule, et en les embrassant alternativement. Lorsqu'il arriva à notre niveau, un homme lui dit: «Par Dieu, tu les aimes vraiment, Ô Messager de Dieu!» Le Prophète répondit: «Celui qui les aime m'aura aimé et celui qui les déteste m'aura détesté».
Selon al-Barâ' (cité par al-Bukhâri et Muslim):
«J'ai vu le Messager de Dieu porter al-Hassan sur son épaule en disant: Ô mon Dieu! Je l'aime, aime-le donc».
Toujours selon al-Barâ' (cité par al-Termithi):
«Un jour voyant Al-Hassan et Al-Hussayn, le Messager de Dieu (sawas) dit: Ô mon Dieu! Je les aime, aime-les donc».
Selon 'Aïchah:
«Le Prophète prenait Al-Hassan et l'étreignait en disant: Mon Dieu c'est mon fils, je l'aime et j'aime celui qui l'aime».
Selon Osâmah Ibn Zayd, cité par al-Tarmathi:
«J'ai vu le Messager de Dieu porter Al-Hassan et Al-Hussayn sur ses hanches en disant: Ce sont mes deux fils et les deux fils de ma fille je les aime! Aime-les donc et aime ceux qui les aiment!».
Comme on le voit à travers ces témoignages et les témoignages qui suivent, le Prophète sawas, aimait tellement Al-Hassan qu'il ne pouvait pas résister à l'envie de se prêter à des jeux d'enfant avec lui ou à le faire jouer même en présence de personnes étrangères au cercle familial. Il étreignait Hassan et Hussein en psalmodiant:
«Je les protège par les mots divins parfaits contre tout (Satan), contre le mal de toute chose mordante et rampante,  contre le mal de tout mauvais oeil, et contre le mal de jalousie(l'envieux quand il envie)».
أُعِيذُكُما بِكَلِماتِ اللّٰهِ التَّامَّةِ، وَأَسْمَائِهِ الْحُسْنَىٰ كُلِّها عامَّةً، مِنْ شَرِّ السَّامَّةِ وَالْهامَّةِ، وَمِنْ شَرِّ كُلِّ عَيْنٍ لامَّةٍ، وَمِنْ شَرِّ حاسِدٍ إِذا حَسَدَ.
Puis il (sawas) a dit: Le Prophète Ibrahim (paix soit sur lui)  avait l'habitude d'amuletter Ismaël et Isaac de cette manière.
 
Ya'lâ Ibn Marrah témoigne à cet égard:
«Un jour nous sommes sortis avec le Prophète sawas pour nous rendre à une invitation. Chemin faisant, le Prophète (sawas) apercevant Al-Hassan en train de jouer, accourut vers lui devant tout le monde, ouvrit ses bras, laissant l'enfant passer tantôt par ci tantôt par-là, s'amusant avec lui et le faisant rire. Il finit par l'attraper, posant l'une de ses mains sur son cou l'autre sur sa tête. Puis l'étreignant et l'embrassant, il dit:
- « Hassan est de moi et je suis de lui. Dieu aimera celui qui aura aimé al-Hassan 
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