Les sources irakiennes ont révélé que toutes les attaques israéliennes contre les positions des Unités de mobilisation populaires (Hachd al-Chaabi) n’avaient pas été menées depuis les territoires palestiniens occupés et que les Kurdes syriens y étaient impliqués.
Le quotidien Al-Araby Al-Jadeed, proche du Qatar, citant des sources au sein du conseil de sécurité nationale de l’Irak et des Hachd, a rapporté que « les résultats des enquêtes en cours sur l’attaque contre six positions et dépôts de munitions des Hachd à Diyala, Salah ad-Din et Al-Anbar montrent que certaines de ces attaques ont été menées depuis le sol syrien ».
Alors que la source qatarie vient de déclarer que certaines de ces attaques ont été menées depuis les régions syriennes contrôlées par les Forces démocratiques syriennes (FDS), soutenues par les États-Unis, Riad Darrar, président du Conseil démocratique syrien, branche politique des FDS, a jugé « les allégations comme ridicules » avertissant contre toute attaque contre les zones contrôlées par les Kurdes.
Un haut responsable travaillant dans le bureau de Faleh al-Fayyad, chef des Hachd et conseiller pour la sécurité nationale d’Irak, a déclaré à Al-Araby Al-Jadeed qu’une grande partie des résultats des enquêtes était prête, mais que ces résultats seront annoncés et transmis au parlement après autorisation du Premier ministre irakien Adel Abdel Mahdi. Et que cela va probablement arriver d’ici les prochains jours, a-t-il indiqué.