Depuis le début des troubles en Algérie, puis l'offensive de Haftar contre Tripoli, certains analystes relevaient une étrange coïncidence : ces événements font suite à une présence bien perceptible du régime de Tel-Aviv au Sahel. Aux premières semaines du "Hirak" algérien, des sources bien informées ont dénoncé des agissements tout autour de l'Algérie, qui visaient parallèlement aux troubles internes à mettre à l'épreuve l'armée algérienne. Et bien Israël, via ses ressortissants ayant la double nationalité israélienne et marocaine y est pour quelque chose. Une info datée du 12 avril affirmait de son côté le démantèlement d'une cellule de sabotage et l'arrestation d'Israéliens par les forces armées algériennes. Les récents propos de la ministre israélienne de la Justice cautionne cette hypothèse. L'intéressé demande à ce que les Algériens, les Tunisiens et les Macrons soient exterminés. La haine anti- nord-africaine renvoie sans doute à ce refus catégorique des peuples du Maghreb à sacrifier sur l'autel des intérêts éphémères, la plus grande cause des pays musulmans à savoir la Palestine.
La ministre israélienne de la Justice et fondatrice de la Nouvelle Droite, Ayelet Shaked a formulé des propos injurieux à l’égard des Algériens, des Tunisiens et des Marocains. L'Israélienne les a qualifiés d’ignorants en marge d’une rencontre avec le lobby sioniste établi aux USA, AIPAC.
« Les Marocains, les Algériens et les Tunisiens, sont des ignorants ...et méritent la mort », a-t-elle déclaré, ajoutant qu’Israël avait un "plan pour détruire ces pays, dans un temps proche où personne ne pourra survivre".