Le ministre allemand des Affaires étrangères, Heiko Maas, a estimé que la position des États-Unis envers l’Iran était sévère et inappropriée. L’Union européenne, contrairement à Washington, croit que la stratégie de la pression maximale n’aboutit à rien.
Dans une interview avec le journal Passauer Neue Presse, Heiko Maas a qualifié d’incompréhensible le retrait unilatéral des États-Unis de l’accord sur le nucléaire iranien (PGAC) et déclaré que l’UE préférait le dialogue à l’escalade verbale.
Dans 14 rapports, l’AIEA a déjà confirmé le respect par l’Iran de ses engagements.
Mettant en garde contre un embrasement des conflits au Moyen-Orient, il a indiqué : « À l’heure actuelle, des combats ont lieu en Syrie et en Irak. Un autre conflit pourrait très vite embraser la situation. »
Lors d’une rencontre vendredi avec son homologue russe à Helsinki, M. Maas a demandé au gouvernement russe de poursuivre ses efforts pour préserver le PGAC.
Par ailleurs, un membre d’origine iranienne du parti des Verts d’Allemagne, Omid Nouri-Pour, a déclaré au Die Welt que « l’Allemagne et les Européens peuvent prendre différentes mesures, mais certains ministres des Affaires étrangères ont un comportement semblable au lapin devant le serpent ».
Il a critiqué le retard dans la mise en vigueur du système financier européen Instex, qui doit permettre aux sociétés européennes de commercer avec l’Iran en contournant les sanctions américaines.
Omid Nouri-Pour, du parti des Verts allemands.
« [Après l’annonce de Heiko Maas], nous n’avons rien constaté. Si on lui en demande la cause, il répondra que le lancement d’Instex prend du temps », a expliqué M. Nouri-Pour.
Quatre mois après les nouvelles sanctions américaines contre l’Iran, la France, l’Allemagne et le Royaume-Uni ont officiellement annoncé la création d’un mécanisme permettant de commercer avec l’Iran. Le système créé s’appelle Instex pour « Instrument in Support of Trade Exchanges ». Implanté à Paris, il sera dirigé par Per Fischer, un ancien haut responsable allemand de la Commerzbank.
Cet activiste politique a appelé l’UE et le gouvernement allemand à faire la médiation entre Washington et Téhéran pour qu’un dialogue direct s’instaure.
Dans 14 rapports, l’AIEA a déjà confirmé le respect par l’Iran de ses engagements.
Mettant en garde contre un embrasement des conflits au Moyen-Orient, il a indiqué : « À l’heure actuelle, des combats ont lieu en Syrie et en Irak. Un autre conflit pourrait très vite embraser la situation. »
Lors d’une rencontre vendredi avec son homologue russe à Helsinki, M. Maas a demandé au gouvernement russe de poursuivre ses efforts pour préserver le PGAC.
Par ailleurs, un membre d’origine iranienne du parti des Verts d’Allemagne, Omid Nouri-Pour, a déclaré au Die Welt que « l’Allemagne et les Européens peuvent prendre différentes mesures, mais certains ministres des Affaires étrangères ont un comportement semblable au lapin devant le serpent ».
Il a critiqué le retard dans la mise en vigueur du système financier européen Instex, qui doit permettre aux sociétés européennes de commercer avec l’Iran en contournant les sanctions américaines.
Omid Nouri-Pour, du parti des Verts allemands.
« [Après l’annonce de Heiko Maas], nous n’avons rien constaté. Si on lui en demande la cause, il répondra que le lancement d’Instex prend du temps », a expliqué M. Nouri-Pour.
Quatre mois après les nouvelles sanctions américaines contre l’Iran, la France, l’Allemagne et le Royaume-Uni ont officiellement annoncé la création d’un mécanisme permettant de commercer avec l’Iran. Le système créé s’appelle Instex pour « Instrument in Support of Trade Exchanges ». Implanté à Paris, il sera dirigé par Per Fischer, un ancien haut responsable allemand de la Commerzbank.
Cet activiste politique a appelé l’UE et le gouvernement allemand à faire la médiation entre Washington et Téhéran pour qu’un dialogue direct s’instaure.