Un an après le sommet de Singapour, l'espoir de progrès dans les négociations nucléaires entre les États-Unis et la Corée du Nord s'estompe.
Les médias nord-coréens ont appelé mardi 11 juin les États-Unis à "retirer leur politique hostile" à l'égard de Pyongyang, sans quoi les accords conclus lors du sommet, réunissant le leader de la Corée du Nord et le président américain, à Singapour il y a un an pourraient devenir « une feuille de papier vierge».
La déclaration sur l'agence de presse d'État nord-coréen, KCNA, faisant écho à un avertissement similaire la semaine dernière, reflétait l'impasse dans les pourparlers bilatéraux depuis le deuxième sommet entre Donald Trump et Kim Jong Un à Hanoi en février dernier.
Lors de la réunion de Hanoï, Washington a recherché un accord plus immédiat et plus complet sur la dénucléarisation, tandis que Pyongyang souhaitait un processus progressif et exigeait la levée des principales sanctions économiques en échange de la fermeture de son complexe nucléaire de Yongbyon, ce que les États-Unis ont jusque refusé.
Depuis Hanoi, Pyongyang a accusé Washington d’avoir agi de "mauvaise foi" et lui a donné jusqu’à la fin de l’année de changer d’approche.