C'était sans compter avec la fronde soudanaise ! La junte militaire au pouvoir qui a encaissé des milliards de dollars pour se servir d'armée au royaume saoudien face à la Résistance yéménite, se met à faire chanter Riyad : "L’Arabie saoudite n'aide pas le Soudan à ce que son nom soit retiré de la liste des sanctions américaines, et bien Khartoum ne promet plus rien à Ben Salmane". Surtout qu'Ansarallah, plus fort que jamais, a sensiblement intensifié ses frappes anti-mercenaire. La spectaculaire opération "Nasr Min Allah" qui s'est soldée par la capture entre autre des centaines de "mercenaires soudanais" a une suite : des frappes au missile contre les positions des soldats soudanais dans des provinces stratégiques comme Taëz, la troisième plus riche du pays avec son port stratégique, Mokha, sorte d’avantage pour un allié dont les militaires luttent contre les forces de l’armée et d’Ansarallah du Yémen.