Au Nom de Dieu, le Clément, le Miséricordieux
Le 11 du mois Dhul ghada: La naissance béni de Imam Ali-al-Reza le 8e Imam du descendant du noble Prophète(psl),son mausolée est à Machhad en Iran.
voici une partie ses paroles qui illumine les cœurs:
Le perfectionnement de la foi avec l’Imâm ar-Ridâ (p) :
Connaître la religion, savoir vivre et être patient
Parlant des éléments qui caractérisent la personnalité de l’homme musulman, l’Imâm ar-Ridâ (p) a dit : « Le croyant ne peut être sage que lorsqu’il présente dix caractères : On s’attend de sa part au bien, on est confiant que le mal ne provient pas de lui, il trouve comme abondant le peu de bien qu’on lui fait et insignifiant le bien démesuré qu’il fait aux autres. Il ne s’ennuie pas de rendre des services. Il préfère être pauvre auprès de Dieu qu’être riche auprès de son ennemi, et être humilié auprès de Dieu qu’être honoré auprès de son ennemi. Ne pas être célèbre lui est plus préférable que l’être. Il ne voit pas un homme sans dire : ‘il vaut mieux que moi’ car, par rapport à lui, les gens sont de deux sortes : ‘un homme qui lui est supérieur en bien et en piété et un homme qui lui en est inférieur’ ; en rencontrant celui qui lui est inférieur, il se dit : ‘le bien de celui-là est intérieur et cela vaut mieux pour lui, alors que mon bien est extérieur et cela ne me vaut que du mal’ ; en rencontrant celui qui lui est supérieur en bien, il a son égard une attitude de modestie et de cette manière, il gagne en gloire et en bonne réputation et devient, grâce à ces qualités, le maître de ses contemporains ».
La bonne nouvelle des charitables
Une Tradition rapportée de l’Imâm ar-Ridâ (p) dit : « Mon père m’a rapporté de ses pères (p) qui l’ont rapporté de ‘Alî (p) qui l’a rapporté du Messager de Dieu (P) qui a dit : ‘Vous êtes atteints de la maladie des nations qui vous ont précédés : La haine et l’envie ». Le Messager de Dieu (P) remarquait en observant les conduites des gens dans sa société que beaucoup d’entre eux s’enviaient mutuellement ; chacun souhaitait s’accaparer des biens de l’autre et chacun haïssait les autres et se comportait à leur égard avec hostilité. Alors le Messager de Dieu (P) a voulu leur signifier que ces deux vices, la haine et l’envie, ne font pas partie des caractéristiques de l’homme croyant qui craint Dieu. Car le croyant n’est jamais envieux à l’égard de son frère et ne peut jamais le haïr. On a demandé à l’Imâm ar-Ridâ (p) : « Qui sont les meilleurs parmi les hommes ? ». L’Imâm (p) a répondu : « Ils sont ceux qui se réjouissent lorsqu’ils font du bien, qui demandent pardon lorsqu’ils font du mal, qui remercient lorsqu’on leur donne, qui se patientent lorsqu’ils sont éprouvés et qui se contrôlent lorsqu’ils sont en colère ».
Vers l’essence de la foi
L’Imâm ‘Alî ar-Ridâ (p) a dit : « Aucun serviteur ne parachève l’essence de la foi avant de présenter trois qualités : Connaître la religion, savoir bien vivre (ordonner sa vie et ses dépenses en évitant le gaspillage) et être patient face aux épreuves ».
Voilà ce qu’est la méthode des Gens de la Famille (p), la méthode de l’Imâm ‘Alî Ibn Mûssâ ar-Ridâ (p). Vous devez vous souvenir de ses paroles si vous le visitiez dans son sanctuaire à Machhad. Vous devez vous ouvrir à cette méthode islamique authentique, car c’est cela le sens de notre reconnaissance de l’Autorité des Gens de la Famille (p). C’est avancer là où ils avançaient et s’arrêter là où ils s’arrêtaient. C’est s’ouvrir aux vérités qu’ils ont apportées.