Alors que les rues de Bagdad connaissaient ce samedi matin un retour au calme après cinq jours de violences parfaitement "diligentées", et ce, sur fond des réformes promises dans l'immédiat par le chef du gouvernement et par celui du Parlement, des tirs de roquettes ont été entendus à Sadr City, quartier chiite de la capitale. L'attaque a laissé des blessés et renforcé les soupçons qui pèsent sur les ambassades occidentales à l'origine des événements de ces derniers jours. Au fait, le PM Mahdi a frôlé un coup d'État US/Israël qu'il a su déjouer d'une main de maître. L'analyste d'al Binna, Amin Hoteit affirmait dans un article daté de 5 octobre à quel point le chef de l'exécutif avait provoqué la colère américaine quand il a décidé de se rendre en Chine en pleine guerre sino-américaine ou quand il a négocié avec la Russie l'achat des S-400 ou encore quand il a rouvert le point de passage stratégique Abou-Kamal-Qaem, et ce, malgré des frappes américaines et israéliennes anti-Hachd.
Depuis que la population irakienne dénonce la présence militaire US, l'Amérique a peur et elle veut renégocier le pacte militaire avec Bagdad pour "légitimer" la présence de 6 000 soldats répartis officielles dans cinq bases US à travers le pays. Puis ce virage de Mahdi qui ouvre de plus en plus les portes du pays sur la Chine, mais aussi sur l'Allemagne intriguent. Et puis que dire de cette purge anti-CIA et anti-Pentagone au sein de l'armée que le PM mène sans crainte ni manière.