En allusion au « Deal du siècle » américain, le chef d’état-major jordanien a affirmé que le gouvernement, les forces armées et le peuple de son pays n’accepteraient aucun diktat ni aucune menace.
En effet, le général de division Mahmoud Farihat a affirmé concernant ce que l’on entend ces derniers jours dans les médias : « La Jordanie, avec ses dirigeants respectables et ses puissantes institutions ainsi qu’avec son histoire et son peuple, s’oppose à tout précepte ou menace qui entre en contradiction avec ses propres positions, sa civilisation et son existence. »
« Tout ce qui se dit de ce plan, que ce soit les analyses ou les prévisions, montre que tout est flou concernant ce texte et ses objectifs. La nation jordanienne et ses forces armées sont averties, fidèles à leur pays, à leurs frontières et à leurs institutions. Elles ne sauraient tout accepter », a ajouté le chef d’état-major de l’armée jordanienne, qui a souligné aussi que l’armée était à son plus haut niveau d’alerte et qu’elle ferait face à tous les défis se présentant à elle.
Le plan appelé « Accord de siècle », initié par Washington et censé mettre un terme au conflit israélo-palestinien, dont personne n’a eu copie encore, semble d’après ce qui se dit dans les médias faire une croix sur le droit au retour des 6 millions de réfugiés et déplacés palestiniens à qui il serait proposé en échange « une patrie de substitution ». Il faut rappeler que des prémices de ce qui dessine ont été vues il n’y a pas si longtemps : la reconnaissance américaine de la sainte ville de Qods comme la capitale du régime israélien et le transfert de l’ambassade américaine dans cette ville.