Israël retient son souffle : bien que le chef d'état-major israélien, le général Koutchavi ait dépensé des trésors d'énergie pour convaincre les colons du Nord du bien-fondé de la mèche que Netanyahu vient d'allumer, quitte à faire voler en éclat l'équilibre de la terreur, et ce, dans l'espoir o combien irréaliste d'inverser le rapport des forces en faveur de Tel-Aviv, rien n'y fait, Israël a diablement peur. Après la disparition des patrouilles militaires israéliennes le long des frontières avec le sud du Liban et leur remplacement par des leurres, des unités blindées et d'artillerie se positionnent, la mort dans l’âme. Signe de la totale confusion qui règne sur le front nord, l’armée israélienne a annulé un exercice d'entraînement prévu la semaine prochaine pour renforcer la préparation des troupes.
En alerte maximale, elle aurait pu pourtant s'exercer, ne serait-ce que pour mieux faire face aux combattants du Hezbollah. Mais vu l'état de panique, le général Aviv Koutchavi en a décidé autrement. Depuis le début de la semaine , l' armée limite les mouvements des soldats dans les "zones à risque", annulant les congés de fin de semaine pour les effectifs de pas moins de cinq bataillons sur le front nord.