Au sixième jour d'une trêve conclue dans le Nord syrien, trêve censée donner à la Turquie le temps nécessaire à dissoudre Hayat Tahrir al-Chaam l'ex-front al-Nosra et son fusion avec la milice pro turque "Front de libération", un convoi militaire de l'armée turque aurait été conduit au poste d'observation de Morek, dans le nord de Hama. Le convoi militaire turc est chargé de vivres et de fournitures non militaires à destination des militaires turcs à l'intérieur de la ville de Morek contrôlée par le gouvernement syrien.
Selon certaines informations, la police militaire russe serait déployée autour du poste d'observation turc. Ainsi, la Russie honore parfaitement ses engagements pris dans le cadre de la trêve conclue avec les Turcs, qui eux, font semblant d'en faire autant. À vrai dire, il y a deux jours une attaque au drone combinée au tir de missiles ont visé la base aérienne russe à Hmeimim, juste quelques heures après des tirs de missiles américains contre le nord d'Idlib.
Cité par Sputnik, le vice ministre russe des Affaires étrangères se réfère d'ailleurs aux experts militaires russes pour dire que "ces frappes au drone attribuées aux terroristes de HTC ou du parti du Turkestan (PIT) n'auraient jamais pu avoir lui sans appui technique occidental" : "Ces drones ne sont pas artisanaux et sont fabriqué sur base de technologie occidentale", a dit le responsable en affirmant que le ministère russe des Affaires étrangères suivrait l'affaire. Ce qui veut dire que Moscou s'apprête à évoquer le sujet avec les Turcs.
L’armée syrienne, appuyée par l’aviation russe, a réussi à expulser les terroristes du nord de Hama après avoir libéré fin mai la ville stratégique de Khan Cheikhoun. Un peu plus tôt, le porte-parole du ministère turc des Affaires étrangères avait déclaré que la Turquie maintiendrait sa présence au neuvième poste d'observation de la ville syrienne de Morek, bien que l'armée syrienne ait repris le contrôle de la ville de Khan Cheikhoun, au sud d'Idlib. On a cru même un moment à un clash armée syrienne/armée turque à venir. Ce clash n'a pas pour le moment eu lieu mais la Turquie semble continuer à mener sa basse oeuvre autrement.
Mercredi, 4 septembre, les terroristes du "Front de libération nationale" soutenus par la Turquie ont publié un communiqué affirmant que plusieurs membres des forces spéciales russes avaient été tués ou blessés dans l'est d'Idlib cette semaine.
Selon la déclaration du "Front de libération nationale", un certain nombre de membres des forces spéciales russes ont été blessés ou tués cette semaine alors qu’ils tentaient de se faufiler derrière les lignes ennemies dans la ville d’Aajaz, dans la campagne de l’est du gouvernorat d’Idlib.
Le "Front de libération nationale" a déclaré que leurs forces avaient réussi à mener à bien une embuscade qui avait contré cette "tentative d'infiltration" des forces spéciales russes. Cité par Al-Masdar, les sources liées aux terroristes pro Turquie vont jusqu'à affirmer qu'au moins neuf membres des forces spéciales russes avaient été tués au cours de l'opération dans l'est d'Idlib.
Le ministère russe de la Défense n'a pas encore commenté ces dernières allégations de terroristes soutenus par la Turquie. Si cette information s'avère vraie, l'offensive de l'armée syrienne et de la Russie pour reprendre Idlib, risque de reprendre instamment sous peu. Au fait, le jeu du chat et de la souris auquel s'apprête la Turquie et qui vise à masquer les projets américano-otaniens ne pourraient résister aux coups américains, les États-Unis cherchant à tout prix
Des membres des forces spéciales russes auraient effectué des missions derrière les lignes ennemies dans les gouvernorats d'Idlib et de Hama en août; Cependant, leur activité est mal connue.
Un groupe de soldats du groupe militant Liwaa Suqour Al-Sham près de la ville d'Al-Latamnah, dans le nord de Hama, aurait été victime d'une première opération russe derrière les lignes ennemies.