La contre-offensive russe n'a pas tardé : alors que la Turquie a ouvert grand les portes d'Idlib à de nouveaux renforts pour les terroristes, venus des pays d'Asie centrale et de Chine appuyer les terroristes sur place, la Russie a procédé à des frappes "stratégiques". Samedi, al-Nosra que les États-Unis et la Turquie soutiennent pleinement a mis à tirer sur le corridor humanitaire mis en place par l'armée à Abou Dhohour. Des tranchées entières ont été ainsi détruites et la foule, repoussée, alors que celle-ci ne cesse de manifester pour recouvrir le droit de fuir Idlib que tout donne pour devenir d'une façon ou d'une autre la cible toute prochaine des frappes syro-russes. Aussi, l'armée de l'air russe a-t-elle lancé une attaque stratégique contre l'est d'Idlib où se trouve l'une des principales bases d'al-Nosra, alimentée et protégée par la Turquie.
L’armée de l’air russe a ainsi frappé le 5 octobre deux bases "stratégiques" appartenant au groupe Hurras al-Deen, lié à al-Qaïda, dans l'est d’Idlib. Neuf chefs terroristes auraient été tués au cours de ce raid-surprise, selon l'OSDH, source proche des services de renseignement britanniques.
Selon un rapport militaire, l'armée de l'air russe a lancé deux frappes sur les bases de Hurras Al-Deen dans les villes de Tal Agher et de Ballisa, toutes deux situées dans la campagne orientale du gouvernorat d'Idlib.