« Les sociologues et les politologues ont fait beaucoup d’études sur les révolutions et donné des avis optimistes et pessimistes. Les études de Michel Foucault sur la révolution islamique, ont montré l’importance du rôle de la religion dans ces évolutions », a-t-il dit.
Mohammad Amin Ghasem, professeur à l’université islamique du Ghana et étudiant en doctorat, a fait allusion à certains évènements de la révolution et aux efforts de l’imam Khomeiny, et déclaré que beaucoup pensent que le mouvement de Jeremiah John Rawlings s’était inspiré de la révolution islamique et avait contribué à un renforcement des relations entre les deux pays, avec la création d’une université islamique, d’une clinique iranienne et d’un mouvement agricole organisé par l’Iran.
Le cheikh Abou Bakr Kamal-o-din, imam des chiites du Ghana, a déclaré quant à lui, que la révolution islamique dépassait les frontières de l’Iran et qu’elle avait ressuscité la religion et la spiritualité.
« Il ne suffit pas d’organiser des cérémonies mais il faut aussi approfondir notre connaissance de cette révolution, surtout chez les jeunes », a-t-il précisé.
Un documentaire sur les progrès et la situation de la république islamique, a été diffusé et commenté par Mohsen Ma’arefi, et à la fin de la réunion, l’Hodjat-ol-islam Mohammad Reza Agha’i, directeur du centre d’enseignement islamique, a fait un discours et déclaré qu’il fallait garder vivant le souvenir de l’imam Khomeiny (ra).