Les coups iraniens infligés au régime des sanctions US se multiplient avec la bénédiction des pays asiatiques qui font fi des directives de plus en plus contestées de Washington. Mercredi, les États-Unis ont menacé le Hong Kong de pires châtiments, s'il continue à se procurer, au mépris des sanctions US, du pétrole iranien. En effet, un pétrolier iranien a déchargé près de 130 000 tonnes de mazout iranien dans des réservoirs de stockage près de la ville de Zhoushan, dans l'est de la Chine. La réponse de Pékin et de Hong Kong à cette menace. "Les États-Unis ne sont pas en droit de décider à notre place"!
Mercredi 29 mai, la Chine et Hong Kong ont ainsi exprimé leur ferme opposition aux sanctions unilatérales des États-Unis visant leurs importations du pétrole iranien. Un porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères a réitéré, dans un entretien avec le journal anglophone South China Morning Post, l’opposition de Pékin aux sanctions extraterritoriales des États-Unis visant l’économie et les clients commerciaux de l'Iran.
« Les relations dans le secteur de l'énergie entre l'Iran et la communauté internationale, y compris la Chine, s'inscrivant dans le cadre du droit international, sont raisonnables, légales et doivent être respectées et protégées », a ajouté le diplomate chinois.
La Chine, l’une des cinq puissances signataires de l’accord sur le programme nucléaire iranien, a régulièrement mis en cause les politiques unilatérales des États-Unis contre l’Iran.