Le 30 août, le commandant en chef de la défense aérienne de l’armée iranienne déclarait que « par crainte d’être visé par les forces armées iraniennes, l’ennemi a stoppé sa machine de guerre à 200 miles du détroit d’Hormuz ». Le général de brigade Alireza Sabahifard a souligné que le train de défense aérienne est sur un rail qui ne peut plus être arrêté. Quelques jours plus tard, le commandant promettait de belles surprises à "l'ennemi", le moment venu : « Notre système de défense aérienne sait bien rassurer nos amis et effrayer nos ennemis », disait le général. Pour de nombreux observateurs, ces déclarations ne sont pas sans rapport avec les "déboires" que connaissent soudain et de plus en plus fréquemment les bâtiments de guerre US, devant opérer dans les eaux du golfe Persique.