Après tragédie de Karbala:La famille de saint Prophete (psl) en captivité

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قال النبي صلی الله علیه وآله وسلم

إن لقتل الحسين حرارة في قلوب المؤمنين لا تبرد أبدا

Le Noble Prophète (S) dit : " Assurément, il existe dans les cœurs des Mu'minin (croyants), en respect au martyre d'Al-Hussayn (AS), une ardeur qui ne s'apaise nullement ".

L`histoire de martyre de Hussein(p)petit fils de Noble Prophete(psl) concerne tous les musulmanes Sunnites et chiites.


La famille de saint Prophete (psl) en captivité

Après le massacre de Seyedena Imam Hussein et sa famille et ses compagnons a Karbala avec une extrême cruauté, Les chevaux de l’ennemi piétinèrent le cadavre décapité de Al Hussein (P) et des autres martyres,  tandis que les femmes, les orphelins  en captivité, étaient violemment traînées et humiliées à travers plusieurs villes.(de Koufa à Damas ).Un seul fils adulte d’Al Hussein (P) échappa à l’horrible tuerie : Ali Ibn Al Hussein (P) plus connu sous le nom de Zein El-Abedîne, qui était très malade.


Quant aux cadavres, ils restèrent sur place à la merci du soleil brûlant de l'été, durant trois jours. Zeynab (P), la sœur de Al Hussein (P), fut horrifiée et pleine de compassion et de tristesse en voyant la tête décapitée de son frère suspendue à la pointe d’une lance. Elle fit un poème fort poignant :

« Que direz-vous lorsque le Prophète (P) vous demandera,

Vous le peuple qu’il a laissé derrière lui,

Qu’avez-vous fait de ma descendance et de ma famille après ma mort ?

Parmi eux des prisonniers de guerre et des corps baignant dans leur sang »


À l’arrivée du convoi a Koufa, au palais de gouverneur 'Obeidullah Ibn Ziyâd , il s'était assis dans son Palais dont les portes furent laissées ouvertes pour la réception de visiteurs et de gens venus le féliciter de la victoire qu'il venait de remporter sur les "Gens de la Maison" (Alh-ul-Bayt). Il paraissait joyeux et tenait dans sa main une barre de fer avec laquelle il tapotait la tête d'al-Hussayn, posée devant lui. Ce spectacle macabre et révoltant irrita un vieux compagnon du Prophète (pslf), Zayd Ibn Arqam qui se trouvait ce jour-là au Palais. Il cria à la face de 'Obeidullah:

«Écarte ta barre de ces deux lèvres, car par Dieu - en dehors Duquel il n'y a pas de dieu - j'ai vu les lèvres du Prophète s'y poser je ne sais combien de fois». Et il se mit à pleurer.

Ibn Ziyâd n'apprécia guère cette remarque significative; il lui dit sur un ton de mauvaise foi:

«Que Dieu fasse pleurer tes yeux. Pleures-tu donc de la victoire de Dieu? Si tu n'étais pas un vieillard sénile, ayant perdu la raison, je t'aurais coupé la gorge»,

Excédé et affligé, Zayd Ibn al-Arqam quitta le lieu, les larmes aux yeux, gardant toujours dans la mémoire le souvenir de l'image du Prophète étreignant et embrassant son bien-aimé al-Hussayn, alors qu'il était enfant.

A peine ce noble Compagnon eut-il quitté le Palais, le cortège des captifs y arriva. On les présenta à Ibn Ziyâd, lequel s'adressa tout de suite à Zaynab sur un ton vengeur:

« Louange à Allâh qui vous a scandalisé, vous a tué et a démenti vos histoires. »

La réponse de Zaynab ne tarda pas et fit trembler l'assistance, car elle était très révélatrice:

«Louange à Allâh qui nous a honorés par Son Prophète Muhammad (P) et qui a éloigné de nous la souillure. Il ne fait découvrir que le débauché et ne dément que le menteur. Et ce n'est guère notre cas, mais celui d'un autre».

- Et comment considères-tu ce que Dieu a fait des tiens? Insista Ibn Ziyâd.

- Dieu avait décidé qu'ils meurent, et ils se sont donc dirigés vers leurs demeures. Dieu te confrontera avec eux, et là chacun de vous Lui présentera ses arguments, dont IL sera l'arbitre...»

Ibn Ziyâd lui demanda alors : « N’as-tu pas vu ce qu’Allâh fit de ta famille et de ton frère ? ». Dame Zaynab dit:« Je n`ai vu que le bien. Ce sont des gens quAllâh enregistra comme martyrs et les voici martyrisés. Allâh vous rassemblera un jour et l`on verra à qui sera la victoire ».

