Le secrétaire d’État américain a réservé à Israël le droit de bombarder la Syrie et l’Irak. Interviewé par le quotidien israélien The Jerusalem Post, il a déclaré qu’Israël ne devrait pas être restreint par les lois internationales au cas où il se sentait menacé. « Israël pourra toujours compter sur le soutien de Washington », a-t-il affirmé.
À l’issue de sa rencontre avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et le chef du Mossad Yossi Cohen, Mike Pompeo a déclaré que l’administration américaine agissait toujours d’une manière « très transparente » et qu’elle avait donné à Israël une bonne liberté d’action partout dans la région pour neutraliser toute « menace » de la part de l’Iran.
« Israël a un droit fondamental pour s’engager dans toute action qui garantisse la sécurité de son peuple et c’est le droit dont bénéficient tous les pays », à en croire Pompeo.
Il paraît que le retrait des forces américaines du sol syrien a préoccupé les autorités israéliennes, d’où les efforts du secrétaire d’État américain visant à les rassurer du soutien de Washington.
Le déplacement de Pompeo à Tel-Aviv a suivi sa visite en Turquie où le diplomate américain a tenté de convaincre Recep Tayyip Erdogan de mettre fin à l’offensive militaire turque contre la Syrie.
Dans ce droit fil, un député du Parlement irakien réaffirme que le déploiement de militaires américains en Irak aura des conséquences catastrophiques pour le pays et que Bagdad s’y oppose fermement.
Amer al-Fayez, membre de la Commission des Affaires étrangères du Parlement irakien, a exprimé, dimanche 20 octobre, son mécontentement quant à la présence des soldats US sur le sol d’Irak.
Il a confié à l’agence de presse Al-Maalomah que le redéploiement en Irak des forces américaines, ayant quitté la Syrie avec toutes leurs armes, aurait des conséquences catastrophiques pour le pays.
« Un millier de soldats US arriveront en Irak dans les jours à venir et ils seront déployés dans des camps au Nord et à l’Ouest sans obtenir aucun feu vert requis », s’est-il plaint.
Le député irakien a ensuite précisé que le gouvernement ferait bientôt part au chef du Pentagone de son opposition à la présence de forces étrangères sur le sol d’Irak.
« Le Parlement se prononcera, lors de sa prochaine session, sur la présence de militaires étrangers en Irak », a-t-il réaffirmé.
Pendant les derniers jours, des centaines de militaires américains ont quitté le nord-est de la Syrie avant d’arriver dans le nord d’Irak.