L’armée syrienne et ses alliés se préparent à lancer une offensive limitée le long de l’axe Hama-Idlib dans les prochains jours. C’est la première fois depuis le début de 2019 que l’armée et ses alliés veulent mener une offensive d’une grande envergure sur l’ensemble du territoire.
Champ de bataille :
Malgré certaines affirmations selon lesquelles l’offensive de l’armée syrienne viserait l’ensemble du gouvernorat d’Idlib, une source militaire a dit au site d’information Al-Masdar News que l’objectif principal de cette opération serait d’expulser toutes les forces terroristes et les groupes armés de la zone démilitarisée qui s’étend de la plaine d’al-Ghaab à la ville d’Abou Dhuhour.
Selon cette source, l’armée va cibler plus précisément les zones qui se trouvent encore sous le contrôle des groupes terroristes dans une partie de la plaine d’al-Ghaab, celle qui est la plus proche de Hama. Cette opération viserait également les points de contrôle installés par les terroristes à proximité des bases des forces gouvernementales à Mhardeh et à al-Sqaylabiyeh, mais aussi les villes et les villages au sud d’Idlib se trouvant à l’intérieur de la zone démilitarisée.
À en croire cette source qui a requis l’anonymat, l’armée syrienne n’a actuellement pas l’intention de s’activer au-delà de la zone démilitarisée, car cela nécessiterait une plus grande mobilisation de forces militaires et une coopération entre la Turquie et la Russie.
Forces mobilisées :
L’offensive de l’armée syrienne sera dirigée par les « Forces du tigre » (unité d’élite commandée par le général Souheïl al-Hassan, lui-même surnommé « le Tigre »), la garde républicaine et la 4e division blindée. Ces unités militaires opéreront sur des axes distincts le long de la zone démilitarisée.
Pour cette opération, les Forces du tigre enverront leurs unités Taha et Tarmeeh se battre, tandis que les brigades 104, 105 et 106 de la Garde républicaine participeront également aux combats.
Ces corps seront épaulés par la 5e division d’infanterie, la 11e division blindée des chars d’assaut et les Forces de défense nationale (FDN).
Selon le site d’information Al-Masdar News, la Russie fournira le soutien principal aux forces de l’armée syrienne. L’Iran assurera un rôle de conseiller à l’armée syrienne, étant donné que contrairement à la Russie, l’Iran n’est pas très présent dans le nord-ouest de la Syrie.