Remarquant un jeune homme parmi les prisonniers, ` Ibn Ziyâd se renseigna sur son identité. Il lui demanda:

- Qui es-tu?

- Je suis 'Ali fils d'al-Hussayn, répondit al-Sajjâd.

- Mais, 'Ali Ibn al-Hussayn n'a-t-il pas été tué? S’étonna Ibn Ziyâd.

- J'avais un frère qui s'appelait 'Ali aussi. Les gens l'ont tué, dit al-Sajjâd.

- C'est plutôt Dieu qui l'a tué..., fit Ibn Ziyâd sèchement.

- Dieu accueille les âmes au moment de leur mort, répondit Zein al-Abedin.

L'attitude ferme et les réponses directes d`Ali ibn Hussein excédèrent 'Obeidullah ibn Ziyad, lequel s'écria à l'adresse des bourreaux:

«Égorgez-le!».

Voulut le tuer, sauf que Dame Zaynab le défendit farouchement disant :

« Tu as suffisamment effusé notre sang et tu ten es abreuvé ! Nous as-tu laissé que lui ? Par Allâh, je ne me séparerai guère de lui. Si tu veux le tuer, tue moi donc avec lui ! »

C’est ainsi que, grâce à la bravoure de Dame Zaynab, Zayn Al-`Âbidîn fut le seul survivant de Karbalâ’ parmi la progéniture de l’Imâm Al-Husayn (as).

Ibn Ziyâd quitta le salon pour la mosquée où il prononça un prône dans lequel il annonça l'assassinat d'al-Hussayn et la victoire de Yazid: «Merci à Dieu qui a mis en évidence le vrai et Ses tenants, donné la victoire au commandant des croyants, Yazid, ainsi qu'à son parti, tué le menteur.et fils de menteur et ses partisans».

'Abdullah Ibn Afif al-Azdi, qui était dans l'assistance, s'indigna de ces propos blasphématoires et brisa le rideau de terreur et de peur qu'avait installé 'Obeidullah entre l'amour envers les Ahl-ul-Bayt, et leurs partisans, en s'écriant à l'adresse du Gouverneur: «Tu te permets de t'installer dans la tribune des justes après avoir osé assassiner les descendants des prophètes!

Ces mots retentirent comme un tonnerre aux oreilles de 'Obeidullah qui était au zénith de l'orgueil de son poste de gouverneur, et dans l'ivresse de la victoire perfide qu'il venait de remporter. Pour sauver la face, il ne trouva rien d'autre que d'ordonner l'exécution de son contradicteur….

Sa colère vindicative ne s'arrêta pas là. Le lendemain, il exposa la tête d'al-Hussayn dans les rues de Kûfa pour étouffer dans l'œuf toute nouvelle velléité d'opposition et de résistance à ses agissements. Après quoi, la tête d'al-Hussayn et d'autres têtes de martyrs furent expédiées en Syrie vers Cham, le Capital de Califat Yazîd Ibn Mu`âwyah . Dans la caravane chargée de cette expédition macabre, se trouvaient les captifs, les veuves et les enfants de la famille du Prophète; ils marchaient derrière la tête d'al-Hussayn.


sur ce long trajet la famille de Prophete (psl) ont beaucoup souffert. Une fois les gens voulait offrir des dates secs aux enfants affamées  ,mais Dame Zainab a refusé en disant : Je vous remercie de votre sollicitude envers nos enfants affamés. Mais nous sommes la Famille du Prophète, et l'Envoyé de Dieu nous a interdit de manger les aumones. En aucun cas il ne nous est possible de transgresser ses ordres.

La caravane finit par arriver en Syrie à Damas, où les agents du Pouvoir omayyade avaient déjà fait leurs propagandes: «Le Calife a remporté une victoire sur un groupe de dissidents dont les captifs sont sur le point de traverser la capitale». Tout le monde sortit pour assister à la procession. Celle-ci parvint au Château de Yazid. Lorsque Yazid reçut la tête tranchée de Al Hussein (P), il fit un poème dans lequel il dit :

« La tribu des Hâchimites (celle du Prophète) s’est amusée avec le pouvoir. Il n’y a eu ni nouvelles, ni révélations venues de Dieu. Je regrette que mes ancêtres morts à Badr ne soient pas présents en ce jour de gloire. »

Yazid dit à Zein Al-Abedin, sur un ton vengeur et avec un air victorieux: «Ô fils de Hussayn! Ton père a tué mes liens de parenté, ignoré mon droit, contesté mon pouvoir. Dieu lui a donc fait ce que tu as vu».

