Trump se trouve face à la puissance de la Résistance

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Trump se trouve face à la puissance de la Résistance
Le secrétaire général du Hezbollah libanais a prononcé un discours à l’occasion du 19e anniversaire de la victoire de la Résistance sur le régime sioniste et la libération totale du Liban, le 25 mai 2000.
Il a commencé son discours en saluant l’anniversaire de la libération du Liban, considérée comme « la fête de la Résistance et de la libération » dans le pays, sans manquer de faire allusion à l’importance de la journée de Qods de cette année.

« Nous avons tous entendu les déclarations des responsables américains à propos du début de la mise en œuvre du “Deal du siècle”. Le premier pas sera franchi lors du Forum économique de Bahreïn, les prochaines étapes seront réalisées plus tard », a ajouté Seyyed Hassan Nasrallah.

Il a tenu à rendre hommage la position unifiée de tous les groupes palestiniens qui ont boycotté la réunion de Bahreïn.

« Aujourd’hui est un grand jour historique pour le Liban et la région tout entière en ce qui concerne le conflit arabo-israélien ; car cet événement a eu d’importants résultats d’ordre militaire, politique et culturel et il a changé l’équation du conflit dans la région », a précisé le secrétaire général du Hezbollah.

« Si les troupes israéliennes entrent dans le sud [du Liban], elles seront anéanties sous les yeux des médias du monde », a déclaré Seyyed Hassan Nasrallah.

« La création d’un nouveau rapport de force au Liban » constitue pour lui le résultat le plus important de la victoire en 2000. « Cette victoire a montré qu’il y a au Liban un pouvoir qui est en mesure de chasser Israël sans qu’il ait obtenu le moindre acquis », a-t-il indiqué.

« De nos jours, on ne considère plus le Liban comme un pays faible dans le conflit arabo-israélien et quiconque suit les infos et écoute les points de vue des sionistes se rend compte qu’ils nomment ce “pouvoir réel” au Liban “la menace stratégique ou centrale”. Mais je voudrais utiliser un autre terme pour désigner le Hezbollah libanais. Ce dont l’ennemi qualifie de “menace”, nous le qualifions de “pouvoir défensif” ou de “pouvoir de riposte” », a souligné Seyyed Hassan Nasrallah.

Il a souligné que « sans la Résistance et la libération du Liban en 2000, Trump aurait offert à Israël le sud du Liban comme il l’a fait avec Qods et le Golan ».

« La Résistance est donc un pouvoir qu’on doit préserver », a-t-il ajouté.  

Dans une autre partie de ses propos, Nasrallah a insisté sur le fait que les fermes de Chebaa, les hauteurs de Kfarchima et le village de Ghajar, situé sur le plateau du Golan occupé, appartiennent au Liban, sans manquer de saluer la position du président Michel Aoun et du commandant de l’armée sur ce sujet.  

Seyyed Hassan Nasrallah a déclaré que le président syrien Bachar al-Assad lui avait dit qu’il fournirait toutes les installations nécessaires au retour des réfugiés, mais qu’il existait un obstacle politique et que le gouvernement libanais ne doit pas s’en priver uniquement parce que les États-Unis et certains pays arabes le souhaitent.

Il a déclaré qu’on ne permettait pas aux réfugiés de rentrer en Syrie, en leur faisant peur ou en tentant de les persuader de rester au Liban.
 
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