Lors de sa rencontre, mercredi 27 février, avec le président russe à Moscou, le Premier ministre israélien a eu beau vouloir aligner le président russe sur son approche anti-iranienne du dossier syrien, mais en vain. Le maître du Kremlin refuse de changer d'un iota sa position sur le rôle efficient de l’Iran en Syrie, affirme l'Associated Press.
Les médias américains ont interprété, quasiment de la même façon, la rencontre entre Vladimir Poutine et Benjamin Netanyahu à Moscou: malgré l’insistance de Poutine sur la nécessité de préserver la sécurité d'Israël, Poutine a soutenu comme par le passé l’approche de Téhéran envers les évolutions du Moyen-Orient.
« Netanyahu a entamé des pourparlers avec le président Poutine en réaffirmant la ferme détermination d'Israël à bloquer les "efforts d'implantation" de l'Iran en Syrie : « Nous sommes déterminés à contrecarrer les efforts de l'Iran qui appelle à notre destruction et ses tentatives d'implantation militaire en Syrie », a-t-il dit.
Mais ses entretiens avec Poutine l'a-t-il avancé d'un iota dans ses plans? Pas vraiment, répond le journal.