Imam Al-Sajjâd répliqua sur le champ par un verset coranique: «Nulle calamité n'atteint la terre ni vous-mêmes, sans que cela ne soit écrit dans un livre, avant même d'être créé. Voilà qui est facile pour Dieu!» (Coran, LVII, 22) Voilà qui est facile à Dieu. Il en est ainsi pour que vous ne soyez pas désespérés par ce qui vous a échappé ni que vous n'exultiez de ce qui vous a été donné. Dieu n'aime pas l'insolent plein de gloriole."

Il a dit aussi :
"0 fils de Mouawiya, de Hind et de Sukhr, la Prophétie et l'autorité ne sont descendues que pour mes parents, mes aïeux avant que tu ne sois né. Mon grand-père Ali fils d'Abî Tâleb, était à Badr, à Uhud et [à la bataille) des Partis, portant l'étendard du Messager de Dieu
alors que ton père et ton grand-père portaient l'étendard de l'incroyance.

Malheur à toi Yazîd! Si tu réalisais ce que tu as fait, quel crime tu as commis à l'encontre de mon père et de sa famille, tu t'enfuirais dans les montagnes, tu étendrais de la cendre, tu appellerais au malheur sur toi. Annonce l'humiliation et le regret quand les gens seront réunis le jour du Jugement.

Yazid  a menacé al- Sajad, L'Imam Ali Zayn Abidine répondit, d'une voix faible mais claire et ferme :

- Yazid ! Les tortures que tu nous as déjà infligées ne peuvent pas être surpassées en honneur par tout ce que ton esprit malade pourrait imaginer. Pour moi, la pire des tortures, c'est être en ta présence, avec les femmes de la Famille du Prophète sans voile pour préserver leur visage de ton regard vicieux. Ne crois surtout pas que ni moi ni mes proches soyons effrayés ou intimidés par tes menaces. Nous, Gens de la Famille du Prophète, sommes éduqués depuis l'enfance pour être à même de supporter toutes les épreuves, toutes les souffrances. Ceux que Dieu aime, IL les soutient dans toutes les épreuves et, dans l'Au-delà, ils jouiront de Ses Faveurs ! Des murmures d'admiration s'élevèrent dans l'assistance…



…La grand Dame Zaynab ,Elle s’est adressée aussi à Yazîd en disant : « « Ô Yazid, penses-tu que tu as triomphé sur nous ?...N’as-tu pas lu dans le Qur’an où Allah dit "Si nous accordons un répit aux incroyants ou si on accroit leurs richesses, ils ne doivent pas se considérer avantagés par rapport aux autres…On leur accorde répit pour qu’ils dévoilent leur vraie face"

Ô Yazid, je jure sur Allah que tu n’as décapité personne, mais toi-même, Houssein vit éternellement et tu ne pourras jamais effacer notre souvenir ; nous resterons jusqu’à la fin de ce monde ».

Ceux qui t’ont déblayé le chemin et qui t’ont permis d’asservir les Musulmans seront qui sont ceux qui occupent la place inférieure et qui ont les soldats plus faibles. C’est l’alternative méritée des injustes. Malgré les calamités qui m’ont touchée, je trouve que tu es sans valeur. Je trouve plus valorisant pour toi le fait de te tancer et de te réprimander. Mais je le fais car mes yeux sans larmoyants. Quelle chose étrange de voire les nobles du parti de Dieu tués par les affranchis, par le parti du Diable. Si tu penses que nous sommes un gain que tu viens de réaliser, tu ne tarderas pas à constater que nous sommes une perte que tu as subie. C’est à Dieu que nous adressons nos plaintes. Dieu ne traite jamais ses serviteurs injustement. Déploie donc tes fourberies et tous tes efforts. Par Dieu, tu n’arriveras pas à effacer notre renommée. Tu n’anéantiras pas notre Révélation. Tu n’atteindras jamais notre rang et tu n’arriveras jamais à laver ta honte. Tes avis sont erronés, Tes jours, lorsque le crieur criera, sont comptés et les armées qui tu rassembles seront dispersées. Que la malédiction de Dieu soit sur les injustes. Gloire à Dieu qui a donné au premier d’entre nous le bonheur et au dernier parmi nous le martyre et la miséricorde« …

L’Imam Ali ibn Al-Hussayn paix sur lui a prononcé une homélie historique à Damas, dans la grande mosquée de la ville semble-t-il,  Le jour du discours, un orateur officiel se présenta à la tribune pour offrir une louange en l’honneur de Moawiya et de Abu Sofyan, et dénigrer Ali ibn Abi Talib paix sur lui. Cet orateur osa prétendre que les musulmans devaient tout à Moawiya et Yazid, que leur bonheur ici-bas et dans l’au-delà était lié au sort des ommayyades. C’est à ce moment que Ali ibn al-Hossayn paix sur lui, se leva et clama à haute voix, sans la moindre peur:
"Malheur à toi, orateur, tu as acheté la satisfaction de la créature contre la colère du Créateur, et tu es devenu de ce fait un candidat à l’enfer".

