A peine 24 heures avant la visite le 7 septembre en Iran du directeur général par intérim de l'AIEA, M. Cornel Feruta, l'homme qui a succédé au défunt Amano disparu dans des circonstances pour le moins étranges, le conseiller pour la sécurité US John Bolton a posté un tweet commentant cette visite : "Celle-ci vise à traquer la trace des substances radioactives ou des activités nucléaires cachées des Iraniens. On veut un rapport en bonne et due forme de l'AIEA". Pour les parties qui connaissent les dérives incontrôlables et incontrôlés de la politique américaine, ce tweet contenait un ordre à l'adresse de M. Feruta et de son organisation :
"Le temps des rapports neutres et impartiaux sur le programme nucléaire iranien est révolu. Il faudrait désormais accuser l'Iran à tors et à travers". Mais à ce nouveau scénario (encore un) signé Bolton-Pompeo, il manquait évidemment le puzzle sioniste qui n'a pas tardé à faire irruption lundi 9 septembre au soir quand le guignole Netanyahu est apparu à l'écran pour accuser, clichés bidons à l'appui, l'Iran d'avoir détruit un site de bombe nucléaire caché à Ispahan après que lui, le Don Quichotte en mal de voix et menacé de prison, eut apporté ses révélations sur le caractère clandestin de la supposée bombe nucléaire iranienne. Pour un régime génocidaire qui dispose des centaines d'ogives non surveillée, c'est plutôt trop culottée. Mais ce scénario qui fait suite à la troisième étape de réduction d’engagements nucléaires iraniens franchie en riposte au quasi désengagement de l'Europe a-t-il convaincu? Non, même pas en Israël.