Il y a deux semaines les avions US ont bombardé une position des forces armées irakiennes provoquant la mort d'un militaire irakien. Pour toute réponse, ils se sont contentés par la suite de présenter des excuses. L'incident s'est déroulé à Kirkouk et n'a pas donné lieu à trop de commentaires. Et pourtant, il s'agit d'un tournant dans la mesure où pour de pareilles "méprises", les États-Unis n'ont pas l'habitude de présenter des "excuses". Qu'y a-t-il de nouveaux ?
Les agissements américains dans l'ouest d'al-Anbar se sont multipliés ces derniers temps, le Pentagone ayant visiblement l'intention de déployer, aux côtés de Patriot, les missiles THAAD.
Et bien ces agissements ne se déroulent plus en toute quiétude depuis que les Hachd al-Chaabi ont affirmé ne pas hésiter à riposter avec acuité, si "les États-Unis prenaient pour cible leurs positions". À mesure que la réouverture de la route stratégique Irak-Syrie se concrétise, et ce, sur fond d'opérations antiterroristes menées conjointement par les Hachd et l'armée syrienne de part et d'autre des frontières communes, Washington multiplie ses menaces de frappe contre le passage stratégique d’al-Qaem où la Résistance irakienne maintient le gros de ses forces.
Or les commandants de Hachd al-Chaabi viennent d'annoncer qu'ils riposteront à toute action militaire des États-Unis contre leurs positions dans la province irakienne d’al-Anbar.