Le président iranien Hasan Rohani a déclaré que la résistance du peuple persan avait forcé les Etats-Unis de reculer dans leurs positions concernant la République islamique.
"Pendant des mois et des jours, la nation iranienne a fermement traversé des moments très difficiles et a réussi à repousser ses ennemis pas à pas", a souligné Rohani, lors d'une réunion avec un groupe d'athlètes iraniens, tenue samedi à Téhéran (capitale de la Perse).
Ainsi, le président a évoqué les déclarations du président américain Donald Trump, faites récemment par le Japon, dans lesquelles il a déclaré qu'il ne cherchait pas à changer le système politique iranien.
Ce changement de ton a eu lieu malgré le fait que les autorités de l'administration américaine actuelle ont annoncé à plusieurs reprises qu'elles continueraient à faire pression sur l'Iran jusqu'à ce que la nature de la République islamique change.
"Washington pensait qu'il pourrait changer le système du pays sous pression, mais aujourd'hui, il déclare ne pas rechercher les conflits avec l'Iran", a ajouté Rohani, tout en soulignant le triomphe de Téhéran dans la "bataille actuelle" contre "l'unité et la solidarité" de son propre peuple.
Rohani a également réitéré la position de l'Iran sur les pourparlers avec les parties occidentales et a clairement indiqué que Téhéran n'accepterait jamais l'intimidation, les pressions ou les menaces de s'asseoir pour parler.
"Nous sommes en faveur de la logique et nous parlerons si (l'autre partie) se sent respectueusement à la table des négociations et respecte les réglementations internationales, et non si elle donne l'ordre de négocier", a-t-il ajouté.
L’administration Trump a renforcé la pression sur l’Iran, qui a violé le pacte nucléaire - officiellement appelé Plan global pour une action commune (PIAC ou JCPOA) - avec son retrait et l’imposition de diverses sanctions tout en prônant " dialogue "avec le pays persan.
L'Iran souligne que la sortie des Etats-Unis de l'accord nucléaire de 2015 entre Téhéran et le groupe 5 + 1 (alors composé des États-Unis, du Royaume-Uni, de la France, de la Russie et de la Chine, ainsi que de l'Allemagne) a montré qu'il ne fallait pas faire confiance à Washington, possibilité de s'asseoir avec ce pays à une table de négociation.