Puis il se tourna vers le calife pour lui demander: "m’autorises-tu à monter à mon tour sur ces planches, afin que je dise ce qui plaît à Dieu, tout en étant utile à l’audience et comptée comme une bonne œuvre?". L’assemblée insista pour que le calife l’autorise à parler si bien que l’Imam monta sur la tribune pour discourir.

Ali ibn Al-Hussayn paix sur lui commença par se présenter:

"C’est moi le fils de la Mecque et de Mina, c’est moi le fils de Zamzam et de Safa, c’est moi le fils de messager de Dieu, c`est moi le fils de maitre des croyants ,c`est moi le fils de maitre des martyres Al-Hussein …"

puis il dit: "ô les gens, Dieu nous a donné six choses et a apposé notre supériorité (nous la famille prophétique) par sept choses: il nous a donné: la science, la mansuétude, magnanimité, l’éloquence, le courage et l’amour dans le cœur des croyants"
"et Dieu nous a donné la supériorité pour sept raisons: le prophète choisi Mohammad est de nous, le véridique (Ali ibn Abi Talib) est de nous, l’oiseau céleste (Ja’far ibn Abi Talib) est de nous, le lion de Dieu et de son prophète (Hamza ibn Abd al-Muttalib) est de nous, les deux descendants (Hassan et Hussayn) sont de nous, enfin le Messie ( Imam Al- Mahdi) est de nous ".


L’influence du discours de l’Imam sur l’assemblée fut si forte que les ommayades durent l’interrompre en faisant donner l’appel à la prière (adhan). L’Imam par respect pour le Nom du Très Haut, se tut. Quand le muezzin en arriva à dire "je témoigne que Mohammad est le prophète de Dieu", l’Imam s’adressa au muezzin, en retirant son turban:
"par le droit du prophète que tu as invoqué, tais-toi!".

Puis s’adressant à Yazid ibn Moawiya, l’Imam dit:
"est-ce que ce prophète noble et glorieux est ton grand père ou le mien? Si tu dis que c’est le tien, tout le monde saura que tu aurais menti, et si tu dis que c’est le mien, alors pourquoi as-tu assassiné mon père et volé ses biens? Et emprisonné ses femmes?"
puis continua son discours jusqu’à ce que l’assemblée se sépare dans le désarroi le plus complet.

La famille de Prophete (psl) en captivitè sont retournè au prison , la fille de Imam Hussein ,Soukeina surnommée Roukhaya,qui n`avait que 3 ans mourut de ses blessures et de chagrin et a été enterrée dans le même endroit à Damas

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…Trop de rumeurs circulaient à propos du sort cruel qu'il avait infligé à la Famille du Prophète (pslf). Des femmes allaient même jusqu'à traiter de lâches leurs maris parce qu'ils ne s'opposaient pas au tyran. Yazid avait perdu le sommeil. Il craignait maintenant sérieusement d'être renversé.

Alors il décida de faire sortir de prison les survivants du massacre. Il affirma publiquement qu'on l'avait trompé, que Hussein n'était pas aussi rebelle qu'on le lui avait dit. Il jura que jamais il n'avait ordonné qu'on tue le petit-fils du Prophète... Il offrit à Ali Zayn Abidine, à Zaynab, à Kolsoum, à toutes et à tous de leur donner tout ce qu'ils pourraient souhaiter. La seule chose qu'ils demandèrent fut qu'on leur restitue les pauvres biens qu'on leur avait volés. Ils emportèrent avec eux ces reliques, et aussi les tètes des Martyrs.

Voyageant de nuit, et accompagnés d'une escorte qui éloignait d'eux tous les importuns, ils revinrent sur le lieu du Sacrifice, dans la plaine de Karbala. Ils enterrèrent les têtes auprès des corps des Martyrs.

C`était 40 jour après Achoura, connue sous le nom Arbaeen.

