Les mesures du corps des gardes iraniens ont alarmé les Etats-Unis, un pays qui devra faire face à "des réalités douloureuses" s’il entre en guerre avec le pays persan.
"L'augmentation des tensions [...] met en lumière une triste réalité à laquelle le [ministère de la Défense] du Pentagone est confronté depuis des années. Même si l'armée des États-Unis dépasse celle de l'Iran, Téhéran pourrait encore faire une différence. Une guerre limitée sera pénible ", a écrit vendredi le Washington Post.
Le journal a également évoqué le démantèlement d'un drone espion américain RQ-4 Global Hawk par le Corps iranien des gardiens de la révolution, dans le sud de la Perse, après que l'avion eut violé l'espace aérien du pays République islamique
Le Washington Post a également cité un rapport du Service de recherche du Congrès (CRS, pour son acronyme en anglais) publié le mois dernier, selon lequel l'armée iranienne aurait plus de 700 000 soldats, dont une armée conventionnelle d'environ 350 personnes. 000 soldats. Cela n'inclut pas le Corps des gardiens, une force spéciale qui compte 125 000 soldats supplémentaires dans son armée et 20 000 soldats dans sa marine, ajoute-t-il. Il souligne que cette force d'élite patrouille dans le détroit stratégique d'Hormuz et supervise les programmes de missiles de l'Iran.
Il cite également un rapport du Centre d'études stratégiques et internationales publié en 2018, selon lequel les missiles balistiques et de croisière ainsi que les défenses anti-aériennes du pays persan "ne peuvent pas être ignorés".
Il indique également que, selon le document CRS, l'Iran, entre autres armes, dispose de systèmes de missiles anti-aériens, tels que le S-300, capables de frapper des objets à une altitude de 15 milles. Téhéran possède également une flotte de plus de 300 avions, avec des chasseurs MIG-29 et des bombardiers Su-24 de fabrication russe.
En fait, le Washington Post conclut que les responsables américains sont effrayés par les capacités du corps des gardiens de la révolution islamique et par le pouvoir des forces armées iraniennes.
Dans ce contexte, le général de brigade Amir Ali Hajizade, commandant de la division aérospatiale du CGR, a assuré ce samedi que ni les forces armées ni le peuple iranien ne se félicitaient de la guerre, mais étaient tout à fait disposés à défendre le Pays. Si ce type d'agression contre la souveraineté du pays se répète, la réponse sera la même, prévient-il.