L'ultimatum "nucléaire" iranien, lancé au mois d'avril, s'approche de sa fin sans que l'Europe puisse franchir le moindre pas pour sauver ce qu'il en reste. Mercredi dernier le ministre allemand des A.E. s'est rendu à Téhéran évoquer avec les autorités iraniennes le mécanisme européen anti-sanction dit Instex, mais au lieu d'avancer des propositions concrètes, il n'a fait en plein Téhéran que l'éloge d'Israël! C'est dire dans quel état se trouve désormais l'Europe politique à qui l'ami américain a lourdement payer le prix d'avoir cherché à vivre des moments d'indépendance et de souveraineté à travers l'accord nucléaire iranien. Pourtant l'Iran n'a cessé de tendre la perche à l'Europe. En fixant un ultimatum de 60 jours et des étapes pour une réduction de ses engagements au titre de l'accord, Téhéran espérait aider l'Europe à sortir de sa torpeur mais rien de tel ne s'est produit. L'Europe de vexer l'Amérique et elle a tellement peur qu'elle se met à menacer l'Iran, à vouloir punir la victime au lieu de s'en prendre au bourreau. Et bien la réaction iranienne vient d'entrer dans sa seconde phase.