Le grand compagnon de Prophète (psl) Jabir Ibn Abdallãh Ansari arrive ce jour à Karbalã  pour visiter le tombeau de l`Imam Hussein p.


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Le peuple après, il faut le dire avoir été passif ou ignorant commençât à organiser des manifestations contre Yazid et tout le pouvoir Omeyyades pendant une douzaine d'année. Un an après le Sacrifice de l'Imam Hussein, les habitants de Médine se soulevèrent contre le dictateur impie. Ils démirent son gouverneur, qu'ils remplacèrent par Abdallah fils de Hanzalah. L'armée de Yazid attaqua la ville du Prophète(pslf). Yazid livra la cité à ses soldats durant trois jours. Plus de dix-sept mille Médinois furent massacrés, les maisons et les magasins pillés, et les femmes musulmanes violées.

L'année suivante, un autre soulèvement eut lieu. Le chef des insurgés était Abdallah fils de Zubair. La même armée qui avait sévi dans la ville sainte du Messager de Dieu marcha sur la Sainte Mecque, où le fils de Zubair s'était retranché. Les catapultes, les balistes et autres machines de guerre de l'armée omeyyade lancèrent tant de projectiles contre la Sainte Kaaba qu'un mur s'effondra et qu'un incendie ravagea la Maison de Dieu.

Dans les jours qui suivirent cette profanation inexpiable, Yazid mourut.

C'est en conséquence de ces actes sordides de Yazid que le Soulèvement et le Sacrifice de l'Imam al-Houssein touchèrent tes cœurs des gens, et que leur impact alla grandissant chaque jour un peu plus.

Au début, le Soulèvement de l'Imam al-Houssein fut considéré comme un mouvement révolutionnaire finissant par un bain de sang ; mais avec le temps, il finit par rassembler un grand nombre de gens qui étaient prêts à se sacrifier pour la cause de la Vérité, et par amour et respect pour les Ahlul-Bayt. C'est pour cette raison que Mo`âwiyah avait mis son fils Yazid en garde contre toute tentative de confrontation. Mais finalement, le tempérament haïssable et vaniteux de Yazid l'aveugla et l'empêcha de distinguer la maladresse de la préservation de ses intérêts.

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Selon Ibn Kathir, lorsqu'on lui demanda s'il était licite de maudire Yazid, Ahmad ibn Hanbal, l'un des quatre moujtahed sunnites, répondit :

- Comment ne maudirais je pas celui que Dieu Lui-même maudit ?

L'événement de Karbala, la capture des femmes et des enfants de la Maison du Prophète (psl), leur déplacement de ville en ville comme prisonniers et prisonnières et les discours prononcés par Zaynab, la fille d'Ali, ainsi que par Imam Zain al-Abedin, tous deux au nombre des prisonniers, provoquèrent la disgrâce des Omeyyades. De tels abus envers la famille du Prophète(psl) neutralisèrent la propagande soutenue par Mou'awiyah depuis des années.

L'événement de Karbala joua un rôle majeur dans le renversement du gouvernement omeyyade, bien que son effet fût retardé. Il renforça également les racines du vraie Islam. Comme conséquence immédiate, il y eut les révoltes ,Le peuple après, il faut le dire avoir été passif ou ignorant commençât à organiser des manifestations contre Yazid et tout le pouvoir Omeyyades pendant une douzaine d'année. Durant cette période, beaucoup de sang coula mais le retour aux vraies valeurs de l'Islam, celui de Mohammed (sas)  n'en fut que renforcé.
La vie de l'Imam al Hussein (as) fut sacrifiée, mais ce ne fut pas en vain.

Achoura s’étend dans le temps avec la tristesse et le drame. Mais elle nous incite toujours à ne pas nous incliner devant la tyrannie et l’oppression, à être libres comme l'Imam Al-Hussein (p), sa famille et ses compagnons. Être libres ne se limite pas à l’être seulement au niveau politique. Il faut l’être dans la lutte du juste contre l'injuste et dans la piété face aux péchés. C’est se contrôler, et ne pas laisser l'âme incitatrice au mal régner sur nos âmes. C’est participer à la célébration de la mémoire de l'Imam Al-Hussein (p) en lui prêtant serment d’allégeance contre les démons humains ou non humains.

Lorsque l'Imam Al-Hussein (p) a dit : « Soyez libres dans ce monde ci » et lorsque les Imams (p) ont demandé à leurs partisans de célébrer la mémoire d'Achoura, ils ont voulu former une masse de partisans du Message. L'Imam Al-Hussein(p) cherche toujours ses partisans, les partisans de l’Islam et de la liberté dans toutes les époques.


 



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