Selon la chaîne de télévision Al-Mayadeen, l’armée israélienne s’apprête à évacuer ses bases militaires le long de la ligne côtière de la Palestine occupée et pour justifier cette décision, le régime israélien a prétendu que Tel-Aviv ne pouvait accepter davantage de monde.
Le régime israélien a aussi prétendu qu’il voulait profiter de ces plages pour de nouveaux travaux de construction.
Aucune date n’a pourtant été annoncée pour évacuer les bases Zikim (au sud d’Ashkelon), Belmakhim (au centre de la Palestine occupée), Atlit (au sud de Haïfa) et Ramat David (au sud-est de Haïfa).
Cette décision ne serait pas sans rapport avec les soucis militaro-sécuritaires de ce régime.
« Ce n’est pas qu’une seule base qui devra être évacuée ; il s’agit de plusieurs bases militaires dont les coûts de construction ont frôlé les millions de shekels.
« Les responsables israéliens craignent que leurs bases militaires le long de la ligne côtière ne soient frappées lors d’éventuelles guerres », ajoute Al-Mayadeen.
Le régime israélien sait très bien que la moindre erreur pourrait aboutir à une nouvelle guerre. Dans le même temps, l’armée israélienne cherche à étendre vers l’Irak et le Liban sa stratégie de “guerres imbriquées” qu’il a déjà appliquée en Syrie. »
Il serait utile de rappeler que la base aérienne de Belmakhim constitue l’une des bases militaires les plus actives de la Palestine occupée. Elle recèle un grand nombre d’hélicoptères d’assauts et des lanceurs de missiles. Cette base est aussi largement utilisée pour le transfert d’effectifs et d’avions militaires.
De même, la base maritime d’Atlit est une base ultra importante de la force navale israélienne située au sud de Haïfa.
Et la base aérienne Ramat David est l’une des trois principales bases militaires de l’armée israélienne et qui est associée au Groupe d’industries militaires Rafel.