En quelques heures, le changement de discours est radical : à Bagdad Haiko Mass dit vouloir faire en sorte que l’Iran reste dans l’accord de Vienne, laissant supposer la disponibilité européenne à relancer enfin le mécanisme dit anti-sanction, le ministre allemand des Affaires étrangères modifie son discours sur le tarmac de l’aéroport de Bagdad juste avant de se rendre à Téhéran.
a affirmé vouloir transmettre à Téhéran « les inquiétudes européennes concernant les missiles iraniens ».
Les propos ont évidemment provoqué la colère à Téhéran et la réaction du ministre iranien des Affaires étrangères, qui a affirmé que l’Europe n’était pas réellement en droit d’exiger quoi que ce soit de l’Iran dans un contexte d’extrême apathie où elle se trouve. Juste avant le ministre des Affaires étrangères, le président du Parlement iranien, Ali Larijani, s’en est aussi pris au discours « caméléon » du président Macron, qui dit une chose en présence de Donald Trump et son contraire en présence de Hassan Rohani.
Le ministre allemand des Affaires étrangères est arrivé lundi à l’aéroport de la capitale iranienne où il été accueilli par l’ambassadeur allemand en poste à Téhéran.
L’Iran a déclaré à maintes reprises qu’il ne comptait à aucun prix renoncer à ses activités balistiques parfaitement légales (surtout qu’il ne menace personne), mais qu’il se défendrait contre toute agression. Le ministre iranien des Affaires étrangères Mohamad Javad Zarif a d’ailleurs indiqué dimanche que la visite de Maas devrait viser à sauver l’accord sur le nucléaire iranien et non pas à apporter une quelconque médiation entre l’Iran et les États-Unis.
Cette attitude, on l’attend aussi d’autres signataires européens de l’accord de Vienne à savoir la France et la Grande-Bretagne. Paris a choqué cette semaine Téhéran quand le président Macron a annoncé en pleine cérémonie marquant le 70e anniversaire du débarquement US en Normandie vouloir « un autre accord que le PGAC ». Le président français, qui s’exprimait en présence de son homologue US, est revenu sur sa propre position concernant la nécessité de faire en sorte que l’accord de Vienne n’éclate pas.
Les propos ont évidemment provoqué la colère à Téhéran et la réaction du ministre iranien des Affaires étrangères, qui a affirmé que l’Europe n’était pas réellement en droit d’exiger quoi que ce soit de l’Iran dans un contexte d’extrême apathie où elle se trouve. Juste avant le ministre des Affaires étrangères, le président du Parlement iranien, Ali Larijani, s’en est aussi pris au discours « caméléon » du président Macron, qui dit une chose en présence de Donald Trump et son contraire en présence de Hassan Rohani.
Le ministre allemand des Affaires étrangères est arrivé lundi à l’aéroport de la capitale iranienne où il été accueilli par l’ambassadeur allemand en poste à Téhéran.
L’Iran a déclaré à maintes reprises qu’il ne comptait à aucun prix renoncer à ses activités balistiques parfaitement légales (surtout qu’il ne menace personne), mais qu’il se défendrait contre toute agression. Le ministre iranien des Affaires étrangères Mohamad Javad Zarif a d’ailleurs indiqué dimanche que la visite de Maas devrait viser à sauver l’accord sur le nucléaire iranien et non pas à apporter une quelconque médiation entre l’Iran et les États-Unis.
Cette attitude, on l’attend aussi d’autres signataires européens de l’accord de Vienne à savoir la France et la Grande-Bretagne. Paris a choqué cette semaine Téhéran quand le président Macron a annoncé en pleine cérémonie marquant le 70e anniversaire du débarquement US en Normandie vouloir « un autre accord que le PGAC ». Le président français, qui s’exprimait en présence de son homologue US, est revenu sur sa propre position concernant la nécessité de faire en sorte que l’accord de Vienne n’éclate pas.