La destruction d'un drone américain dans le ciel de Hudaydah à l'aide d'un missile sol-air yéménite, destruction qui a choqué plus d'un général du Pentagone a définitivement changé la donne au Yémen : le monde a bien compris que les États-Unis se battaient contre Ansarallah et qu'Ansarallah tenait tête à la première puissance militaire du monde. C'est quelques jours après cet avertissement haut en couleur que le ministre saoudien de la Défense, Ben Salmane est apparu après une longue absence médiatique sur la scène pour affirmer, bien au contraire à la réalité, qu'il n'a jamais voulu entrer en guerre au Yémen!
La raison de ce spectaculaire virage est clair : les Américains et les Israéliens se trouvent à deux pas d'un méga-lâchage, celui de Riyad dans une guerre inégale que ce dernier a définitivement perdue et d'où il peine de se retirer. L'épicentre de la Résistance tend à se déplacer vers la mer Rouge, écrit Rai al-Youm, qui rappelle les 300 cibles définies qu'Ansarallah s’apprête à abattre sur le sol saoudien. Asir, Njran et Jizan ont perdu la quiétude qui était la leur il y a encore quelques mois, poursuit le journal.
Les forces de l’armée et des Comités populaires (Ansarallah) du Yémen ont tiré mardi trois missiles de type Zelzal-1 contre les positions des militaires saoudiens dans la province d’Asir au sud-ouest de l’Arabie saoudite. Les forces de l'armée et d'Ansarallah ont lancé consécutivement une lourde offensive depuis trois axes contre la base militaire d'Abwab al-Hudaydah. Le bilan des pertes est bien lourd.