Depuis le 4 mai où des centaines de missiles de la Résistance se sont abattus sur les colonies du sud d'Israël pour se diriger étape par étape vers Tel-Aviv, les colons ont compris que la "terre promise" n'est que du vent : ils quittent désormais par centaines les territoires occupés de la Palestine. Cette vague d'immigration inverse, déclenchée en dépit d'efforts inlassables des agences pour l'immigration juive, commencent à faire réellement peur aux milieux israéliens. C'est une fuite en masse dont la faute revient à Netanyahu, affirment ces mêmes milieux israéliens. Mais est-ce le cas? S'il est vrai que les politiques de Tel-Aviv n'ont pas conforté l'implantation des colonies sionistes, il est aussi vrai que la donne commence à changer depuis que l'axe de la Résistance s'est nettement renforcé, quitte à presque encercler Israël. Les colons sont les premiers à pressentir ce danger et à vouloir l'éviter à tout prix.
« Les manifestations des Israéliens contre Netanyahu pour les difficultés économiques n’ont mené nulle part. Après ces manifestations, le cabinet de Netanyahu a formé un comité qui a fait des promesses restées jusqu'ici lettre morte. Le désenchantement est total depuis la dernière guerre contre Gaza début mai. Les Israéliens commencent à rentrer chez eux, c'est à dire aux pays européens notamment l’Allemagne », a écrit Raï al-Yaoum.