« Le président syrien, Bachar al-Assad se rend en personne à Téhéran pour féliciter le Leader de la Révolution islamique l’ayatollah Ali Khamenei, à l’occasion du 40e anniversaire de la Révolution islamique qu’il a décrite comme un exemple à suivre pour l’édification d’un État fort, capable de défendre les intérêts de son peuple et de protéger ce dernier. C’est un tournant stratégique », selon l’éditorialiste de Raï al-Youm, Abdel Bari Atwan.
Celui-ci y voit une étape qui témoigne d’un développement stratégique sans précédent pour les raisons suivantes :
« En effet, c’est la première fois que le président Assad quitte Damas pour une capitale autre que Moscou depuis le début de la guerre il y a huit ans. C’est le signe d’un état de confiance réciproque parfait combiné à un travail de renseignement hors pair et tout cela sur fond d’un redressement de la situation en Syrie. Mais au-delà, le fait que le président Assad ait choisi Téhéran comme première destination après la victoire sur Daech prouve la profondeur des relations stratégiques qui unissent les deux pays sur le front du combat commun qu’ils mènent contre le projet américain dans la région. C’est d’ailleurs ce qui ressort des propos du Leader de la Révolution islamique. »